Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’essence une denrée rare depuis lundi dernier

La pénurie du carburant de type essence se fait parler d’elle depuis ce lundi en province de GITEGA. De longues files de véhicules s'observent  devant les stations-services sans être servies en carburant. Cependant, le mazout y est encore en abondance.

Depuis lundi de cette semaine jusqu’à la mi-journée de ce jeudi, il s'observe la reprise de la pénurie du carburant de type essence dans toutes les stations-services de la province de Gitega. Mais, le carburant de type mazout existe en abondance.

Curieusement, l’essence est disponible au marché noir   à un prix est très élevé. .Un litre se vend à 10.000 francs et plus alors que le prix officiel  est de 3.280 francs.

 Vers la fin du mois d'août dernier, de grandes quantités de carburant de type essence et mazout avaient  été acheminées au  parc pétrolier de Tankoma en commune et province de Gitega.

Nos sources au sein de ce  parc révèlent que c'est le carburant de type mazout qui y avait  été acheminée en  grande quantité tout en précisant que seul  le carburant de type mazout reste dans les réserves.

Pareille situation à Bujumbura.

A différentes  stations-service du centre-ville en  mairie de Bujumbura, il s’observe de longues files de  véhicules  qui entendent d’être servies. Dans les quartiers périphériques, des motos et Bajaj rallongent les files d’attente. Souvent, des gens attendent de longues heures pour finalement rentrer  bredouille. « Partout où je suis   passé, il n'y avait  pas d'essence. Et si demain ou après-demain nous ne sommes pas servis, il y aura encore de plus grandes files d’entente », témoigne un chauffeur.

Les stations- service qui sont en train de  servir du carburant de type essence  dans la capitale économique sont rates. Le mazout semble toutefois ne pas causer de problèmes. « Pour  ce qui est du mazout, pas de problème .Mais, l’essence c’est catastrophique. J’ai  pu  voir  uniquement  deux stations-services en train de servir de l’essence. C’étaient les stations-service  de  chez   Butanyerera et un autre du  côté de la zone Kinindo. 

 

 

 

Cette pénurie du carburant a de multiples conséquences parmi lesquelles la paralysie du secteur de transport urbain. Les citadins ont du mal à se déplacer le matin pour se rendre au service et le soir pour rentrer. Le matin,  il  faut avoir assez de la forcer pour pouvoir se bousculer et se trouver une place dans un bus et l’après-midi à 15 heures il s’observe déjà de longues files de gens qui attendent des  bus pour rentrer à la maison.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 466 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech