Nyakabiga : La lumière s'éteint, la peur grandit
Nyakabiga, autrefois illuminée d'espoir, est aujourd'hui plongée dans une obscurité angoissante. L'Avenue de la République, artère vitale qui relie les quartiers Nyakabiga 2 et 3, est engloutie par la nuit depuis deux mois, un silence noir qui résonne avec les craintes grandissantes de ses habitants.
L'installation de l'éclairage public avait été perçue comme une nouvelle aube, un rempart contre l'insécurité. Mais cet espoir s'est évanoui aussi vite que la rosée du matin, laissant derrière lui des lampadaires muets, vestiges d'une promesse non tenue. Malgré les cris d'alarme répétés, les autorités locales restent sourdes, laissant la population dans le désarroi.
Le rétablissement de l'éclairage n'est pas qu'une question de confort, c'est une question de sécurité. Auparavant, la lumière chassait les ombres, réduisant les vols et permettant aux habitants de rentrer chez eux sans crainte. Aujourd'hui, l'obscurité est synonyme de danger, une invitation aux malfrats.
Les habitants, qui paient pourtant pour cette électricité, se sentent abandonnés. Le silence du chef de zone, Gervais Ndihokubwayo, face à leurs appels à l'aide, est assourdissant. Nyakabiga retient son souffle, espérant que la lumière finira par percer à nouveau, dissipant les ténèbres et ramenant la sécurité dans ses rues.