La vaccination freine la malaria chez les enfants de moins de cinq ans à Cibitoke
Par : Landry Ingabire
Les chiffres des enfants de moins de cinq ans touchés par la malaria connaissent une baisse dans le district sanitaire de Cibitoke. Cette évolution positive est attribuée au programme de prévention mis en place par Médecins Sans Frontières.
La malaria reste l’une des principales causes de décès chez les jeunes enfants au Burundi. Selon MSF, la diminution observée dans le district sanitaire de Cibitoke résulte d’un programme combinant vaccination, distribution de médicaments préventifs et moustiquaires imprégnées d’insecticide. Lancé il y a un an, ce programme s’est depuis étendu à vingt centres de santé à travers le pays.
Au cours des trois derniers mois de l’année dernière, 496 enfants se sont rendus à l’hôpital pour faire la consultation pour la malaria, contre 293 pour la même période cette année. Le nombre total de consultations a également diminué de 23 %, passant de 11 710 à 9 046 sur la même période, selon un communiqué de MSF publié le 12 de ce mois.
Les facteurs favorisant l’apparition de la malaria au Burundi sont multiples, notamment les changements climatiques, l’environnement et des conditions de vie précaires. L’objectif du programme est de montrer au gouvernement burundais et à la communauté internationale comment prévenir cette maladie qui continue de coûter la vie à de nombreux enfants de moins de cinq ans.

