Les membres du parti CNL de Maramvya toujours menacés de mort.

Autres militants du ce parti CNL qui se disent persécutés sont ceux de la zone Maramvya en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura. Ils sont nombreux à vivre cacher de peur d’être arrêtés. Les militants du CNL à Maramvya dénoncent le chef de zone d’être le principal auteur de cette persécution qu’ils subissent
Les militants du parti CNL des différentes collines de la zone Maramvya indiquent qu’ils sont dans une peur panique de peur d’être arrêtés ou tués. Ce citoyen révèle les noms de certains membres du parti qui sont menacés. « Les personnes qui font objet de menace à la treizième transversale en zone Maramvya sont notamment un certain Janvier Havyarimana, Jean Marie Masumbuko, Augustin Niragira récemment sorti de la prison centrale de Mpimba et un certain André Mbonimpa, ancien chef de secteur. Au niveau de la 15ème transversale, les membres du parti CNL qui sont visés par cette chasse à l’homme sont notamment le prénommé Fidèle et un autre connu sous le surnom de Bikende ».
Samedi dernier, deux parmi ces militants du parti CNL ont failli être arrêtés par des imbonerakure qui auraient été envoyés par le chef de la zone Maramvya en la personne de Gaston SINGORA. « Samedi soir, le chef de zone Maramvya a envoyé des imbonerakure pour arrêter André Mbonimpa et le surnommé Bikende où ils étaient. Par chance, ces imbonerakure sont arrivés sur les lieux au moment où ils venaient de se déplacer. Ce chef de zone collabore avec les responsables du parti CNDD-FDD en zone de Maramvya pour persécuter ces militants de l’opposition».
Les habitants de la zone Maramvya ont également peur des véhicules du service national des renseignements et ceux de l’armée burundaise qui circulent dans cette localité. Ils demandent aux organisations de défense des droits humains et au gouvernement d’intervenir pour la sécurité des militants du parti CNL. « Des véhicules des services secrets et ceux de l’armée qui sont toujours en circulation nous font peur dans la mesure où nous voyons que l’armée s’arroge le droit d’arrêter des gens. Nous voyons que cela pourrait avoir des conséquences dans le voisinage. Nous demandons aux organisations de défense des droits humains d’intervenir pour la sécurité des membres du parti CNL et au gouvernement qui se dit père d’arrêter cela », insiste un membre du parti CNL
Elie NGOMIRAKIZA, responsable communal du parti CNL à Mutimbuzi est toujours sans trace depuis la soirée du 9 juillet 2021 après avoir été arrêté par le lieutenant-colonel Aaron NDAYISHIMIYE, commandant des troupes affectées dans la forêt de la Rukoko. Les informations qui sont parvenues à la RPA révèlent que ce responsable du CNL à Mutimbuzi aurait déjà été tué.