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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Cibitoke : Un bras de fer autour de la nomination du directeur du district sanitaire

Cibitoke : Un bras de fer autour de la nomination du directeur du district sanitaire

Le district sanitaire de Cibitoke  vient de passer près de deux mois sans dirigeant. Pourtant le ministre avait, il y a près de 2 semaines,  procédé à la nomination d’un directeur qui devrait remplacer le sortant .Une nomination qui se heurterait à une résistance d’un groupe de gens qui voudrait placer  le leur dans ce poste. Mais en attendant l’issu  de ce bras de fer, il y a paralysie de certains travaux au sein du district.

 Le 22 août cette année 2023, le ministre de la santé  a sorti une ordonnance ministérielle portant nomination des chefs des districts sanitaires  dans  tout le pays. Sur la liste des médecins nommés, se trouve le nom du Docteur Emile Ruzocimana  affecté à la direction du  district sanitaire de Cibitoke en province Cibitoke (nord-ouest du pays)  en remplacement du Docteur Célestin Ndayizeye. Ce dernier  a démissionné de ce poste depuis le début du mois de juillet cette année 2023. Il aurait été engagé par l’organisation mondiale de la santé OMS.

Nos sources à Cibitoke indiquent qu’il était prévu que Dr Emile Ruzocimana  entre dans ses fonctions  mardi dernier 29 août. La  prise des fonctions n’a finalement  pas eu lieu. Selon nos sources dans le secteur sanitaire en province Cibitoke, un groupe des gens qui ne voudraient pas voir Dr  Ruzocimana  occuper ce poste ferait  feu de tout bois pour placer dans ce poste un des leurs, le Dr  Egide Ndayishimiye d’après les mêmes sources. C’est ce groupe qui selon les mêmes informations,  tenterait de corrompre la ministre de la santé  pour qu’elle annule la nomination du Dr Emile Ruzocimana.

Dans l’entretemps,  des sources dans le district  sanitaire de Cibitoke signalent une paralysie de certaines activités qui devraient être effectuées par le médecin chef de district.

La rédaction de la RPA a voulu connaitre le point de vue de Jean Claude Habiyaremye médecin provincial  mais il  n’a pas voulu  s’exprimer sur les micros de la RPA. La rédaction n’a pas également pu avoir la réaction  de la ministre de la santé Dr Sylvie Nzeyimana.

Prison de Mpimba : Une maladie inconnue fait des morts

Prison de Mpimba : Une maladie inconnue fait des morts

Les détenus atteints d’une maladie non encore identifiée bénéficient des
traitements depuis ce mercredi à la prison centrale de Mpimba. Cette maladie, qui
aurait emporté quatre vies humaines, a provoqué l’évacuation de huit détenus.
Au total, 8 détenus ont été évacués ce mercredi pour être traités à l’extérieur de
la prison parce qu’ils étaient gravement malades selon les sources sur place.
Même si la maladie n’a pas encore été identifiée, les patients reçoivent
actuellement une combinaison Azithromycine et Coldiset selon nos sources.

Des médicaments contre la COVID-19

Selon les acteurs du secteur de la santé du Burundi et de l’extérieur du pays
contactés par la RPA, ces médicaments ont été utilisés pour des cas de COVID-19.
« L’azithromycine est le médicament que l’on a beaucoup utilisé en cas de
soupçon de COVID-19. On donne 2 cures à chaque patient. Quant au Coldiset,
c’est pour le traitement des symptômes de rhume, des problèmes bronchiques et
nasaux. C’est ça en gros. Mais, les médecins peuvent prescrire de différentes
façons suivant les consultations. »
La maladie en question a déjà fait 4 morts au bout d’une semaine seulement
selon nos sources à Mpimba. Elles précisent aussi que plus de 200 détenus ont
attrapé cette maladie qui se manifeste par la fièvre, la toux, des éruptions
cutanées, des écoulements nasaux et buccaux ainsi que le gonflement du visage.

Des réfugiés menacés par la faim dans les camps au Kenya

Des réfugiés menacés par la faim dans les camps au Kenya

Des milliers de réfugiés sont affectés par la malnutrition aiguë dans les camps au Kenya selon l'IRC. Cette organisation humanitaire indique que la situation est particulièrement grave chez les enfants dans ce pays qui héberge aussi les réfugiés burundais.

