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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Journée mondiale des malades : un cri du cœur des réfugiés burundais de Nakivale en quête de soins

Journée mondiale des malades : un cri du cœur des réfugiés burundais de Nakivale en quête de soins

En cette Journée internationale des malades du 11 février, les réfugiés burundais du camp de Nakivale en Ouganda lancent un cri d'alarme concernant leurs conditions de santé alarmantes. Confrontés à des difficultés croissantes pour accéder aux soins, ils dénoncent particulièrement la pénurie de médicaments qui met leur vie en danger.

Les témoignages recueillis auprès des réfugiés révèlent une situation préoccupante. L'un d'eux explique : « Pour ce qui est du secteur de la santé, nous avons beaucoup de problèmes. Si tu es malade, tu peux passer toute la journée dans l'attente de l'obtention de médicaments. Et là aussi, on te donne 3 ou 5 comprimés de paracétamol. »

La situation est particulièrement critique pour les enfants atteints de maladies chroniques, qui ne reçoivent pas suffisamment de médicaments pour traiter efficacement leurs conditions.

Cette pénurie de soins et de médicaments a déjà eu des conséquences tragiques. Selon les témoignages, des décès ont été enregistrés suite au manque de soins de santé adéquats. Un réfugié rapporte : « Parfois on nous dit que du fait que les médicaments à prendre sont chers, qu'on doit les acheter nous-même à la pharmacie. Mais compte tenu de nos faibles revenus, ce n'est pas tous les réfugiés qui sont capables de les acheter. »

Ces réfugiés burundais du camp de Nakivale lancent un appel pressant au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR). Ils demandent que des mesures urgentes soient prises pour garantir l'accès à des soins de santé appropriés pour tous les résidents du camp.

La Tanzanie confirme un cas de Marburg : Le gouvernement en alerte

La Tanzanie confirme un cas de Marburg : Le gouvernement en alerte

La République Unie de Tanzanie a officiellement déclaré la présence du virus de Marburg sur son territoire ce lundi 20 janvier 2025. Cette annonce fait suite à des tests de laboratoire confirmant un cas positif.

Lors d'une conférence de presse conjointe avec le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la Présidente tanzanienne Samia Suluhu a personnellement annoncé la nouvelle. Elle a précisé : « Des tests de laboratoire effectués au laboratoire mobile Kabaile à Kagera et confirmés plus tard à Dar-es-Salaam ont identifié un patient comme étant infecté par le virus de Marburg. Les autres cas suspects ont été testés négatifs. »

La Présidente a rappelé que ce n'était pas la première apparition du virus en Tanzanie, faisant référence à une précédente épidémie en mars 2023.

Cette déclaration intervient après que l'OMS a signalé, le 14 janvier 2025, une maladie aux symptômes similaires à ceux du Marburg, ayant causé huit décès. Les autorités sanitaires tanzaniennes avaient initialement contesté cette information, affirmant que les tests préliminaires étaient négatifs.

L'OMS avait recommandé aux pays limitrophes, dont le Burundi, de mettre en place des mesures de protection pour prévenir la propagation du virus. Cependant, des habitants de la province de Muyinga au Burundi, frontalière avec la Tanzanie, ont rapporté que la sensibilisation aux mesures barrières était presque inexistante dans leur région.

 

 

Burundi : La menace mortelle du virus Marburg frappe aux portes du pays

Burundi : La menace mortelle du virus Marburg frappe aux portes du pays

Le Burundi se mobilise face à l'épidémie de fièvre hémorragique à virus Marburg déclarée en Tanzanie voisine. Le ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida a lancé une alerte nationale le 23 janvier 2025, appelant à une vigilance accrue, particulièrement dans les provinces frontalières avec la Tanzanie.

La ministre Lydwine Baradahana souligne la gravité de la situation, rappelant que cette maladie, avec un taux de mortalité atteignant 90%, se propage rapidement. Les symptômes sont particulièrement alarmants, combinant fièvre élevée, maux de tête sévères, fatigue extrême, douleurs musculaires, mal de gorge, saignements, vomissements et diarrhées.

La transmission du virus se fait principalement par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, par l'intermédiaire d'objets contaminés ou par manipulation d'animaux sauvages qui constituent les principaux réservoirs du virus.

Face à cette menace imminente, le gouvernement burundais a déployé un dispositif préventif complet. L’autorité sanitaire a parlé d’un renforcement des contrôles aux frontières terrestres, aériennes et maritimes, la mise en place un laboratoire mobile et positionné des kits de prévention dans les établissements de santé à haut risque.

La population est appelée à une mobilisation totale. Les citoyens doivent maintenir une hygiène irréprochable, signaler tout voyageur revenant d'une zone épidémique, consulter immédiatement en cas de symptômes suspects et éviter tout contact à risque. Les personnes ayant séjourné dans une zone d'épidémie sont invitées à rester à domicile et à contacter le numéro gratuit 109.

La ministre Baradahana a tenu à rassurer la population, affirmant que son ministère est en "alerte maximale" et que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour prévenir et gérer d'éventuels cas.

La Tanzanie a déclaré l'épidémie le 20 janvier 2025, avec des cas détectés à proximité de la frontière burundaise.

Tanzanie : Une épidémie fait 8 victimes, l'OMS craint le Marburg et une propagation régionale

Tanzanie : Une épidémie fait 8 victimes, l'OMS craint le Marburg et une propagation régionale

Une épidémie présumée du virus de Marburg a tué huit personnes dans la région de Kagera en Tanzanie. L'Organisation mondiale de la Santé prévient sur le risque de propagation dans les pays de la région, dont le Burundi.

Les 8 cas de décès liés à une épidémie présumée de virus de Marburg ont été signalés en Tanzanie le 11 janvier dernier, précisément à Biharamulo et Muleba, deux districts de la région de Kagera.

Le risque de propagation régionale de cette maladie est considéré comme élevé, selon l’OMS, en raison de la situation stratégique de la région de Kagera en tant que plaque tournante du transit, avec d'importants mouvements transfrontaliers de population vers le Rwanda, l'Ouganda, le Burundi et la République démocratique du Congo.

Certains des cas suspects se trouveraient dans des districts proches des frontières internationales, ce qui met en évidence le potentiel de propagation dans les pays voisins. Selon l’OMS, les personnes décédées présentaient des symptômes de la maladie à virus de Marburg, notamment les maux de tête, une forte fièvre, les maux de dos, la diarrhée, les vomissements avec du sang et le saignement des orifices.

L’Organisation mondiale de la Santé signale que des échantillons de deux patients ont été prélevés et analysés par le laboratoire national de santé publique en Tanzanie et que les résultats étaient en attente de confirmation officielle. L’OMS conseille d’éviter le contact direct ou étroit avec des patients infectés, en particulier avec leurs liquides organiques. L’OMS ajoute que les personnes suspectées ou confirmées de Maladie à Virus de Marburg doivent immédiatement se faire soigner dans des établissements de santé et être isolées dans un centre de traitement désigné pour bénéficier de soins précoces et éviter la transmission à domicile.

 

 

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