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 Bujumbura Mairie: Les affiliés de la MFP privés de médicaments essentiels

Bujumbura Mairie: Les affiliés de la MFP privés de médicaments essentiels

Les affiliés de la Mutuelle de la Fonction Publique (MFP) à Bujumbura se trouvent dans une situation préoccupante en raison de l'accès limité aux médicaments prescrits. Malgré les ordonnances médicales, de nombreuses pharmacies refusent de délivrer les médicaments nécessaires aux patients couverts par la mutuelle.

Les affiliés rapportent qu'ils sont souvent informés que les médicaments ne sont pas disponibles, même lorsque ce n'est pas le cas. Un affilié a confié : « Même quand tu es hospitalisé et qu’on te prescrit des médicaments, on te dit qu’ils ne sont pas disponibles si tu utilises la mutuelle. Tu les obtiens seulement si tu acceptes de les acheter à cent pour cent. »

Selon certaines sources au sein des pharmacies collaborant avec la MFP, le gouvernement aurait accumulé une dette importante envers elles, ce qui incite ces dernières à ne plus fournir de médicaments aux affiliés. Cette situation perdure depuis longtemps, et ni le gouvernement ni le parlement n'ont encore proposé de solution pour remédier à ce problème.

Les affiliés, désespérés, appellent le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour résoudre cette crise. L'un d'eux a exprimé : « Nous demandons au gouvernement de tout faire pour que les affiliés de la mutuelle trouvent facilement les médicaments, comme c’est mentionné dans les accords entre l’État et son personnel. Que le gouvernement prenne au sérieux ce problème surtout que c’est notre droit d’avoir les médicaments. »

Cordaid lance un projet pour soutenir les victimes du changement climatique au Burundi

Cordaid lance un projet pour soutenir les victimes du changement climatique au Burundi

L'organisation non gouvernementale Cordaid a récemment initié un programme innovant appelé "Green PBF" (Financement Basé sur la Performance Vert) visant à aider les populations affectées par le changement climatique au Burundi. Ce projet, d'une durée de trois ans, se concentrera principalement sur l'amélioration des soins de santé dans les zones touchées.

Le programme Green PBF a pour objectif de renforcer la résilience des établissements de santé face aux défis posés par le changement climatique. Il sera mis en œuvre en étroite collaboration avec le Ministère burundais de la Santé publique et couvrira 33 districts sanitaires.

La province Gitega, plus précisément la commune de Mutaho, a été choisie comme zone pilote pour le lancement du projet. Cordaid utilisera l'approche du financement basé sur la performance, une méthode qui a déjà fait ses preuves dans le secteur de la santé.

Selon Cordaid, les établissements de santé constituent souvent le premier et le dernier recours pour les personnes touchées par les catastrophes climatiques. Le projet vise à garantir que ces structures puissent continuer à fournir des soins de base essentiels à la population, malgré l'augmentation de la demande due aux impacts du changement climatique.

En effet, les établissements de santé au Burundi, déjà surchargés, font face à un nombre croissant de patients en raison des déplacements de population et des problèmes sanitaires liés au changement climatique, tels que les épidémies de choléra causées par le manque d'hygiène.

Si le projet Green PBF atteint ses objectifs, il devrait contribuer significativement à l'amélioration du système de santé burundais. Cela est particulièrement crucial étant donné que de nombreuses infrastructures sanitaires ont été endommagées ou détruites par les effets du changement climatique.

 

 

Gitega : La population alerte sur les conséquences néfastes de la variole simienne

Gitega : La population alerte sur les conséquences néfastes de la variole simienne

Certains habitants de la ville de Gitega signalent que l'effectif des cas de variole simienne ne cesse d'augmenter dans différents quartiers. Selon la population, cette épidémie provoque des problèmes d'ordre socio-économique au sein des familles affectées et des communautés.

