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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les familles de Buhoro spoliées n’ont ni logements ni de quoi manger

Trois cents familles de la zone Buhoro commune Mabayi dont leurs maisons ont été brulées sur ordre de l’administrateur mènent une vie précaire. Deux semaines après cet incident, ces familles manquent toujours de logements et n’ont pas de quoi mettre sous la dent.

Ces maisons des 300 familles de la zone Buhoro ont été détruites et brulées  le 6 de ce mois de mai. Depuis ce jour, ces familles sont sans abris. Certains dorment dans les salles de classes, d’autres ont monté des tentes tandis que  le reste dorment dans les brousses. Grand est le chagrin de ces familles qui estiment avoir été persécutées par une autorité qui devait veiller à leurs intérêts. « Nous sommes profondément attristés par ce qui nous est arrivé. Il a ruiné toutes nos vies. Ils nous ont jetés dans la brousse. C’est comme être tué par son propre père. Ceux qui ont vandalisé nos maisons, je les considérais comme nos protecteurs. Aidez-nous !!! », hurle une des victimes.

Ces familles ont été non seulement chassées de leurs maisons mais aussi  elles  n’ont pas eu le temps de récupérer leurs biens. Elles regrettent qu’elles manquent à manger alors que leurs stocks ont été brulés. « Certaines femmes n’ont pas eu le temps de sortir leurs vivres. Ces vivres ont été brulés dans leurs maisons. Actuellement, elles n’ont pas de logements, donc pas d’abris pour leurs enfants. Les enfants ressemblent actuellement à des orphelins. On croyait  que la guerre est terminée au Burundi. Nous vous demandons de porter  loin nos voix. On aimerait savoir si nous avons encore  des droits dans notre pays natal », s’est confiée à la RPA une des mères victimes.

Ces maisons de la zone Buhoro en commune Mabayi de la province Cibitoke  ont été brulées par des imbonerakure sur ordre de l’administrateur de Mabayi. Nicodème Ndahabonyimana    assume son acte et explique que ces familles avaient construit illégalement des maisons dans des terres appartenant à l’Etat. Mais, des informations concordantes révèlent que ces terres ont été distribuées à certaines autorités du pays. 

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