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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Une dette colossale du gouvernement paralyse les activités à l’hôpital Clinique Prince Louis Rwagasore

Une grosse dette qui s’élèverait à des milliards de francs burundais, c’est ce que le gouvernement doit à l’hôpital Clinique Prince Louis Rwagasore. Cette dette perturbe la réalisation de plusieurs activités à cet hôpital.

 Un montant de plus de trois milliards  deux cent millions de francs burundais  est la dette que le gouvernement doit à la Clinique Prince Louis Rwagasore. Notre  source à cette clinique  indique que ce montant s’est accumulé parce que le gouvernement tarde  à payer les factures  pour la gratuité  des soins pour les enfants  de moins de cinq ans, les femmes qui accouchent et les indigents.

« Le gouvernement a une part de responsabilité dans la crise financière de  cet hôpital. Ce dernier paie les salaires du personnel sauf un petit nombre ne dépassant même pas dix employés. Vous comprenez que le directeur doit d’abord trouver les salaires du personnel et va manquer de l’argent pour la réalisation de certaines activités », explique notre source.

Les mêmes informations précisent également que suite à cette somme colossale que le gouvernement doit à cette clinique, plusieurs activités, dont l’achat des médicaments, ne sont pas facilement réalisables. « Les hôpitaux qui enregistrent un tel manque à gagner ne peuvent pas réaliser  les projets prévus. Les  médicaments manquent, le remplacement  des objets endommagés est quasiment impossible.  L’hôpital doit contracter beaucoup de crédits.  Par exemple, La clinique doit une somme de quatre-vingt-treize millions à la CAMEBU. Tous ces problèmes arrivent parce que le gouvernement n’a pas payé ses dettes ».

Le personnel de la Clinique Prince Louis Rwagasore demande au gouvernement de payer la totalité de la dette qu’il doit à cette clinique pour que la qualité des soins soit améliorée.

Le Burundi se prépare à baliser le virus d’Ebola

Le ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida  appelle la population burundaise à se prévenir contre l’épidémie d’Ebola. Un appel  lancé  après l’apparition de cette épidémie en Ouganda depuis le mois de septembre dernier.

Le ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida, considérant les déplacements entre le Burundi et l’Ouganda via les voyages aériens et les frontières terrestres de la Tanzanie et du Rwanda, demande à la population burundaise et à tout résident au Burundi de se protéger contre l’épidémie d’Ebola. Dans un communiqué de ce lundi, ce ministère a rappelé les symptômes de cette maladie à  virus  d’Ebola. La fièvre, les maux de tête, douleurs et faiblesse musculaire, mal de gorge, diarrhée et vomissements et quelques fois la présence du sang dans les excréments et ligaments parodontal. 

Pour se protéger de cette maladie à virus d’Ebola, le ministère de la santé et la lutte contre le Sida demande aux habitants du Burundi de se laver régulièrement les mains à l’eau propre, d’éviter de toucher  les yeux et la bouche qui sont la porte d’entrée du virus de cette maladie, de ne pas toucher à des vomis de la personne  atteinte de cette épidémie et de ne pas également toucher le corps d’une personne dont on ignore la cause sa mort. Un autre point évoqué dans ce communiqué est de ne pas consommer des animaux sauvages, surtout ceux trouvés déjà morts.

Le ministère  de la santé publique et de la lutte contre le Sida a appelé, à travers le même communiqué, la population à collaborer avec les responsables du secteur  de la santé  dans cette lutte. Il a aussi donné un numéro vert  de 117 pour signaler toute personne qui présente les symptômes ci-haut cités. Pour rappel, les premiers cas d’Ebola ont été détectés en Ouganda depuis Septembre 2022.

La mauvaise gestion financière fait fuir les médecins à l’hôpital de Kirundo

Grognes au sein des patients de l'hôpital de Kirundo qui déplorent un manque criant de médecins généralistes à cette structure sanitaire. Cette population accuse les responsables de cet hôpital de mauvaise organisation et gestion des fonds.

