La prostitution, une des scandaleuses options de survie des femmes burundaises réfugiées en RDC menacées de famine
La famine qui menace les réfugiés burundais du camp de Lusenda en République Démocratique du Congo pousse certains d’entre eux à se séparer de leurs familles. Certains parents vont travailler dans des contrées lointaines comme tâcheron. D’autres vont jusqu’à se livrer à la débauche pour subvenir aux besoins des leurs.
Ces burundais réfugiés au camp de Lusenda en République Démocratique du Congo révèlent qu’ils mènent une vie malheureuse suite à la famine. Une situation qui fait que certains d’entre eux, surtout les femmes, s’adonnent à la débauche afin de nourrir leurs enfants.
‘’Les joues de nos enfants ont gonflé et leurs cheveux ont changé de couleur. Nous les femmes, si nous rencontrons des hommes qui nous donnent une somme de 500 ou 1000 francs congolais, nous couchons avec eux juste pour avoir de quoi nourrir nos enfants. Les unes ne craignent même pas d’attraper des maladies sexuellement transmissibles.’’
Suite à cette famine qui sévit dans ce camp, plusieurs familles se sont disloquées. ‘’ Certains parents quittent leurs foyers et s’aventurent dans les montagnes de Mulenge à la recherche du travail. Malheureusement, une fois arrivés dans ces endroits, ils sont maltraités. Non seulement ils sont battus, mais aussi les femmes qui s’y rendent sont souvent violées. C’est vraiment déplorable.’’
Ces réfugiés du camp de Lusenda sont au nombre de 7128 et viennent de passer quatre mois sans être assistés en ration alimentaire.