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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Pénurie des vivres dans les pénitenciers du Burundi

La pénurie des vivres continue à se manifester dans les maisons carcérales du Burundi. Certaines d’entre elles viennent de passer plus de 4 jours sans être approvisionnées. Le personnel du département pénitentiaire demande des enquêtes approfondies sur les causes directes de cette carence dont sont victimes les détenus. 

Après avoir passé des jours sans être rationnés, les détenus de certaines maisons carcérales ont été approvisionnés ce mardi 26 janvier en farine de manioc seulement. Il s’agit notamment des détenus de la prison de Muramvya qui venaient de passer 4 jours à ne manger que du haricot. A Ruyigi, il s’observe une rupture de stock depuis 4 jours. Là-bas, il n’y a ni haricots ni farine de manioc. Quant à la prison de Muyinga, les sources de la RPA révèlent que le stock de la farine de manioc était épuisé depuis ce mardi 26.

Certains membres du personnel des maisons carcérales qui se sont entretenus avec la RPA font savoir que la pénurie de vivres qui s’observe souvent est due à l’implication de certaines autorités pénitentiaires dans la sortie frauduleuse de vivres vers l’extérieur. Nos sources expliquent que malgré la régularité de la direction des affaires pénitentiaires dans l’alimentation des stocks avec une quantité suffisante, il existe des responsables qui vendent les vivres secs à l’extérieur des prisons.  

Par ailleurs, ces affirmations font écho de la lettre de la direction des affaires pénitentiaires datant du 20 janvier dernier. Cette lettre avait été adressée aux directeurs de prisons dans l’objectif de solliciter une grande vigilance de leur part et leur demander de couper court avec la commercialisation des vivres destinés aux détenus. 

Les personnes qui se sont confiés à la RPA trouvent que les correspondances ne suffisent pas, mais qu’il faut plutôt mener des enquêtes. Les sources de la RPA accusent certains responsables des maisons carcérales d’être derrière cette pénurie de vivres car, ils laissent s’opérer la fraude de ces vivres sans toutefois réagir. Ces sources révèlent également qu’au cours des inspections de la direction, les vivres vendus à l’extérieur par certains responsables sont remplacés par les vivres négociés chez certains détenus taxés de nantis.

A ce propos, la RPA n’a pas pu joindre Aloys Habonimana qui assure ad intérim la direction générale des affaires pénitentiaires.

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