Un habitant de la ville de Gitega (la capitale politique) dit qu’il n’a rien cultivé cette saison parce qu’il subissait des traitements liés à la variole simienne. Aujourd’hui, il est guéri, mais l’économie de la famille est aux abois. « Je demande au gouvernement d’aider les familles qui ont été secouées par cette maladie. Je n’aurai pas de récoltes parce que je n’ai rien semé cette saison et la situation de précarité peut durer longtemps. Je demande au ministère de la Solidarité et aux autres bienfaiteurs de nous donner des capitaux pour que nous puissions survivre. »

Même au sein de la communauté, les familles qui ont été touchées par la variole simienne sont écartées, selon cet habitant de Gitega. « Je demande au gouvernement d’organiser des sensibilisations à grande échelle pour que la population comprenne que la variole simienne est une maladie curable et qu’il ne faut pas se méfier des personnes qui l’ont attrapée dans le passé. Une femme peut suspecter son mari d'avoir attrapé la variole simienne à travers des relations sexuelles avec une autre personne. Un homme aussi peut suspecter sa femme. Cela perturbe les relations du couple. »

Selon certains habitants de la ville de Gitega, les quartiers les plus touchés par la maladie, c'est notamment Yoba, Magarama et Nyamugari communément appelé quartier Swahili.

Dans les quartiers Yoba et Karera, certains élèves ont abandonné l’école à cause du Mpox, selon un habitant de Gitega. « Certains élèves ont abandonné l’école après avoir attrapé cette maladie dans les quartiers de Yoba et Karera. Je connais trois élèves de Yoba et un de Karera qui ont abandonné l’école. »

Les habitants de la ville de Gitega signalent également que les mesures barrières comme le lavage des mains avec l’eau propre et le savon ne sont pas du tout respectées dans des lieux de grands rassemblements.

Dans leur rapport sorti ce lundi 18 novembre, les Centres de contrôle et de prévention des maladies en Afrique précisent que les cas confirmés de Mpox au Burundi s’élèvent actuellement à 1834. Sur 49 districts de santé, 44 sont touchés, et les enfants de moins de 15 ans représentent à peu près 45 pourcent des cas confirmés selon le même rapport.

Centre Neuro-Psychiatrique de Kamenge : Les patients privés de médicaments

Centre Neuro-Psychiatrique de Kamenge : Les patients privés de médicaments

Le Centre Neuro-Psychiatrique de Kamenge (CNPK), situé dans la zone Gihosha à Bujumbura, fait face à une crise majeure. Depuis deux mois, de nombreux patients ne reçoivent plus de traitement en raison d'une dette importante du ministère de la Solidarité envers l'établissement.

La direction du CNPK a informé les familles des patients que, faute de paiement des arriérés par le ministère, aucun patient ne sera autorisé à quitter l'hôpital. Cette situation met en péril la santé des malades et suscite l'inquiétude des proches. Un parent témoigne : « C'est une honte pour le Burundi. Les patients guéris sont gardés comme prisonniers si le ministère ne paie pas. »

Actuellement, l'hôpital exige désormais un paiement en espèces avant tout traitement. Les documents du ministère de la Solidarité ne sont plus acceptés, obligeant les familles à assumer l'intégralité des coûts. Cette situation est particulièrement préoccupante pour les familles aux ressources limitées, certains médicaments comme l'Haldol coûtant jusqu'à 115 000 francs burundais.

 Démarches infructueuses auprès du ministère

Les familles se sont rendues ce lundi, 11 novembre, au ministère de la Solidarité pour solliciter de l'aide, mais sans succès. Le ministère a déclaré ne pas avoir les moyens d'intervenir en raison de ses dettes envers le CNPK. Un parent déplore : « C'est une honte. Il y a des grognes et des pleurs partout. Imaginez ceux qui viennent de l'intérieur du pays avec des ordonnances, on leur dit de tout payer eux-mêmes. »

Le ministère a évoqué la possibilité de ne prendre en charge que les patients hospitalisés en septembre, laissant les autres familles dans l'incertitude. Cette crise survient dans un contexte d'augmentation du nombre de patients atteints de troubles mentaux au CNPK et dans le pays, exacerbée par les difficultés que traverse le Burundi.

La rédaction n'a pas encore pu obtenir de commentaires du ministère de la Solidarité pour clarifier la situation.

 

 

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