La Covid- 19 est devenue une poule aux œufs d’or pour les policiers de Bujumbura.

Les policiers participent dans la violation des mesures de lutte contre le corona virus. En mairie de Bujumbura, les policiers demandent des pots de vin dans les bars pour les laisser travailler sans observer les mesures barrières.
Durant les heures avancées de la nuit, les policiers s’adonnent à la manipulation du protocole national de lutte contre la pandémie à corona virus pour remplir leurs poches. Ils ordonnent aux patrons des cabarets et des boîtes de nuit d’éteindre la musique et de fermer conformément aux mesures arrêtées. Ces responsables s’exécutent. C’est à moment-là que commencent des discussions qui ne dépassent pas une dizaine de minutes. Notre source révèle qu’un montant d’au moins deux cent mille francs est donné aux policiers et ces derniers laissent ces patrons continuer de travailler normalement.
Les bars et boites de nuit les plus fréquentés sont les plus visés surtout les jours de fin de semaine. Une fois l’argent empoché, ces policiers font le tour de plusieurs autres endroits, précise notre source.
Certains patrons de ces cabarets et boîtes de nuit disent qu’ils sont obligés de les corrompre pour pouvoir continuer leur travail. Toutefois, ils affirment qu’ils travaillent à perte puisque les injonctions de lutte contre la COVID 19 sont données par différentes autorités et chacune veut en tirer profit.