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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Lendemain dubitatif pour plus d’n tiers des élèves de la 9ème année ajournés

L’avenir est incertain pour plus de 34.000 élèves de la 9ème année ayant participé au concours national de certification et d’orientation, édition 2020. Selon le journal Voix de l’enseignant, le ministère de l’éducation n’a pas prévu les conditions de redoublement pour ces élèves qui ont échoué à ce concours.

Ces élèves recalés sont exactement au nombre de 34.007 sur un effectif total de 91.420 élèves qui ont participé au concours national de certification et d’orientation cette année. Pour ces élèves de la 9ème année qui ont échoué à ce concours, les chances de redoublement sont très minimes. Le journal Voix de l’enseignant explique que cette situation est consécutive au manque de précision de l’ordonnance ministérielle numéro 610/1277 du 12 Août 2020.

En effet, l’ordonnance rendue par le ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique ne mentionne nulle part les cas de redoublement dans les modalités d’orientation. Lors de son point de presse du 12 Août 2020, le Dr Gaspard Banyankimbona a déclaré que la note exigée pour être admis à l’enseignement post-fondamental était de 76 sur 200 et a précisé que l’effectif des élèves qui n’ont pas atteint ce seuil est très élevé.

L’article 3 de la même ordonnance évoque que pour cette catégorie, les candidats dont la note est inférieure à 70 sur 200 est admissible dans les centres d’enseignement des métiers et ceux ayant obtenu une note se situant entre 70 et 76 sur 200 sont recevables dans les centres de formation professionnelle.

Pour cela, les différentes directions communales ou directions scolaires ne l’entendent pas de la même façon. Certains directeurs communaux de l’enseignement indiquent que ceux qui sont recevables au redoublement sont ceux qui ont obtenu entre 70 et 76 sur 200, une position contradictoire avec la déclaration du ministre qui précise que les élèves qui sont dans cette catégorie sont à inscrire dans les centres de formation professionnelle. Comme conséquence, certains parents refusent d’envoyer leurs enfants dans les centres d’enseignement des métiers ou de formation professionnelle ayant jugé leurs enfants encore très jeunes. De plus, comme l’indiquent toujours ces parents, les centres d’enseignement des métiers n’ont ni d’enseignants qualifiés ni de matériels pédagogiques. Ils se disent alors déroutés et demandent au ministère de revoir les conditions de redoublement des élèves qui ont échoué au concours national et ainsi tirer au clair ces ambiguïtés.

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