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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Ndayishimiye rejette les critiques : "Une seule voie, mais une vraie démocratie"

Ce samedi, lors d’une conférence publique dédiée aux récentes élections, le président burundais Evariste Ndayishimiye a fermement démenti les accusations selon lesquelles le pays glisserait vers un système de parti unique. Selon lui, le CNDD-FDD, parti majoritaire, gouverne dans le cadre d’une démocratie réelle.

« Si les gens votent massivement pour un seul parti, est-ce que cela signifie qu’on entre dans un système de parti unique ? Pourtant, le CNDD-FDD dirige aujourd’hui. Dirige-t-il mal le pays ? Les orientations politiques actuelles sont celles du CNDD-FDD et il y a une véritable démocratie. Ceux qui pensent que la démocratie, c’est élire vingt partis en même temps, se trompent. J’avais proposé dès la campagne électorale une synergie entre Burundais, une voie commune vers le développement. Cette unité doit être une source de satisfaction. Un parti peut diriger, mais il doit rester à l’écoute de toutes les opinions. La vraie démocratie, c’est la liberté d’expression sans censure ni intimidation », a déclaré Evariste Ndayishimiye.

Abordant la déclaration de la conférence des évêques du Burundi sur les irrégularités constatées lors du scrutin, le chef de l’État a appelé à plus de précision dans les signalements. « Je remercie l’Église catholique pour son communiqué, mais je leur ai demandé les rapports détaillés bureau de vote par bureau de vote. Cela nous permettra d’identifier les dysfonctionnements et de prendre des mesures si nécessaire. Un bureau de vote aurait ouvert avant l’arrivée des observateurs ? La CENI aurait pu intervenir immédiatement si elle en avait été informée. Dans ce cas précis, les observateurs sont restés silencieux », a-t-il fait savoir.

Le président a ensuite dénoncé certaines attitudes qu’il juge manipulatrices, visant à discréditer le processus électoral. « Certains veulent qu’une erreur soit commise pour la dénoncer ensuite. La CENI est prête à réagir à tout signalement. Mais certains propos semblent cacher d’autres intentions », a affirmé le chef de l’État.

Concernant les mises en garde émises par le ministre de l’Intérieur contre ceux qui dénoncent les résultats sans preuves, Evariste Ndayishimiye a soutenu cette position, soulignant le danger de la désinformation. « En matière de paix et sécurité, diffuser des mensonges pour provoquer la colère est dangereux. J’ai demandé à une personne qui dénonce des irrégularités de fournir des preuves pour constater les faits avec la CENI et les observateurs. Cette personne a refusé de s’exprimer en public, alors qu’elle parle librement à la radio. Cela montre qu’elle cherche à semer la révolte. Selon la loi burundaise, le mensonge est puni. Il ne s’agit pas d’interdire de parler des irrégularités, mais d’en apporter la preuve », a précisé le président.

Cette conférence publique animée par le président de la République s’est tenue en province de Gitega.

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