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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Épidémie de Mpox au Burundi : Une réponse insuffisante face à une propagation rapide

Épidémie de Mpox au Burundi : Une réponse insuffisante face à une propagation rapide

L'épidémie de Mpox (variole du singe) au Burundi prend une ampleur inquiétante, avec 600 cas confirmés depuis le premier signalement le 25 juillet 2024. Malgré cette progression alarmante, la réponse des autorités et la sensibilisation du public restent largement insuffisantes.

Selon les données de l'UNICEF, l'épidémie a connu une augmentation fulgurante de 40% en seulement trois semaines. Les enfants et les adolescents sont particulièrement touchés, représentant près de 60% des cas, dont 21% concernent des enfants de moins de 5 ans.

Paradoxalement, la communication autour de cette maladie hautement contagieuse demeure limitée. Polycarpe Ndayikeza, porte-parole du ministère de la Santé, a récemment déclaré qu'il n'était pas encore nécessaire d'introduire un vaccin contre le Mpox dans le pays, une position qui soulève des interrogations face à la propagation rapide de l'épidémie.

Dans les lieux publics, l'absence de mesures préventives est flagrante. Les gestes barrières sont largement ignorés, et les dispositifs de lavage des mains sont rares. Cette négligence s'observe dans les écoles, les marchés, les lieux de culte et autres espaces de rassemblement, où les contacts physiques restent fréquents.

La situation est exacerbée par la pénurie de carburant, qui entraîne une surpopulation dans les transports publics, augmentant ainsi les risques de transmission.

Malgré les appels du président Evariste Ndayishimiye au respect des mesures préventives, l'engagement des autorités locales reste faible. Le gouvernement a validé un plan national de riposte d'un coût estimé à 42 milliards de francs burundais (environ 14 millions de dollars), s'appuyant sur sept piliers stratégiques. Le ministère de la Santé affirme bénéficier du soutien de partenaires internationaux tels que l'OMS, l'UNICEF et MSF.

Cependant, le contraste entre l'ampleur de l'épidémie et la réponse actuelle soulève des inquiétudes quant à la capacité du Burundi à contenir efficacement la propagation du Mpox, mettant en lumière la nécessité d'une action plus vigoureuse et coordonnée.

 

Mpox : L’EAC décide de déployer les experts pour aider le Burundi et la RDC

Mpox : L’EAC décide de déployer les experts pour aider le Burundi et la RDC

Pour lutter efficacement contre la variole simienne, la Communauté est-Africaine déploiera bientôt des équipes d'experts au Burundi et en République Démocratique du Congo. Les agents de santé et certains représentants des communautés obtiendront des formations et des équipements y relatifs selon l'EAC.

Il s’agit de trois déploiements d’experts en matière d’urgence de l’EAC et une équipe allemande de préparation aux épidémies au cours des six premiers mois pour soutenir le Burundi et la République Démocratique du Congo à lutter contre la variole simienne. Selon la Communauté est-africaine, c’est un déploiement qui s’appuie sur une mission initiale en juin dernier, axée sur les mesures de prévention et de contrôle des infections pour répondre aux épidémies d’Ebola et de Mpox, qui a mis en évidence les besoins critiques en matière de formations et les déficits d’approvisionnement en produits de prévention et de contrôle d’infection pour les établissements de santé au niveau régional.

Au cours des prochains déploiements, les experts dispenseront une formation essentielle sur les mesures de prévention et de contrôle des infections, ainsi que sur les stratégies de communication des risques et le diagnostic en laboratoire, afin de renforcer les capacités de réponse des agents de santé et des communautés locales aux épidémies de Mpox.

Selon l’East African Community, ces efforts permettront également de remédier aux pénuries de fournitures médicales essentielles et d’équipements de protection individuelle, garantissant ainsi la bonne préparation des communautés et des prestataires de soins de santé pour gérer l’épidémie.

L'épidémie actuelle de Mpox, initialement signalée dans l'est de la RDC, s'est depuis propagée au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda, rappelle l’EAC.

Gitega : L'hôpital régional submergé par l'épidémie de variole du singe

Gitega : L'hôpital régional submergé par l'épidémie de variole du singe

L'hôpital régional de Gitega fait face à une situation alarmante dans sa gestion de l'épidémie de variole du singe. Les patients hospitalisés signalent une pénurie critique de médicaments, alors que le nombre de cas ne cesse d'augmenter, mettant à rude épreuve les capacités de l'établissement.

Selon des sources internes, la situation s'aggrave de jour en jour. « Certains malades n'ont pas reçu de traitement depuis trois jours en raison du manque de médicaments, notamment de comprimés et d'autres dispositifs médicaux essentiels », révèle un patient sous couvert d'anonymat. Cette pénurie compromet sérieusement la qualité des soins prodigués aux personnes atteintes.

Face à l'afflux croissant de patients, l'hôpital est contraint de prendre des mesures drastiques. Les lits sont rapprochés pour accueillir les nouveaux arrivants, et certains malades sont renvoyés chez eux avant leur complète guérison pour libérer des places. Cette situation soulève des inquiétudes quant à la propagation potentielle de la maladie au sein de la communauté.

Plus préoccupant encore, les restrictions sur les visites ont été assouplies. « On n'interdit plus les visites. Les malades reçoivent des repas, mais les visiteurs extérieurs peuvent désormais les rencontrer, ce qui pourrait faciliter la propagation de la maladie », s'alarme notre source.

Les patients atteints de la variole du singe à l'hôpital régional de Gitega lancent un appel urgent à la direction de l'établissement et au ministère de la Santé. Ils demandent une mobilisation immédiate pour enrayer la propagation de l'épidémie et améliorer les conditions de prise en charge.

 Pénurie d'eau potable à l'hôpital Gloria de Ngozi : une situation alarmante

Pénurie d'eau potable à l'hôpital Gloria de Ngozi : une situation alarmante

L'hôpital Gloria de Ngozi fait face à une grave pénurie d'eau potable, suscitant de vives inquiétudes parmi les patients et leurs accompagnants. Cette situation, qui s'inscrit dans un contexte plus large de manque d'eau dans toute la ville de Ngozi, pose de sérieux problèmes d'hygiène et de santé publique.

Le manque d'eau potable a des conséquences directes sur les conditions sanitaires de l'établissement. Les toilettes sont dans un état déplorable, visiblement pleines et non entretenues. Les accompagnants sont contraints de quitter l'enceinte de l'hôpital pour leurs besoins naturels, parfois parcourant de longues distances. L'hygiène de base, cruciale en milieu hospitalier, ne peut être assurée correctement.

Cette situation préoccupante engendre des craintes légitimes. Les patients et leurs proches redoutent la propagation de maladies liées au manque d'hygiène, notamment le choléra. Les visiteurs se voient obligés d'apporter leur propre eau pour éviter la transmission de microbes.

 Une crise qui dépasse le cadre hospitalier

La pénurie d'eau affecte l'ensemble de la ville de Ngozi. Les habitants sont contraints de s'approvisionner dans des marais, faute d'alternatives. Un manque d'information sur l'origine et la durée de cette pénurie est déploré.

La population de Ngozi exprime son mécontentement envers les autorités provinciales et la REGIDESO (Régie de Distribution d'Eau et d'Électricité) pour leur incapacité à résoudre rapidement ce problème.

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