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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le fondateur de UCEDD incarcéré sur fond de montages

Les membres de l’Union Chrétienne pour l’Education et le Développement des Déshérités UCEDD plaident pour la libération du fondateur de cette association qui totalise maintenant plus d’un mois incarcéré à la prison centrale de Gitega. Les preuves que la RPA détient de la part de ces membres  démontrent que l’arrestation et l’incarcération de leur leader ont été émaillées d’irrégularités et résultent  d’un coup monté par le bureau exécutif de ladite association.  

 Ce fondateur de l’Union Chrétienne pour l’Education et le Développement, UCEDD, répond au nom d’Innocent Mahwikizi. Les informations en provenance des membres de cette association indiquent qu’il a été arrêté en date du 23 juillet par trois hommes qui se déclaraient émissaires du service national des renseignements  de la mairie de Bujumbura en compagnie d’un officier de la police judiciaire. Selon les mêmes informations, ces hommes ont conduit Innocent Mahwikizi au Parquet judiciaire de Gitega pour audition avant de l’incarcérer au cachot dit Boman dans la même province.

Les membres de l’UCEDD qui se sont confiés à la RPA font également savoir que la destitution d’Innocent Mahwikizi le 23 mai 2021 au poste de  Directeur National de l’association a précédé son emprisonnement. Une destitution contestée par les membres de l’UCEDD qui faisaient valoir que cette prérogative ne revient qu’à l’Assemblée Générale. C’est cette contestation  qui poussa le ministre de l’intérieur et de la Sécurité publique d’adresser une correspondance à la représentation légale préconisant la tenue d’une assemblée générale pour son bon fonctionnement de ladite association.

Les membres de l’UCEDD pro-Mahwikizi indiquent qu’au moment où ils ont présenté au parquet la correspondance du ministre, les trois hommes qui avaient arrêté Innocent Mahwikizi se seraient immédiatement éclipsés. De plus, les membres de l’UCEDD font savoir qu’ils se sont renseignés sur l’identité de ces trois personnes auprès du service national des renseignements de Bujumbura mais que ce service à nier qu’ils étaient ses émissaires.

Par ailleurs, les supports audio des appels de l’un des trois personnes que la RPA s’est réservé de diffuser pour des raisons de sécurité révèlent qu’ elles avaient reçu des fonds de prise en charge et de séjour à Gitega ainsi qu’un gage dont le montant n’est pas encore connu pour arrêter Innocent Mahwikizi.

Ces voix révélent également que ce plan avait été mis au point par les membres du bureau exécutif de l’UCEDD à la tête duquel son représentant légal, Paceli Ndatimana et son adjoint Alfred Ahingejeje, également député à l’assemblée législative de l’EAC.

Les membres de l’UCEDD indiquent également qu’après être informés qu’Innocent Mahwikizi avait été relaxé deux jours après son incarcération à Boman, ces autorités se sont précipitées à Gitega et Innocent Mahwikizi a été encore une fois placé derrière les barreaux le 27 juillet. Le commissaire provincial de Gitega aurait ordonné la détention du fondateur de l’UCEDD afin de prévenir tout éventuel délit contre lui.

 Les membres de l’UCEDD indiquent qu’Innocent  Mahwikizi a passé à peu près  3 semaines au cachot de Boman avant d’être transféré à la prison centrale de Gitega où il vient de passer plus d’un mois.

Dans notre prochaine livraison, nous vous feront part des accusations à charge du détenu Innocent Mahwikizi ainsi que des plaidoyers des membres de l’UCEDD.

Un militaire ex-Fab a été enlevé par des militaires du camp Muzinda.

Un militaire ex-FAB a été  enlevé dimanche dernier au quartier Mutakura de la zone Cibitoke en commune Ntahangwa de la  mairie de Bujumbura. Ses voisins indiquent qu'il a été enlevé par des militaires qui seraient venus du camp Muzinda situé dans la province Bubanza.

Ce militaire ex- FAB enlevé est connu sous le nom de Méthode Manirambona. Il était un sous-officier. Notre source au quartier  Mutakura indique que dimanche dernier Methode Manirambona est allé comme à l'accoutumée à la sixième avenue chez un certain Désiré. Quelques minutes après, ses amis ont vu des militaires cagoulés à bord d’un véhicule Pick- Up l'embarquer. Notre source fait savoir que depuis ce jour sa famille l’a cherché dans presque  tous les cachots sans le trouver. « Méthode est parti dimanche, il aime aller à la sixième avenue à Mutakura chez Désiré. Puis, un véhicule Pick- Up est arrivé et s’est  pointé à l’entrée. Les militaires qui étaient à bord de ce véhicule sont entrés puis ils ont pris Méthode seulement et lui ont confisqué ses téléphones. Ils l’ont ensuite jeté dans ce véhicule et ont commencé à le piétiner. Ce Pick- Up serait du camp de Muzinda. Méthode ne s'intéresse pas à la politique. Nous ne connaissons pas la cause de son enlèvement. Jusqu’ à présent, nous ne savons pas où il se trouve. Il n’était plus militaire depuis quelques temps. Si au moins nous pouvions connaître où il se trouve pour que nous suivions son cas. Nous ne savons pas s’il est encore en vie. Sa famille ne sait pas à quel saint se vouer », a déclaré un témoin.

La rédaction de RPA a essayé de joindre Floribert Biyereke, le porte-parole de l’armée mais en vain.

Un imbonerakure de Maramvya victime des coups et blessures de ses camarades

 Un imbonerakure de la zone Maramvya a été sérieusement  torturé par ces confrères lundi dernier en commune Mutimbuzi  de la  province Bujumbura. Accusé  de consommer de la boisson prohibée pendant les heures de patrouille, certains des imbonerakure de cette zone disent qu’il s’agit plutôt d’une persécution notoire à l’endroit de leur camarade.