 Au total, 7 médecins généralistes qui prestaient à l’hôpital de Kirundo ont quitté cet établissement sanitaire en moins d’un mois.  Selon les informations émanant du personnel dudit hôpital, les raisons avancées sont principalement la mauvaise organisation et gestion ainsi que l’absence des primes d’encouragement. « Ça fait des jours que les médecins viennent et repartent et les patients manquent souvent de soins. L’hôpital encaisse beaucoup d’argent étant donné que les médecins reçoivent des patients en provenance des districts de Kirundo, Busoni et Vumbi. Malgré cela, beaucoup de médecins se plaignent qu’ils ne reçoivent pas de primes et décident finalement de quitter l’hôpital », ajoutent nos sources. 

Le personnel de l’hôpital de Kirundo accuse le Docteur Serges Ndihokubwayo, directeur de cette structure sanitaire, d’être à l’origine de cette mauvaise organisation. Ils indiquent qu’actuellement deux médecins généralistes donnent à peine des soins aux malades. Une situation qui, selon eux, entraine une sursaturation des malades et même des décès.

« Les patients ont du mal à se faire soigner car ils sont tous consultés par deux médecins seulement. Il s’agit du Docteur Serges qui est le directeur de l’hôpital et un certain Ndori Guy, natif de la province Kirundo. Leur tâche n’est pas facile vu le nombre pléthorique des malades. Certains retournent à leurs domiciles sans se faire soigner du fait qu’ils n’ont pas assez de moyens pour aller dans des hôpitaux privés. Certains y ont même laissé la vie, surtout les enfants », s’indignent nos sources.

Pour le moment, bon nombre des patients sont obligés de se rendre dans la province de Ngozi ou ailleurs pour se faire soigner. Ainsi, le personnel de l’hôpital de Kirundo et les patients demandent la révocation du Docteur Serges Ndihokubwayo à la direction de cet hôpital.

L’allaitement maternel comme une alternative à la malnutrition aigüe.

Un apport alimentaire individuel inadéquat en matière de qualité  et de quantité est un des facteurs contributifs à malnutrition aigüe. Il semble se refléter dans la quasi-totalité des districts  sanitaires analysés notamment chez les enfants de moins de 2 ans. De plus, les maladies infantiles telles que le paludisme et les infections respiratoires ont des variations saisonnières qui semblent s’associer aux pics de malnutrition aiguë. Face à tout cela, l’allaitement est proposé comme facteur protecteur.

La petite soudure alimentaire de la  saison culturale B  explique l’apport alimentaire individuel inadéquat en matière de la diversité comme de la fréquence. Une situation qui a été  reportée  dans la quasi-totalité des districts analysés et  notamment chez les enfants de moins de 2 ans  en 2022,  peut-on lire dans le rapport de du Cadre Intégré de  Classification de  la Sécurité alimentaire,  IPC.

Entre autre facteurs, l’IPC  cite  les maladies infantiles telles que la fièvre due au paludisme et les infections respiratoires ayant  des variations saisonnières qui semblent s’associer aux pics de malnutrition aiguë. Seuls les cas de diarrhées semblent présenter une saisonnalité opposée à celle de la malnutrition. Les pics des diarrhées semblent être associés à la saison sèche entrainant probablement une diminution de l’accès à l’eau qui pourrait entrainer une diminution des pratiques d’hygiène,  déclare  l’   IPC dans son rapport. En plus,  la récente épidémie de la fièvre de la vallée du Rift   pourrait avoir des répercussions sur la sécurité alimentaire et la malnutrition aiguë, ajoute l’IPC.

Dans son rapport, l’IPC indique que le niveau de retard de croissance dans la plupart des districts sanitaires dépasse les niveaux de 30 à40%. Ainsi, plus d’un enfant sur trois souffre de la malnutrition chronique avec une plus grande vulnérabilité aux chocs et donc une augmentation du risque de développer des épisodes de malnutrition aiguë.

L’IPC  trouve l’allaitement comme facteur protecteur. Selon  l’IPC, les pratiques d’allaitement au Burundi montrent des taux relativement élevés .Ce qui montrerait que la dimension des bonnes pratiques d’allaitement semble de qualité chez les mères burundaises. Il  apprécie également  la couverture des campagnes de vaccination contre la rougeole, la supplémentation en vitamine A et le déparasitage. L’IPC  considère que  les données de routines ainsi que les données historiques des précédentes enquêtes montraient des taux de couverture supérieurs à 80%.

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