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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Gitega : Le CDS Bukinga sans eau potable depuis  dix ans

Gitega : Le CDS Bukinga sans eau potable depuis dix ans

Le centre de santé de Bukinga de la commune Giheta en province Gitega n’est pas alimenté en eau potable depuis 10 ans. Les habitants des environs de cet établissement sanitaire s’inquiètent beaucoup et craignent d’attraper des maladies surtout en cette période d’épidémie de Mpox.

Depuis l’an 2014, ce centre de santé de Bukinga avait déjà des difficultés d’accès à l’eau potable, car la source de l’eau est très éloignée et le réseau d’adduction d’eau n’est pas renouvelé depuis plusieurs années.

Arrivé sur ce centre de santé, l’on est accueilli par des odeurs dégoûtantes dues au manque d’hygiène et notamment dans les latrines.  La population environnante indique qu’elle s’est confiée aux différentes autorités sanitaires concernées par cette question, mais qu’aucune solution n’a été trouvée.

Après cette longue période d’attente, cette population interpelle actuellement le président de la République qui est également natif de la place, pour qu’il intervienne le plus tôt possible et que le centre de santé soit alimenté en eau potable, surtout en cette période de propagation de l’épidémie de la variole du singe.

Le chef de district sanitaire Gitega, Jean Damascène Bayubahe nous a fait savoir que l’équipe communale chargée d’eau est en train de résoudre cette question de manque d’eau potable sur la colline Bukinga.

 

 

La lutte contre le Mpox: Un chemin parsemé d’obstacles au Burundi

La lutte contre le Mpox: Un chemin parsemé d’obstacles au Burundi

Le   combat contre la propagation  de  Mpox   au Burundi  fait  face aux défis multiformes. Il s’agit entre autres du manque de kits de dépistage, de ressources pour différentes  actions nécessaires dans la lutte contre l’épidémie ainsi que d’une insuffisance d’eau potable surtout en mairie de Bujumbura.

Dans le  rapport de situation sur l’épidémie de la variole du singe, le ministère de la santé publique dit rencontrer des défis multiples et multiformes dans le combat contre la propagation de cette épidémie. Le rapport relève  la non implication de tous les districts sanitaires  dans la gestion des alertes et le traçage des contacts, le manque des kits de dépistage et l’absence de sensibilisation de la population sur les mesures préventives du Mpox.

Les autres  défis soulevés par le ministère de la santé sont l’indisponibilité des unités d’isolement dans les formations sanitaires,  les capacités des prestataires à tous les niveaux qui ne sont pas renforcées, les intrants pour la  prise en charge  et le matériel  essentiel pour la PCI (Prévention, Contrôle et Infections) qui ne sont pas disponibles. Le Burundi manque aussi de ressources pour l’investigation des alertes, il s’agit ici du personnel formé et des  ressources financières.

Le combat contre cette maladie, déclarée urgence sanitaire internationale par l’OMS, est également rendu difficile par l’insuffisance de l’eau dans la province de Bujumbura mairie ( la capitale économique), l’insuffisance de motivation des prestataires  sans oublier des  moyens de subsistances pour le personnel participant aux investigations et  l’identification de nouvelles souches de Mpox ainsi que  des moyens pour le suivi des patients traités à domicile.

La variole du singe a été déclarée  épidémie le 25 juillet 2024, toutes les provinces du Burundi enregistrent aujourd’hui au moins un cas de cette maladie.

Burundi –Mpox : Pas de surveillance  sur les frontières

Burundi –Mpox : Pas de surveillance sur les frontières

Le contrôle de mouvements sur  différentes frontières du Burundi n’est pas fait. Les usagers de ces frontières déplorent aussi que les mesures barrières ne soient pas appliquées. C’est uniquement à la frontière Burundo-Tanzanienne de Mugina en province Makamba, que  des  mesures  de prévention ont été arrêtées.

