Les femmes et les filles burundaises, ayant assisté aux violences dont ont été victimes les manifestants contre le 3ème mandat de Pierre Nkurunziza en avril 2015, ont décidé de lutter contre ces violences subies entre autres par les femmes, et ont créé le 10 mai 2015 le Mouvement de Femmes et Filles pour la Paix et la Sécurité au Burundi. Les membres du mouvement des femmes et filles burundaises pour la paix et la sécurité ont été persécutées et ont été obligées de quitter le pays : Elles sont réfugiées dans des pays différents mais continuent leur mission.

Annick Mugisha, réfugiée burundaise au sud du Rwanda a retracé son chemin pour continuer à subvenir à ses besoins en exil. Elle est actuellement propriétaire d’un hôtel. Par quelle voie a-t-elle créée son propre entreprise ? Quel est son mode de fonctionnement ? Quel bilan dresse-t-elle depuis que son hôtel a vu le jour ?

La crise politico-sécuritaire que traverse le Burundi a poussé en exil plus de 400.000 burundais. Certains ont rejoint les camps de réfugiés de la sous-région ; d’autres se sont réfugiés dans des centres urbains où ils mènent un combat difficile pour gagner la vie. Ces réfugiés se sont lancés dans différents domaines en essayant effectivement de réussir la vie.

Petit à petit l’oiseau fait son nid. Bernadette BARORUNKWERE et Donavine NDAYISHIMIYE, réfugiées à HUYE, au sud du Rwanda sont fières de leur situation, après leur fuite laissant tout derrière elles depuis déjà plus de trois ans. D’abord maquisarde avec quatre enfants chacune, aujourd’hui, elles parviennent à louer leurs maisons d’habitation, nourrir et scolariser leurs enfants grâce à leur petit commerce.

Les habitants de la zone Cibitoke demandent aux services techniques municipaux de les aider à curer le caniveau se trouvant sur la route dite « Ku rya Kanyoni » qui est bouché depuis un certain temps. Ces habitants craignent d’attraper des maladies des mains sales si rien n’est fait dans l’immédiat, surtout que les eaux usées qui stagnent dans ce caniveau commencent à dégager une odeur nauséabonde.

L’exil crée du désespoir chez plusieurs et étouffe des initiatives. Une triste réalité qui n’est heureusement pas le cas chez certains burundais réfugiés à Nyamata, ville du district de Bugesera, région du Sud-Est du Rwanda. Ernest Muhizi et Jean-Paul Nzigamasabo, réfugiés de la crise de 2015 ont pu ouvrir un garage à Nyamata. Sur les micros de la RPA, les deux garagistes ont parlé de leur début, l’étape franchie ainsi que leurs difficultés. Des difficultés qui ne tuent toutefois pas les rêves de ces burundais.

L’homme doit vivre selon le pays où il est. Un pari à gagner pour les jeunes burundais exilés en Ouganda. Originaire d’un pays francophone, ils s’entraident pour s’adapter au système anglophone utilisé dans leur pays hôte. Ils performent leur connaissance en anglais, langue de communication en Ouganda.

Pas de culte ce Dimanche pour les réfugiés catholiques vivant au camp de Nduta situé en République Unie de Tanzanie. Pour cause, tous les chrétiens s’étaient rassemblés devant leur lieu du culte pour une marche manifestation. Le détournement de fonds par le prêtre de leur Eglise, un détournement de plus de 20 millions de shillings, serait à l’origine de ce mécontentement.

La ville de Rumonge est dépourvue d’eau potable depuis déjà deux semaines. Les habitants de cette ville font actuellement recours à  l’eau du lac Tanganyika. Ils craignent alors d’attraper des maladies des mains sales.

L’Union fait la force, disaient nos aïeux. Deux burundais réfugiés dans un des pays voisins, le Rwanda, se sont mis ensemble pour ouvrir un bar-restaurant dans le district de Bugesera, commune Ntarama, à l’Est du Rwanda. Un bar ne sert pas uniquement de lieu de détente et de loisir, il contribue aussi dans l’amélioration du quotidien des propriétaires et travailleurs. La RPA les a approchés.