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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Burundi : Envolée des cas de Mpox

Burundi : Envolée des cas de Mpox

L’épidémie  de  la variole de singe continue de gagner du terrain à  travers le  Burundi. A l’heure actuelle,  aucune des provinces du pays n’est épargnée. Le report du ministère de la santé montre qu’au 16 août, les cas confirmés étaient de 142. Bujumbura, la capitale économique, fait partie des provinces les  plus affectées.

Sur  49 districts sanitaires constituant  la carte sanitaire du Burundi, le rapport du ministère de la santé produit  vendredi dernier, le 16 août, montre que 26 districts sanitaires avaient connu au moins un cas de Mpox à cette date. Les 18 provinces du Burundi ont chacune enregistré un cas de Mpox.

Selon ce rapport du ministère de la santé, 142 cas  de cette épidémie avaient été déclarés à la date du 16 août. 118 cas étaient encore actifs, ce qui veut dire que 24 cas avaient été traités et guéris puisque le rapport ne signale  aucun cas de  décès   suite  à la maladie, déclarée urgence sanitaire internationale par l’OMS.

 Bujumbura la capitale économique, connait   beaucoup de cas de la variole du singe. A elle seule, elle  enregistre 72 cas  concentrés  au nord  dont 50 cas, dans la  zone Kamenge.

Le Burundi a déclaré en date du 25 juillet 2024 l’épidémie de Mpox. Ce qui est évident, tous les cas suspects n’ont pas été analysés. Sur le Cumul 499 cas suspects, 333 ont été testés. Les tranches d’âge les plus touchées sont celles de 0 à 5 ans, de 11 à 20 ans et  de 21 à 30 ans avec respectivement des proportions de 60.3 %,  42.6% et 38.2%, d’après toujours le rapport du ministère de la santé.

RDC : Le camp de transit des demandeurs d’asile burundais atteint par la variole du singe

RDC : Le camp de transit des demandeurs d’asile burundais atteint par la variole du singe

Le camp de transit  des Burundais,  demandeurs d’asile  à Sange en RDC est menacé  par la variole du  singe. Hébergeant  plus de 1200 Burundais, ce camp de transit est pris comme le foyer  de cette épidémie dans  cette localité de Sange.

 

Ce jeudi 15 août 2024, plusieurs cas de variole du singe ont été signalés  à l'hôpital central de Sange dans la plaine de la Ruzizi, province de sud Kivu en République Démocratique du Congo. La majeure partie des malades étaient des demandeurs d'asile burundais du camp de transit de Sange. C'est ce camp de transit qui est pris pour épicentre de cette maladie, selon nos sources au sein de la société civile au Sud Kivu. D’après ces sources, les cas de la maladie  ont commencé à augmenter dans cette région depuis fin juillet. Le camp de transit des demandeurs d'asile burundais n'a pas été épargné. Ce qui inquiète plus la société civile,  c'est l'inertie des administratifs. Aucune action n'a été entreprise pour freiner la propagation. Il n’y a même pas de centre  des cas déjà déclarés positifs.

La situation  risque d'être catastrophique dans ce camp de transit. Il héberge plus de 1200 demandeurs d'asile burundais qui vivent dans la promiscuité. Et la propagation de la maladie jusqu’au Burundi est très facile. Quelqu’un en provenance de Sange  pourrait joindre  directement la localité de Gasenyi en commune Buganda de la  province Cibitoke après avoir traversé la rivière Rusizi. Même si la frontière entre le Burundi et la RDC via la Rusizi est officiellement fermé depuis  la période de la pandémie de covid 19, des trafics frauduleux demeurent. Des Burundais font des va-et-vient au quotidien vers la RDC, les Congolais de même.

L'OMS déclare la Mpox urgence sanitaire internationale

L'OMS déclare la Mpox urgence sanitaire internationale

L'Organisation Mondiale de la Santé a déclaré la variole du singe urgence sanitaire internationale. Dans une conférence de presse de ce mercredi, le patron de cette agence onusienne a dit qu'une action internationale était nécessaire pour éradiquer cette épidémie.

 Il s'agit d'une action internationale coordonnée pour sauver des vies que le Directeur Général de l'OMS a évoquée lors de la conférence de presse de ce mercredi, 15  août 2024, lorsqu'il a déclaré que la variole du singe constituait une urgence sanitaire internationale. « Aujourd'hui, le comité d’urgence s'est réuni et m'a dit que selon son point de vue, la situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale. J'ai accepté ce conseil. »

 Selon le Docteur Tedros Adhanom, la propagation rapide de la variole du singe en République Démocratique du Congo et la notification de cas dans plusieurs pays voisins sont préoccupantes. Originaire d'Afrique, la variole du singe y a été négligée avant de provoquer une épidémie mondiale en 2022. Il faut maintenant agir de manière décisive pour éviter que l'histoire ne se répète, a prévenu, de son côté, le président du comité d'urgence, le professeur Dimie Ogoina.

En plus de la collaboration avec les pays et les fabricants de vaccins pour d’éventuels dons de vaccins, l'OMS prévoit un besoin de financement immédiat d'un montant initial de 15 millions de dollars américains pour appuyer les activités de surveillance, de préparation et de riposte contre la variole du singe.

La variole du singe déclarée urgence de santé publique par l’agence de santé de l’Union Africaine

L'agence de santé de l'Union Africaine a déclaré, ce mardi, que la variole du singe était une urgence de santé publique. Cette agence demande aux partenaires internationaux de ne plus ignorer le continent africain.

En déclarant la variole du singe urgence de santé publique ce mardi 14 août 2024, l’ensemble des centres de contrôle et de prévention des maladies en Afrique exhorte les partenaires internationaux à apporter le soutien nécessaire aux Etats africains. L’agence de santé de l’Union Africaine rappelle qu’entre mai 2022 et juillet 2023, cette maladie a été déclarée urgence de santé publique de portée internationale par l’OMS mais que l’Afrique n’a pas reçu le soutien dont elle avait urgemment besoin pendant cette période. Alors que les cas mondiaux commençaient à diminuer, l’escalade des chiffres en Afrique a été largement ignorée, ajoute l’agence panafricaine.  

Dans son communiqué de presse de ce mardi, l’agence de santé de l’Union Africaine indique qu’au moins 13 pays africains, dont des pays non touchés auparavant comme le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, ont signalé des épidémies de variole du singe. Selon le communiqué, jusqu’à présent en 2024, ces pays ont confirmé plus de 2 800 cas et plus de 500 décès, principalement en République Démocratique du Congo.

Cette déclaration de l’urgence sanitaire permettra de mobiliser des ressources dans les pays touchés, de débloquer des financements essentiels, de renforcer la communication des risques et l’engagement communautaire, de stimuler les efforts de surveillance et de tests en laboratoire et d’améliorer les capacités des ressources humaines pour répondre efficacement à la variole du singe de la même manière.

Il n’est pas nécessaire d’imposer des restrictions de voyage pour le moment selon le directeur général de l’agence de santé de l’Union Africaine, Docteur Jean Kaseya. Il explique que la déclaration de la variole du singe comme urgence de santé publique permet de forger de nouveaux partenariats, de renforcer les systèmes de santé, d’éduquer les communautés et de fournir les interventions vitales où elles sont le plus nécessaire en Afrique.

Les centres de prévention et de contrôle des maladies en Afrique précisent aussi qu’ils ont signé des accords avec des agences européennes pour fournir plus de 215 mille doses de vaccin qui seront distribués équitablement en donnant la priorité aux besoins locaux dans les Etats membres touchés.

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