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Affaire Bunyoni : Un procès en appel pour un élément gênant du cercle de Ndayishimiye

Affaire Bunyoni : Un procès en appel pour un élément gênant du cercle de Ndayishimiye

Le procès en appel d’Alain-Guillaume Bunyoni va démarrer à la cour suprême à partir du 27  de ce mois de mai. Selon un acte d’accusation qui émane de la cour suprême, cet ancien premier ministre est poursuivi pour sept chefs d'accusation.  Un procès qui arrive au moment où des informations en provenance de certains cadres du parti CNDD-FDD révèlent que la sécurité du Général Bunyoni est menacée ces derniers temps.

La détention d’Alain Guillaume Bunyoni est comme « un fardeau pour le régime de Ndayishimiye », selon des informations qui émanent de certains ténors du régime CNDD-FDD.  Ces informations parlent même de l’existence d’un plan d’élimination du Général Bunyoni, « un plan préparé par les proches du président Ndayishimiye. »

D’après nos sources, les commanditaires avaient deux stratégies pour exécuter ledit plan.

La première consistait en « une élimination de l’ancien premier ministre avec usage d’armes à feu durant un transfert de la prison de Gitega vers une autre prison entre celle de Muramvya ou de Ngozi ». Et avec ce plan, une tentative d’évasion, avec complicité de certaines personnes, allait être soulevée pour expliquer l’élimination du détenu Alain-Guillaume Bunyoni.

L’autre stratégie, révèlent les mêmes sources, s’était « l’usage de poison qui devrait être répandue dans la cellule où Bunyoni est détenu, ou passer par un des membres du personnel soignant qui s’occupent de sa santé pour l’empoisonner et parler ainsi d’une mort causée par un arrêt cardiaque.»

Alain-Guillaume Bunyoni est sous les verrous depuis le 21 avril 2023. A son arrestation, l’ancien premier ministre a été accusé d’atteinte à la sécurité nationale, d’atteinte au bon fonctionnement de l’économie nationale et des avantages personnels indus. Par après, d’autres chefs d’accusation ont été ajoutés aux premiers et sont devenus sept. Il s’agit du complot en vue de changer le régime constitutionnel, du complot contre la vie du Chef de l'Etat, d’outrage envers les dépositaires de l'autorité publique, de détention illégale d'armes à feu, d’atteinte au bon fonctionnement de l'autorité nationale, de prise illégale d'intérêt ainsi que de l’enrichissement illicite. 

Dans le procès public tenu en date du 10 novembre 2013, Bunyoni avait été condamné à la perpétuité et toutes ses richesses saisies.

Après cette condamnation, des informations faisant état d’une mésentente entre certains ténors du CNDD-FDD ont fuité. Parmi ces ténors, « des officiers du grade de Général réputés être des proches d’Alain Bunyoni. » Ces derniers auraient même « tenté de convaincre le président Ndayishimiye de libérer l’ancien premier ministre Bunyoni, mais il n’a pas valorisé cette demande », d’après certaines sources.

Il y a quelques jours, Alain-Guillaume Bunyoni avait été fouillé dans sa cellule et des téléphones portables découverts. Mais, aucune suite n’y a été réservée. Selon certaines sources, ce mutisme du régime de Ndayishimiye aurait été causé par le fait qu’il a été constaté que  « parmi les complices de Bunyoni figuraient de hautes personnalités du régime CNDD-FDD. »

Dans le dossier de l’ancien premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, figure d’autres coaccusés, à savoir deux colonels Désiré Uwamahoro et Samuel Destino Bapfumukeko, un ancien architecte d’Alain-Guillaume Bunyoni nommé Côme Niyonsaba, un ancien chef collinaire de Mubone où Bunyoni a été arrêté, ainsi que certains de ses Agents de Transmission.

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