La circulation incontrôlée des personnes entrant ou sortant dans les différents camps de réfugiés est l’un des facteurs qui risque de favoriser la propagation de la covid-19. Toutefois, les gestes barrières contre cette pandémie sont jusque-là respectés.
Le gouvernement Burundais ne peut en aucun cas transformer sa population en cobayes. C’est l’interprétation de ce que le ministre de la santé a dit ce mercredi 10 février aux députés pour justifier pourquoi le Burundi n’a pas commandé des vaccins contre la COVID-19. Selon le ministre Thaddée Ndikumana, son gouvernement attend les vaccins homologués par l’Organisation Mondiale de la santé.
Risque d’augmentation des cas de propagation de Covid-19 au Burundi. Le personnel de santé alerte que depuis un certain temps, le ministère de la santé a diminué le suivi et la prise en charge des cas positifs.
La mesure du port de masque obligatoire dans le transport en commun n’a pas duré longtemps en Mairie de Bujumbura. Le constat est que, à part certains bureaux qui obligent les demandeurs de services de porter les masques avant d’entrer, dans d’autres endroits il s’observe un relâchement.
- Les burundais réfugiés à Nduta privés de soins de santé
- Des militaires et policiers abandonnés à leur sort pour avoir contracté la Covid-19
- Manque criant de matériel de protection pour le personnel soignant de différents centres de dépistage de la Covid-19
- Les malades mentaux privés de de leurs médicaments