Les camps des réfugiés du Kenya les plus affectés par la malnutrition sont ceux de Kakuma et Dadaab. International Rescue Committee indique des milliers de personnes vulnérables, particulièrement les enfants, y sont affectés par un niveau alarmant de malnutrition aiguë et qu’ils ont besoin d’une assistance urgente.

En mai dernier, le nombre de patients admis pour la forme de malnutrition la plus mortelle avec d'autres complications a augmenté de près de 95 % dans le camp de réfugiés de Hagadera à Dadaab selon l’IRC. L’organisation signale que la sécheresse prolongée dans la Corne de l'Afrique a accru l'insécurité alimentaire, entraînant une augmentation des niveaux de malnutrition tant pour les réfugiés que pour la population kenyane en général.

 La saison des pluies au Kenya a également contribué à la vulnérabilité globale de la population, avec des pics de maladies, comme le paludisme, rapporte l’IRC. ‘’Les rations alimentaires ont été réduites à 80 % de leur quantité habituelle, ce qui a un impact significatif sur la sécurité alimentaire des réfugiés vivant au Kenya.’’ Selon cette organisation humanitaire, la malnutrition aiguë a des conséquences considérables, affectant non seulement le développement physique mais aussi les capacités cognitives. ‘’Sans une nutrition adéquate, les enfants sont plus vulnérables aux maladies, aux infections et aux problèmes de santé tout au long de la vie. En outre, la malnutrition aiguë compromet les chances des enfants de briser le cycle de la pauvreté, entravant leur potentiel de mener une vie épanouissante et de contribuer à leurs communautés.’’

Le directeur national de l'IRC au Kenya Mohammed el Montassir a ainsi appelé les gouvernements, les donateurs et la communauté internationale  ‘’à se joindre à eux pour lutter contre la malnutrition et offrir un avenir meilleur à ces enfants en adoptant le protocole simplifié de traitement et en utilisant des agents de santé communautaires pour apporter un traitement directement aux communautés dans le besoin.’’

Jusqu’à la fin du mois de mars de l’année en cours, le Kenya hébergeait près de 600 mille réfugiés. La localité de Turkana où sont situés les camps de Kakuma et Kalobeyei totalise près de 260 mille réfugiés dont environ 20 mille Burundais.

 

Hôpital Roi Khaled : les activités perturbées par le départ des spécialistes et l’insuffisance des matériels

Hôpital Roi Khaled : les activités perturbées par le départ des spécialistes et l’insuffisance des matériels

Les employés du Centre Hospitalo-Universitaire de Kamenge, situé dans la
commune Ntahangwa en mairie de Bujumbura, déplorent le fait que le
matériel usé ou abîmé n’est pas remplacé ou réparé causant ainsi la
perturbation de certaines activités. De plus, certains médecins désertent le
travail pour aller se faire embaucher ailleurs.
« Les problèmes qui se posent sont, entre autres, le fait de ne pas réparer ou
remplacer le matériel en panne. C’est l’une des causes du dysfonctionnement de
l’hôpital. Un autre élément est le départ de certains médecins spécialistes. Nous
pouvons dire que cela est dû au directeur qui est très insolent et qui ne
manifeste aucun respect. » Indique un des employés de cet hôpital.
Suite au départ du personnel spécialisé, les patients ne sont pas actuellement
traités comme il se devait selon notre source. « On peut donner l’exemple d’un
médecin spécialiste en oto-rhino-laryngologie (ORL), d’ailleurs deux médecins
de ce service sont déjà partis. Le premier est allé prester à l’hôpital KIRA tandis
que le second est allé en France. On a dû faire recours à un retraité pour
continuer le travail. Même d’autres employés des autres services continuent de
partir. L’hôpital est pour le moment dans une situation déplorable. » Ajoute un
des prestataires de cet établissement sanitaire.
La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre le directeur général de l’hôpital Roi
Khaled, Stanislas Harakandi, pour de plus amples éclaircissements.

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