Les enfants burundais continuent de subir les conséquences de la crise survenus depuis avril 2015. L’Unicef rapporte que 60% des réfugiés burundais sont des enfants et la malnutrition ainsi que les maladies font parti des autres défis auxquels ces enfants font face.

Les journaliers du secteur de la construction sont particulièrement touchés par la crise et le manque de travail. Il s’agit pour la plupart des ouvriers résidents sur les collines surplombant la ville de Bujumbura qui venaient travailler dans la capitale. Outre qui leur est difficile, voire impossible, de trouver un chantier en construction, des agents de la police leur infligent un mauvais traitement sur le chemin de retour chez eux.

La préfecture des études et la salle des professeurs du Lycée de la Persévérance de MWEYA, commune et province GITEGA, ont été incendiés ce dimanche. L'origine du feu serait un court circuit.

Les associations engagées  en faveur des droits de la femme dont la ligue Iteka sont parties d’un constat : « Les femmes  subissent des violences au quotidien, les cours et tribunaux n’appliquent pas les dispositions de la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de Discrimination à l’Egard des Femmes, (CEDEF) et le maintien des législations et  coutumes  discriminatoires font que ces violences perdurent ».

Les habitants de la ville de Ngozi viennent de passer prêt de trois semaines sans être approvisionnés en eau potable. « Cette situation est très épineuse », déclarent les restaurateurs en particulier et toute la population urbaine en général.

Les riziculteurs de la plaine de l’Imbo où opère la Société Régionale de Développement de I’Imbo (SRDI) sont en colère contre cette société. Ils affirment être dans l’incapacité de rembourser les avances en engrais et intrants fournis par la SRDI car cette dernière n’aurait pas honoré son contrat. La SRDI a tenté de calmer les riziculteurs en acceptant de rééchelonner le paiement de la dette, mais a rapidement violé l’entente.

Le 30 mai 2016 était la butoir pour que tout travailleur domestique ait payé 8.500 francs pour avoir une carte l’identifiant comme travailleur domestique. Celui qui ne s'exécute pas sera considéré comme délinquant et des amendes lui seront infligées. Cette décision a été imposée par le chef de zone Ngagara en mairie de Bujumbura. Les travailleurs domestiques et leurs employeurs parlent de vol pur et simple. 

Le Président Jean Baptiste Bagaza a été enterré ce mardi dans sa propriété de Vugizo, quartier Kiriri dans la ville de Bujumbura. L’ensemble des orateurs lors des cérémonies sont revenus sur le bilan largement positif de son pouvoir. Le fait marquant de ces obsèques est le message de son épouse Fausta Bagaza qui a demandé pardon aux Burundais au nom de son mari.