Bujumbura : les malades d’hépatite B alertent sur la pénurie de médicaments

Les malades d’hépatite B dans la ville de Bujumbura alertent sur une pénurie de médicaments essentiels, estimant que l’indisponibilité des traitements menace leur santé et leur vie.
Ils expliquent que ces traitements, habituellement disponibles à l’hôpital Roi Khaled et à l’hôpital Prince Regent Charles, ne sont plus fournis depuis quelque temps. « Nous nous sommes rendus aux hôpitaux où nous nous approvisionnions d’ordinaire, mais on nous a répondu que les médicaments étaient épuisés et qu’il n’y avait aucun espoir qu’ils soient bientôt disponibles. Cela suscite une vive inquiétude », rapportent-ils.
Ces patients rappellent que les médicaments sont essentiels pour maintenir leur santé et redoutent les conséquences de cette rupture sur leur vie. « Ces traitements sont prescrits après consultation auprès d’un médecin spécialisé. Ils nous donnent l’espoir de prolonger notre vie », soulignent-ils.
Lorsqu’ils sont disponibles dans certaines pharmacies privées, les prix restent très élevés, au-delà de leurs moyens. « Une boîte de 30 comprimés, correspondant à un mois de traitement, se vend à plus de 200 000 francs, ce qui est impossible à réunir chaque mois », précisent-ils.
Ils demandent au ministère de la Santé de trouver une solution pour éviter que leur situation ne s’aggrave.