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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

MFFPS : 27 femmes et enfants victimes de violences en août 2025

Au moins 27 personnes, parmi lesquelles des femmes, des jeunes filles et des enfants, ont été victimes de différents crimes, dont des meurtres et des viols, au cours du mois d’août 2025. Ces chiffres ressortent du bulletin mensuel intitulé « Femme abusée, nation déchirée » publié le 5 septembre par le Mouvement des femmes et des filles pour la paix et la sécurité au Burundi (MFFPS).

Selon ce document, huit femmes âgées de 20 à 50 ans ont été tuées dans cinq provinces : Gitega, Butanyerera, Burunga, Buhumuza et Bujumbura. Trois d’entre elles ont trouvé la mort sous les coups de leurs maris, tandis que les corps des autres ont été découverts dans différents endroits. Le bulletin signale également trois nourrissons tués par leurs propres mères, ainsi qu’un enfant de 15 ans, assassiné par une femme pour laquelle il travaillait. Ces quatre cas ont été enregistrés dans la province de Bujumbura.

Le MFFPS fait aussi état de violences sexuelles commises contre sept filles mineures, âgées de 6 à 16 ans, et une jeune femme de 31 ans. Trois de ces victimes ont été violées par des membres de la ligue des jeunes du parti CNDD-FDD, les Imbonerakure, dans les provinces de Bujumbura, Gitega et Burunga.

Le bulletin mentionne par ailleurs quatre femmes battues par leurs maris dans les provinces de Butanyerera, Gitega et Bujumbura. Deux autres femmes ont été enlevées par des agents du Service national de renseignement, l’une en province de Bujumbura et l’autre en province de Buhumuza. Enfin, un adolescent de 15 ans aurait été victime de violences physiques et d’une arrestation de la part de son employeur, qui l’accusait de vol.

Pour le MFFPS, ces cas illustrent la persistance des violations des droits humains ciblant particulièrement les femmes et les enfants au Burundi. Le mouvement appelle le gouvernement, les institutions locales, la société civile et l’ensemble de la population à agir de toute urgence pour mettre fin à ces violences. « Protéger les femmes et les enfants est une responsabilité collective pour l’intérêt et l’avenir du pays », insiste-t-il.

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