Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Moins de 24 heures après, un prisonnier politique gracié est porté disparu

Les bénéficaires de la grâce présidentielle mise en application depuis ce lundi commencent  à etre systématiquement portés disparus. Le cas jusqu’à présent répertorié par  la RPA est celui d’un certain Alexis Nsabimana.

La dernière fois qu’Alexis Nsabimana a été joignable, c’était ce lundi 26 avril à 13h pile. A ce moment-là, il s’entretenait avec un  de ses  amis qui comptait aller l’accueillir dès la sortie de  prison. Mais, selon notre source, dix minutes avant, Alexis avait reçu un autre coup de téléphone de sa fiancée. Cette dernière désirait également aller l’accueillir. De son côté, Alexis savourait déjà sa liberté et attendait impatiemment un véhicule de l’administrateur de la  commune Mukaza qui, avait-il été informé,  devrait déplacer les personnes qui venaient d’être libérés et qui prenaient la direction Ruziba en zone Kanyosha. Mais il ignorait qu’un plan de l’enlever avait déjà été concocté. Peu après 13h,  les  deux lignes qu’utilisaient Alexis ont été  éteintes. Quant aux membres de sa  famille, ils l’ont vainement attendu à Ruziba.  Tard dans la soirée, ils sont rentrés avec l’espoir qu’Alexis allait finir par se pointer à la maison où tout le monde l’attendait pour fêter sa libération. Mais l’attente fut longue et  tout le monde commençait à s’inquiéter. Selon une source proche de sa famille, ils ont demandé de l’aide auprès d’un officier de la documentation, mais  ce dernier  les a juste conseiller de prendre leur mal en patience.

Ingénieur de formation, Alexis Nsabimana est natif de la colline Nyamaboko, zone Kiyenzi de la commune Kanyosha, en Mairie de Bujumbura. Membre du parti FNL d’Agathon Rwasa, Il avait été arrêté en janvier 2016  accusé de détention illégale d’armes à feu. Bien que les jeunes qui l’avaient accusé l’aient par après blanchie lors du  procès, Alexis avait fini par écoper de 6 ans de prison.

Une attaque d’hommes armés fait 7 morts en province Mwaro

Sept personnes ont été tuées, 3 autres blessées dans une attaque d’hommes armés perpétrée la nuit de ce vendredi au chef-lieu de la commune Rusaka en province Mwaro. L’attaque a été faite par des gens non encore identifiés  dans un bistrot de la localité.

Cette attaque qui a couté la vie à sept personnes au chef-lieu de la commune Rusaka a été perpétrée par un groupe d’hommes armés non encore identifié. Selon nos sources à Rusaka, les victimes étaient en train de partager un vers dans un bistrot d’un certain Epitace vers 20h et demi. Il s’agit du comptable de la commune Rusaka, Egide Kwizera et son épouse Claudine Ndayishimiye, le préfet des études au Lycée Communal Rusaka Eric Ndayizeye, son épouse et leur fille ainée. Cette attaque a également coûté la vie à un certain Aster Simbananiye, percepteur d’impôt en commune Rusaka et un autre prénommé Ferdinand travailleur  de la communauté des Sœurs ursulines du sacré cœur de Jésus de Bukwavu. Les dépouilles de ces 7 victimes ont par après été acheminé à la morgue de l’hôpital de Kibumbu.

En plus des sept personnes tuées, révèlent nos sources, 3 autres personnes ont été blessées dont deux en état critique. Elles sont pour le moment alitées dans l’un des hôpitaux de la province Mwaro.

Les habitants du chef-lieu de la commune Rusaka indiquent qu’ils ont été terrifiés par cette attaque et plusieurs d’entre eux ont passé la nuit dans la brousse.

L’administrateur de la commune Rusaka, Carine Kaneza a fait savoir que des enquêtes sont ouvertes. Côté police, ils confirment eux aussi cette attaque. Selon  Désiré Nduwimana, porte-parole de la police, ‘’les assaillants étaient au nombre de deux et 8 personnes ont déjà été arrêtées pour des raisons d’enquêtes.’’ A-t-il précisé.  

Cette attaque est la deuxième perpétrée au chef-lieu de la commune Rusaka après celle du 04 de ce mois d’avril perpétrée au domicile du secrétaire du parti CNDD-FDD en commune Rusaka et en temps chef de la zone Makamba, Athanase Mpawenayo, une attaque qui a coûté la vie à son fils de 15 ans et à son domestique âgé de 17ans.

Meurte d’un couple de Ruyigi accusé d’occultisme

Deux habitants de la colline Nyagutoha en commune et province Ruyigi ont été tués à l'aide des machettes la nuit du 23 au 24 avril. Selon les informations en provenance de cette localité, les auteurs du crime ont également lancé une grenade devant le ménage des victimes. Des soupçons de sorcellerie seraient derrière ce crime.

 

Les deux victimes ont été tuées à la machette. Il s’agit d’un vieillard connu sous le nom de Melchiade Gihomvora ainsi que de son épouse. Le crime a eu lieu vers minuit. Selon les voisins, les deux victimes assassinées avaient reçu des menaces de mort ces derniers jours.

Nos sources indiquent que des tracts  sur lesquels étaient écrits des accusations de sorcellerie ont été découverts devant le ménage de ces deux victimes.  Les administratifs à la base indiquent que 6 présumés coupables ont déjà été arrêtés par la police pour des raisons d’enquête. Les voisins des victimes révèlent que les auteurs de ce crime ont lancé une grenade devant le ménage des victimes. L’objectif  était d’intimider les voisins qui tenteraient de secourir les victimes.

Un cabaretier de Buringa abattu par un de ses clients militaire

Assassinat la nuit du 13 avril d’un habitant  de la colline et zone Buringa, commune Gihanga en provinve Bubanza par un militaire du 212ème bataillon. Les informations en provenance de la commune Buringa indiquent que l’auteur du crime de grade de caporal-chef, est pour le moment détenu au cachot du commissariat communal de la police de Gihanga dans cette même province de Bubanza.

La victime  s’appelait Jean-Marie Nshimirimana. Agé de 33 ans,  il  résidait sur la 5ème  transversale de la colline, zone et commune Buringa en province Bubanza. Il était propriétaire  d’un bistrot se trouvant sur la 9ème  transversale.

Les informations fournies par les habitants de la localité indiquent que c’était vers 20h 30 min lorsqu’un militaire du grade de caporal-chef, Fidèle Kwizera,  est venu avec une carte mémoire qu’il voulait vendre  à Jean-Marie Nshimirimana. Après l’avoir testé, ce dernier aurait refusé de l’acheter car il la jugeait défectueuse.

Du coup, selon les  mêmes  informations, ce militaire a dégainé et a tiré trois balles dans la poitrine de Jean-Marie  et il est mort sur le champ.

Révoltés, les habitants qui étaient  sur place se sont rués sur ce militaire et l’ont sérieusement  tabassé avant de le désarmer. Son fusil sera remis à son employeur, le  commandant du 212ème  bataillon. Le caporal-chef Fidèle Kwizera  est pour le moment détenu au cachot du commissariat communal de la police de Gihanga.

L’assassinat du citoyen Jean-Marie Nshimirimana s’ajoute à celui d’un jeune cabaretier  de la zone Musaga qui a été fusillé par un officier du grade de lieutenant-colonel dans la nuit du 31 mars. Très récemment, en date du 5 avril, un chef du quartier Mukoni  en commune et commune Muyinga,  a été  également tué, fusillé par un militaire du grade de caporal-chef  prestant au camp de  Mukoni.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 168 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech