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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Vaccination contre la COVID-19 : Les autorités Burundaises refusent de servir de cobayes

Le gouvernement Burundais ne peut en aucun cas transformer sa population en cobayes. C’est l’interprétation de ce que le ministre de la santé a dit ce mercredi 10 février aux députés pour justifier pourquoi le Burundi n’a pas commandé des vaccins contre la COVID-19. Selon le ministre Thaddée Ndikumana, son gouvernement attend les vaccins homologués par l’Organisation Mondiale de la santé.

Le ministre de la santé publique, qui est également vice-président de la commission nationale chargée de lutter contre la COVID-19, estime que les vaccins actuels sont toujours dans la phase d’essai. ‘’ Nous, nous estimons que ceux qui reçoivent des vaccins actuellement sont en train de faire des essais pour voir si tel ou tel autre vaccin marche ou pas. Nous sommes concernés par le mécanisme COVAX mais comme l’OMS dit que ce sont des vaccins d’urgence et que les pays doivent indemniser les victimes des effets secondaires de ces vaccins, nous estimons qu’il y a encore des zones d’ombre. Alors, nous avons décidé d’analyser comment le coronavirus évolue dans notre pays. Nous restons dans le mécanisme mais nous attendons des vaccins homologués par l’OMS pour donner notre position car jusqu’ici, nous considérons qu’ils sont en phase d’expérimentation.’’

Thaddée Ndikumana pense aussi que les russes sont plus avancés que les autres dans le domaine. ‘’ Demain ou après-demain nous pouvons prendre une décision. Par exemple, aujourd’hui, nous constatons que les Russes ont fabriqué un vaccin atténué. C’est un vaccin qui a le format d’autres vaccins. Même l’OMS et les européens commencent à constater que ce vaccin peut être parmi les premiers à être homologués. Nous suivons la situation de près et nous présentons régulièrement nos rapports à la commission nationale. Le gouvernement prendra ensuite une décision.’’

Les vaccins qui semblent être sous-estimés par le gouvernement du Burundi sont pourtant conseillés par l’OMS pour sauver des situations urgentes. La plupart des pays du monde se lamentent d’ailleurs ces derniers jours à cause de l’insuffisance de ces vaccins compte tenu de la demande.

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