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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’obtention des documents de voyage reste un casse- tête au Burundi

Rien n’a changé jusqu’à présent pour  l’obtention des documents de voyage au sein du Commissariat Général des Migrations. De longues files d’attentes des personnes à la recherche de ces documents s’observent toujours sur place. En plus d’une longue période d’attente de ces documents, les demandeurs dénoncent le clientélisme et la corruption qui caractérisent certains agents de ce service. Entretemps, le commissaire général des migrations tranquillise que d’ici fin février  ce problème sera complétement résolu.

Les demandeurs des documents de voyage au sein du Commissariat General des Migrations se lamentent arguant qu’en plus de longues files d’attente qui s’observent au sein de ce commissariat, ils peuvent passer plus de quatre mois sans obtenir ce document de voyage après avoir payé les frais exigés. Ils dénoncent également le clientélisme et la corruption qui caractérisent certains agents de ce commissariat. « Ca fait déjà quatre jours successifs que je me présente ici mais sans être reçu. J’arrive souvent à 4 heures du matin. Mais, j’y trouve une longue file de demandeurs qui sont arrivés sur place à 2 heures du matin. Certains parmi eux fréquentent ce commissariat depuis novembre de l’année passée. Lorsqu’on pose la question de savoir pourquoi ces documents ne sont pas délivrés, la réponse est le manque de livrets de passeport. Pourtant, lorsqu’on donne 100 francs de corruption pour un laisser-passer en plus des 30 milles qu’on l’achète, on peut être servi », révèle un des demandeurs de ces documents.

La population qui fréquente ce commissariat demande l’ouverture des agences de ce service dans certaines provinces pour faciliter les demandeurs  de l’intérieur du pays comme a été le cas pour l’OTRACO. Elle demande également de couper court au phénomène de la corruption qui gangrène ce service. « Nous demandons au président de la république de décider l’ouverture des agences de ce commissariat à l’intérieur du pays comme il l’a fait pour l’OTRACO. Certaines personnes viennent de Ngozi, de Makamba ainsi que d’autres provinces et passent plus d’une semaine à Bujumbura. L’argent qu’ils dépensent en ville dépasse de loin les frais pour l’achat de ces documents de voyage. Il faut qu’il y ait des actions concrètes pour réorganiser le service des migrations. Lorsqu’on ne donne pas 100 mille francs de corruption pour un laisser-passer qui s’achète à  30 milles francs, on n’est pas servi. Ca fait honte pour le pays » insiste un autre demandeur de laisser- passer.

Maurice Mbonimpa, commissaire général des migrations, tranquillise et fait savoir que d’ici fin février ce problème lié à l’obtention des documents de voyage sera complétement résolu. Il précise que ce service est désormais outillé pour répondre à toute demande car en plus du parc informatique déjà existant, ils viennent d’acquérir deux imprimantes de laisser-passer et deux imprimantes performantes de passeports pouvant produire 200 documents par heure  soit la quasi-production journalière actuelle. Le commissaire général des migrations a tenu ces  propos devant la presse le 29 janvier dernier.

Les demandeurs de ces documents de voyage demandent que ces propos soient traduits en actes.

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