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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les militaires dénoncent le favoritisme dans le déploiement des troupes en Somalie

Les militaires de différentes régions militaires dénoncent le favoritisme qui caractérise la confection des listes des militaires à envoyer en mission de maintien de la paix en Somalie. Ces militaires regrettent qu’ils n’ont même personne à qui soumettre leurs doléances vu que leurs chefs hiérarchiques sont à l’origine des problèmes auxquels ils font souvent face.

Les militaires de la 1ère et 2ème région militaire déplorent que le versement d’un pot-de-vin aux commandants des camps est devenu une condition préalable pour figurer sur la liste des militaires à envoyer en mission de maintien de la paix en Somalie. Pour ce, il y a des militaires qui attendent leur tour en vain.

‘’ Il se manifeste une injustice sans nom dans l’affectation des militaires à la mission de maintien de la paix en Somalie. Des militaires du 20ème, du 23ème et du 25ème bataillon peuvent partir en Somalie parce qu’ils ont donné des pots-de-vin au commandant du camp, au commandant de la brigade et au commandant de la division. Les autres militaires restent là, en attendant leur tour. Comment pouvons-nous nous adresser à un tel supérieur pour qu’il résolve notre problème.’’ Se lamente ce militaire. 

Ces militaires pensaient qu’ils allaient soumettre ces questions au ministre de la défense au cours de la causerie morale. Chose qui n’a pas été possible à cause de l’attitude du chef d’Etat-major général. ‘’ Le 03 Août courant, pendant la séance de causerie morale avec le ministre de la défense et le chef d’Etat-Major, nous pensions que chaque militaire avait le droit de s’exprimer librement. Mais quand un militaire prenait la parole pour exposer son problème, avant de s’exprimer, le chef d’Etat-major demandait au militaire son nom, son numéro matricule et le camp auquel il est affecté. Puis, il demandait au commandant dudit camp si le militaire en question l’avait consulté. Ce dernier se levait et répondait par la négative. Comment est-ce possible que quelqu’un qui est à l’origine du problème puisse vous aider à faire des revendications ?’’

Ces militaires affirment qu’ils n’ont plus confiance aux commandants des camps qui n’affichent pas les listes afin que ceux dont leur tour arrive, puissent se reconnaître, ainsi qu’au CEMEG car selon eux, il ne fait rien pour résoudre leurs problèmes. Et ces militaires de demander au ministre de la défense et au président de la République de leur garantir une liberté d’expression au cours de la causerie morale afin que tout militaire puisse soumettre ses doléances sans crainte.

La rédaction de la RPA a contacté Floribert Biyereke porte-parole du ministère de la défense mais son téléphone sonnait sans que personne ne décroche.

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