
En cette Journée internationale des malades du 11 février, les réfugiés burundais du camp de Nakivale en Ouganda lancent un cri d'alarme concernant leurs conditions de santé alarmantes. Confrontés à des difficultés croissantes pour accéder aux soins, ils dénoncent particulièrement la pénurie de médicaments qui met leur vie en danger.
Les témoignages recueillis auprès des réfugiés révèlent une situation préoccupante. L'un d'eux explique : « Pour ce qui est du secteur de la santé, nous avons beaucoup de problèmes. Si tu es malade, tu peux passer toute la journée dans l'attente de l'obtention de médicaments. Et là aussi, on te donne 3 ou 5 comprimés de paracétamol. »
La situation est particulièrement critique pour les enfants atteints de maladies chroniques, qui ne reçoivent pas suffisamment de médicaments pour traiter efficacement leurs conditions.
Cette pénurie de soins et de médicaments a déjà eu des conséquences tragiques. Selon les témoignages, des décès ont été enregistrés suite au manque de soins de santé adéquats. Un réfugié rapporte : « Parfois on nous dit que du fait que les médicaments à prendre sont chers, qu'on doit les acheter nous-même à la pharmacie. Mais compte tenu de nos faibles revenus, ce n'est pas tous les réfugiés qui sont capables de les acheter. »
Ces réfugiés burundais du camp de Nakivale lancent un appel pressant au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR). Ils demandent que des mesures urgentes soient prises pour garantir l'accès à des soins de santé appropriés pour tous les résidents du camp.