Un burundais est mort la semaine dernière quand les musulmans accomplissaient le cinquième rite de l’Islam en se rendant dans leur lieu le plus saint. Trois de ces burundais portés disparus ont été retrouvés alors que plus de 700 personnes sont mortes en Arabie Saoudite.

Le Colonel Léonidas HATUNGIMANA alias Muporo est sous les verrous du Service National des Renseignements, depuis le 25 Septembre 2015. Ce gradé, selon des sources proches de lui, est parmi les membres fondateurs de la rébellion du CNDD-FDD. Actuellement, il serait interrogé sur la destination des militaires qui ont déserté ces derniers jours.

Depuis le déploiement des unités de la police du GMIR à Makamba, des cas de viol se sont multipliés. Des sources concordantes à Makamba indexent des personnes portant des tenues policières.

Approché par la rédaction de la RPA, une des victimes, âgée de 15 ans, accepte de raconter son calvaire : « un policier m’a arrêté près de chez moi sous prétexte : la carte d’identité ou d’étudiant. Je lui ai expliqué que je ne l’avais pas sur moi, qu’il me laisse entrer dans la maison pour la prendre. Mais il a refusé et m’a intimé l’ordre de le suivre. »

Le policier l’a conduit dans les marais. Inquiétée, la victime de demander si c’était le nouveau chemin qui mène au poste de police, elle qui croyait que c’était leur destination. C’est là que le malheur lui est tombé dessus, se rappelle la source de la RPA.

« Tentant de crier au secours, il a couvert ma bouche par sa main, pour que ma voix ne sorte pas. »

J’ai décidé de porter plainte, poursuit la victime. « Je l’ai fait pour que les responsables soient punis, et ainsi aider à protéger mes concitoyennes de ce crime. »

Tout à commencé ce samedi 19 septembre dans une réunion de sécurité à JIMBI au chef lieu de la Commune KIBAGO. Dans cette réunion dirigée par le Président du Sénat et membre du Conseil des Sages du Parti CNDD-FDD Révérien NDIKURIYO, un certain  MARONKE de la Colline JIMBI a accusé les enseignants du Lycée Communal de KIBAGO d’avoir incités les élèves à prendre des machettes pour éliminer quelques individus, selon certains participants à la réunion. Ces propos ont causé beaucoup de polémiques dans cette réunion.

Les officiers militaires et policiers accusés de tentative de coup d’Etat contre le Président Pierre Nkurunziza rassemblés dans la prison centrale de Gitega ont reçu ce lundi la visite de la Ministre de la Justice Aimée Laurentine Kanyana. Ce qui a causé l’inquiétude de ces gradés, c’est le régime d’isolement auquel a été soumis chaque prisonnier. Ces officiers ont refusé ce régime pour des raisons de sécurité, selon des sources proches de la prison de Gitega.

Des sources concordantes rapportent que les militaires issus des ex-FAB se sentent menacés par leurs paires issus de l’ex mouvement FDD. Ainsi la nuit de ce samedi 26 Septembre 2015, le Commandant en second du camp Muha nommé Ndayikeza, un ex-FAB, a déserté en compagnie d’une vingtaine de militaires.

Depuis l’arrivée du Groupement Mobile d’Intervention Rapide (GMIR), la population de la commune Kibago de la Province Makamba vit un règne de la terreur. Une population qui se dit battue et spoliée de son argent avec la complicité de l’administration locale. Un harcèlement qui viserait spécialement la composante tutsie de la commune et certains membres de l’opposition.

Bob Rugurika a été arrêté à deux reprises au cours d’un voyage vers les Etats-Unis ce samedi. Officiellement, c’est une alerte des autorités Burundaises concernant le vol du passeport du Directeur de la RPA signalée à INTERPOL qui est à l’origine de ses démêlés.

Cette délocalisation avait été annoncée  par  le Président Nkurunziza dès son retour de Dar-es- Salam, c’était après le coup d’Etat manqué du 13 mai. Ces camps militaires sont le 11^ème bataillon blindé et le 121^ème bataillon des parachutistes dont l’ancien 1^er bataillon des parachutistes avant la fusion de l’armée. Les deux bataillons situés dans la commune de Musaga sont accusés par Nkurunziza d’être toujours promoteurs des coups d’Etat au Burundi.

Près d’une semaine après le début de l’année scolaire, un grand nombre d’élèves de la province de Kirundo pratiquent l’école buissonnière. Et pour cause : 245 enseignants se sont exilés vers les pays voisins de peur d’être victimes de la crise politico-sécuritaire qui sévit dans le pays depuis le mois d’Avril, nous précisent les sources  administratives, éducatives et policières dans cette province du Nord du Pays.