 Presqu’un mois après la déclaration par le ministère de la santé de l’épidémie Mpox au Burundi, aucune  mesure de surveillance de mouvements n’a été prise sur  la frontière Burundo-Congolaise se trouvant sur la Route Nationale Numéro quatre. Pourtant le  poste frontalier est très fréquenté et la RDC est le pays le plus affecté par la maladie, selon l’OMS.

 « Au poste frontalier de Gatumba, le flux  des passagers qui entrent  et sortent des deux pays est intense. Mais aucune mesure, ni structure sanitaire n’a été mise en place  pour lutter la variole de singe. » Déplore un des Burundais qui traversent régulièrement la frontière de Gatumba.

Pareil laxisme s’observe  à l’aéroport international Melchior Ndadaye de Bujumbura. Les entrées et les sorties des passagers se font normalement. Il y’a pas de poste de surveillance. Tout ce que l’on peut trouver par endroit dans cet  aéroport,  ce sont des  désinfectants, rien d’autre comme mesure barrière, souligne le personnel  qui se voit dans le risque et qui craint d’attraper le Mpox.

Au poste frontalier de Mugina, c’est en commune Mabanda de la province Makamba,  la frontière avec la Tanzanie, la situation est différente. Les usagers de ce poste signalent que la surveillance a été renforcée et que les mesures barrières y sont respectées. Le matériel  et les locaux utilisés  sont ceux du temps de covid 19.

 « C’est comme à l’époque de la covid-19. On a augmenté l’effectif d’agents de santé, on a aussi installé des points de lavage de mains. » Décrit un des usagers de cette frontière.

La situation est ainsi alors que  le plan de riposte récemment adopté par le ministère de la santé publique,  prévoit la surveillance et le contrôle de mouvements sur les frontières du pays.  En moins d’un mois, la maladie s’est déjà propagée dans tout le pays. Toutes les 18 provinces ont au moins un cas positif au Mpox.

L’OMS appelle à la vaccination contre le Mpox au Burundi

L’OMS appelle à la vaccination contre le Mpox au Burundi

La recrudescence de la variole du singe dans plusieurs pays d’Afrique a  poussé l’Organisation Mondiale de la Santé  OMS, à décréter une urgence de santé  publique de portée internationale du niveau le plus élevé. Comme publié ce lundi 19 août 2024  par les journaux Franceinfo et l’Agence France-Presse, la variole du singe est une menace surtout  pour cinq pays africains dont le Burundi.

Ces cinq pays les plus affectés par la maladie de la variole du singe en Afrique sont la République Démocratique du Congo, le Kenya, le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi. Et pour ces pays, l’OMS recommande de lancer des plans da vaccination dans les zones où sont apparus des cas de cette maladie, ont publié les journaux  Franceinfo et l’Agence France-Presse. L’OMS avait déjà pris une telle décision en 2022, lorsqu’une épidémie de Mpox s’était étendue à travers le monde. L’alerte avait été levée en mai 2023, mais, l’OMS avait rendu public des recommandations pour l’ensemble des pays, leur demandant en particulier de préparer des plans nationaux de lutte contre la maladie ou encore de maintenir des capacités de surveillance.

Ces recommandations sont toujours valables, mais l’OMS a fourni des recommandations supplémentaires destinés à ces cinq pays ci-haut cités : la RDC, le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, a fait savoir l’organisation. Comme mentionné  dans Franceinfo et AFP, la RDC espère recevoir les premières doses de vaccins contre l’épidémie de Mpox la semaine prochaine, un pays dans lequel cette maladie a déjà enregistré au moins 570 morts, selon les mêmes journaux.

L’OMS en appelle enfin  les pays concernés à renforcer les accords de collaboration transfrontalière, concernant surtout  la communication d’information aux  voyageurs et aux entreprises de transport, sur la gestion des cas suspects de cette maladie.

L’OMS a déclaré la variole du singe, urgence sanitaire internationale le 15 août dernier.

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