Le numéro un burundais apostrophé par le CPJ

L’organisation Comittee to Protect Journalists, CPJ en sigle, demande au président de la République du Burundi de libérer les 4 journalistes du groupe de presse Iwacu. Dans une lettre adressée à Evariste Ndayishimiye, cette organisation interpelle le gouvernement à rompre avec ses habitudes d’emprisonner abusivement les journalistes et demande l’annulation des poursuites contre les journalistes d’Iwacu et la levée de la suspension du syndicat des journalistes.
Dans une lettre adressée au président du Burundi le 16 Juillet 2020, le comité pour la protection des journalistes demande au gouvernement de rompre avec ses antécédents en matière de répression des medias, de garantir un environnement permettant aux journalistes de travailler librement et en toute sécurité
Le CPJ demande au président de la République de libérer sans condition les journalistes d’IWACU qui ne faisaient que leur devoir d’informer les burundais et effectuer des enquêtes crédibles sur les attaques contre les journalistes. Ce comité demande aussi au président de la République de diligenter des enquêtes crédibles et impartiales sur la disparition du journaliste Jean Bigirimana survenu le 22 juillet 2016
Par ailleurs, CPJ demande au gouvernement de lever la suspension du syndicat des journalistes et de mettre un terme aux affaires pénales en cours contre les journalistes en exil.