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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Nakivale : Les albinos réfugiés en détresse face à l'arrêt des aides

Nakivale : Les albinos réfugiés en détresse face à l'arrêt des aides

Dans le camp de réfugiés de Nakivale en Ouganda, la communauté des albinos traverse une période particulièrement difficile. Estimée entre 40 et 50 personnes, cette population vulnérable lance un appel urgent à l'aide, confrontée à une détérioration préoccupante de ses conditions de vie.

Depuis mi-2024, les albinos de Nakivale ont vu leurs aides vitales suspendues. Un réfugié du camp témoigne : « Jusqu'au milieu de 2024, nous recevions des aides variées : de la vaseline et d'autres produits spécifiques pour notre peau, des chapeaux, des tricots, des parapluies et des lunettes, essentiels, car chaque albinos a des problèmes de vision. Aujourd'hui, ces bienfaiteurs ne sont plus disponibles. »

Cette suspension d'aide intervient à un moment critique, alors que la région subit un soleil particulièrement intense. Sans protection adéquate, les albinos sont exposés à des risques graves pour leur santé. « Le soleil fort est une menace sérieuse. Au contact du soleil, notre peau devient rougeâtre, des boutons se forment, pouvant entraîner un cancer. Beaucoup d'entre nous présentent déjà ces symptômes », explique le réfugié.

La situation est d'autant plus préoccupante que l'assistance financière du HCR a également été réduite, passant de 12 000 à 10 000 shillings. Cette baisse aggrave considérablement les conditions de vie déjà précaires des albinos du camp.

L'impact de cette crise se fait sentir sur tous les aspects de la vie quotidienne. Les albinos qui travaillaient comme journaliers pour compléter l'aide du HCR se retrouvent dans l'impossibilité de sortir sans protection. Plus inquiétant encore, des enfants albinos sont contraints de rester à la maison, privés d'éducation faute de moyens de protection contre le soleil.

Face à cette situation critique, la communauté albinos de Nakivale lance un appel désespéré : « Nous demandons à toute personne ayant une âme charitable de nous venir en aide, en nous fournissant des produits de protection pour la peau, des chapeaux et des lunettes. Cela pourrait littéralement sauver des vies. »

 

Rugombo : La rougeole menace les réfugiés congolais dans des conditions précaires

Rugombo : La rougeole menace les réfugiés congolais dans des conditions précaires

Les milliers de réfugiés congolais en commune Rugombo de la province Cibitoke sont confrontés à une crise sanitaire croissante. La rougeole, une maladie virale hautement contagieuse, se propage rapidement parmi les populations vulnérables, mettant en danger particulièrement les enfants.

Le stade de Rugombo, qui compte  39 000 réfugiés congolais, est caractérisé par des conditions de vie extrêmement difficiles. Le manque d'hygiène et la surpopulation créent un environnement propice à la propagation rapide de maladies infectieuses. Les enfants sont les plus touchés, et plusieurs cas d'hospitalisation ont déjà été signalés.

Une mère réfugiée a témoigné de la détresse dans laquelle elle se trouve : « Dès notre arrivée, mes enfants ont souffert de diarrhée sévère. Les conditions ici sont catastrophiques. Les enfants n'ont presque rien à manger et nous vivons dans une extrême précarité. »  Elle souligne également le manque d'hygiène qui aggrave la situation : « Les ordures sont partout. Les enfants passent la journée à jouer dans la saleté, dorment dans ces mêmes conditions et doivent y manger. Comment ne pas tomber malade ? Nous supplions les autorités et les organisations de nous aider à améliorer l'hygiène. »

Un autre réfugié exprime son inquiétude face à la propagation de la rougeole et appelle à des mesures pour limiter sa propagation : « La rougeole est déjà parmi nous. Récemment, j'étais avec un voisin dont l'enfant est tombé malade. Aujourd'hui, il est à l'hôpital. Nous savons tous que cette maladie est très contagieuse. Nous demandons que chaque famille ait un abri individuel pour limiter la propagation et protéger nos enfants. Si rien n'est fait, la situation deviendra incontrôlable. »

Ce 21 février, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a confirmé plusieurs cas de rougeole parmi les réfugiés fuyant les combats à l’est de la RDC.

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Photo : Le stade de Rogpmbo (crédit photo UNHCR Burundi)

 

Panne à la morgue de l’hôpital de Kayanza : Les familles face à l'urgence

Panne à la morgue de l’hôpital de Kayanza : Les familles face à l'urgence

Une surintensité électrique a plongé la morgue de l'hôpital de Kayanza dans le chaos, laissant les familles endeuillées dans une situation difficile. Alors que certaines ont pu transférer leurs proches vers d'autres établissements, d'autres ont dû procéder à des enterrements précipités.

Depuis une semaine, la chambre froide de la morgue de l’hôpital de Kayanza est hors service en raison d'une surintensité électrique qui a endommagé des équipements essentiels. Cette panne inattendue a provoqué une série de conséquences pour les familles endeuillées et l'administration hospitalière.

Les familles ont été sommées de récupérer les corps de leurs proches. Celles disposant de moyens financiers ont pu transférer les dépouilles vers d'autres établissements, notamment l'hôpital de Musema dans la province Kayanza ou l'hôpital autonome de Ngozi. Les transferts ont été effectués dans les ambulances de l'hôpital de Kayanza, à condition que les familles prennent en charge les frais de carburant. En revanche, les familles aux ressources limitées ont été contraintes de procéder à des inhumations immédiates.

Les responsables de l'hôpital de Kayanza se veulent rassurants, affirmant que le problème sera résolu dans un avenir proche. Un projet de construction d'une nouvelle chambre froide est également évoqué, en réponse aux problèmes de capacité parfois rencontrés.

 La variole du singe toujours présent au Burundi

La variole du singe toujours présent au Burundi

La variole du singe, Mpox, continue de se propager à travers le Burundi, touchant particulièrement les jeunes. Selon le dernier rapport de l'UNICEF, publié le 17 février 2025, l'épidémie a atteint une ampleur nationale alarmante, avec 46 des 49 districts sanitaires du pays touchés.

Les districts sanitaires de Bujumbura nord, centre et sud sont les plus durement frappés, concentrant 57% des cas positifs au niveau national. Sur les 3 347 cas confirmés, 1 932 proviennent de cette région.  

Un aspect particulièrement préoccupant de cette épidémie est son impact sur les jeunes. L'UNICEF rapporte que les enfants de 15 ans et moins représentent 36% des cas positifs. Le bilan total de l'épidémie au Burundi s'élève à 3 347 cas confirmés et plus de 6 779 cas suspects.

L’UNICEF et ses partenaires intensifient leurs efforts de sensibilisation à travers des dialogues communautaires, des discussions éducatives et des visites à domicile. Ces actions visent à informer la population sur les mesures de prévention et à lutter contre la propagation du virus.

Le ministère de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, pour sa part, mentionne le rapport de l’UNICEF, poursuit activement le dépistage et la surveillance continue des cas suspects pour contenir l'épidémie.

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