La nuit de lundi dernier, un imbonerakure du nom d’Aloys Nshimirimana alias Kadoyi est tombé dans les mains des autres imbonerakure de la 13ème  transversale de la zone Maramvya en commune Mutimbuzi de la  province Bujumbura en patrouille.

Selon nos sources parmi les imbonerakure de la zone Maramvya, le nommé Aloys Nshimirimana dit Kadoyi buvait de la boisson dite Urwarwa pendant que les autres étaient en pleine patrouille. Il a été ensuite accué de consommer une boisson prohibée. « Ils patrouillent toute la nuit vêtus  de longs manteaux et munis de bâtons. Ils l’ont trouvé en train de boire un vin de banane dit Urwarwa dans un gobelet et l’ont accusé  de boire de la boisson dite umudiringi. Mais ici dans notre localité, la boisson dite umudiringi n’existe nulle part.  Peut –être qu’ils avaient une dent contre lui. Ils l’ont obligé de leur donner 50 mille francs. Mais,  il ne pouvait pas avoir cette somme. Aloys Nshimirimana surnommé Kadoyi a été battu à l’aide d’un fer à béton chauffé au rouge et sa partie derrière a été plus touchée. Il ne peut ni s’asseoir ni marcher, Il reste allonger au lit », a révelé une source au sein de ces imbonerakure.     

Les sources de la RPA  parmi les imbonerakure de la zone Maramvya indiquent que le groupe qui l’a torturé était  composé par David Karikunzira dit Muntu,  chef de la cellule Buhomba, le responsable du parti CNDD-FDD dans la même localité, Emmanuel connu sous le sobriquet de Maniga, le nommé Bigirimana surnommé Bakweta, chef des imbonerakure dans la même cellule de Buhomba ainsi que le prénommé  Albert dit Gisimba  qui serait parmi l’équipe des imbonerakure qui  assurent la sécurité du président de la République.

Deux parmi les quatre qui sont  accusés d’avoir torturé cet imbonerakure ont été arrêtés par la police ce jeudi et sont  actuellement détenus  au cachot de la commune Mutimbuzi tandis que deux autres sont toujours recherchés.  La victime  bénéficie pour le moment des soins. « Les prénommés  Albert dit Gisimba et Emmanuel surnommé Maniga ont passé la nuit au cachot de la commune tandis que  David et le nommé Bigirimana dit Bakweta sont en cavale », ajoute la même source.  

La rédaction de la RPA  a tenté de joindre Christophe Maregeya, le chef de la colline 13 en zone Maramvya mais en vain.

Des membres du parti Cndd- Fdd complices des disparitions forcées

 Les membres du parti CNDD-FDD sont complices des agents du service national des renseignements dans les cas de disparitions forcées enregistrés au Burundi. Le cas d’un certain Bonfils Migabo sans trace depuis le 6 août dernier alors qu’il répondait à un rendez-vous d’une personne porteur de son message est très illustratif.

 « S’il est encore en vie, qu’ils nous montrent son lieu de détention. Et si il a commis une infraction, nous demandons qu’il soit traduit devant la justice afin qu’il soit jugé conformément à la loi ». Ces propos sont ceux d’un membre de la famille de Bonfils Migabo. Il interpellait les autorités du pays et la commission nationale indépendante des droits de l’homme de leur aider à retrouver le leur. C’était sur les ondes de la RPA en date du 27 août dernier.

Bonfils Migabo qui fut un détenu à la prison centrale de Mpimba a été enlevé au moment il venait de passer quelques mois en liberté après la récente grâce présidentielle. La personne qui demandait l’aide aux autorités et à la CNIDH a déclaré que le jour de son enlèvement, Bonfils Migabo était parti à un rendez-vous qu’il avait avec une personne. « Migabo a reçu un coup de téléphone d’un détenu de la prison centrale de Mpimba du nom de Ferdinand Ngendabanyikwa. C’était son ami de longue date. Il lui parlait d’une personne qui allait l’aider à sortir de la prison moyennant bien sûr de l’argent. Migabo jouait donc l’intermédiaire car c’était lui qui allait lui emmener cet argent. Il était en contact avec un colonel. Jeudi le 05 août, il a reçu un appel d’un agent de transmission de ce colonel. Il lui a demandé 500 mille francs burundais pour le traitement du dossier de ce détenu pour qu’il soit relâché. Il est parti vendredi le 06 et n’est plus revenu », a – t- elle indiqué.

Selon les enquêtes menées par la RPA, certaines sources ont révélé que la disparition forcée de Bonfils Migabo a été opérée par l’intermédiaire de son ancien co- détenu qui a collaboré avec un membre du parti au pouvoir. Ce dernier a menti sur son identité à Bonfils Migabo et s’est fait passer  pour un agent de transmission d’un officier de l’armée burundaise. Nos sources révèlent que cette personne est le nommé Bélier Nteziryayo, membre du parti CNDD-FDD et travailleur à la permanence nationale de ce parti. Ce dernier est également accusé par nos sources d’avoir menti à d’autres personnes qui ont fini par être enlevées par des agents des services secrets. Le numéro de téléphone utilisé par ce prétendu agent de transmission d’un officier de l’armée burundaise est le 68765441 et habite au quartier Kajiji de la zone Kanyosha en Mairie de Bujumbura, affirment toujours nos sources.

La rédaction de la RPA a téléphoné Bélier Nteziryayo pour entendre sa réaction sur les accusations portées contre lui mais il n’a pas répondu à l’appel.

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