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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Hôpital Kiremba : La suspension des soins gratuits, un coup dur pour la population

Hôpital Kiremba : La suspension des soins gratuits, un coup dur pour la population

Une décision récente du ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le sida a plongé la commune de Kiremba (province Ngozi) dans une profonde inquiétude. Le 7 mars 2025, le ministère a suspendu pour une durée de six mois le contrat qui le liait à l'hôpital de Kiremba concernant la prise en charge gratuite des soins pour les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Cette mesure a des répercussions immédiates sur la population locale.

L'hôpital de Kiremba, une structure sanitaire catholique sous convention, est le seul établissement de santé majeur dans la région. Les habitants, déjà confrontés à des difficultés économiques importantes, craignent que cette suspension n'entraîne une série de conséquences graves. Parmi les préoccupations les plus pressantes figurent la détention de patients incapables de régler leurs frais de soins, une augmentation significative de la mortalité chez les groupes ciblés par la gratuité, et un accès aux soins de santé considérablement restreint pour l'ensemble de la population.

Un résident de Kiremba a exprimé son désarroi face à cette situation : « Il s'agit d'autres problèmes qui viennent s'ajouter à ceux d'avant. Même le peu de facilité que nous avions, vient de s'envoler. Des gens seront encore une fois détenus dans cet hôpital. Ils auront des difficultés pour payer. Il y aura également plusieurs cas de décès suite au manque de moyen parce que la vie est vraiment chère. »

Les habitants de Kiremba espèrent une reconsidération rapide de cette mesure. La santé des femmes enceintes et des jeunes enfants, déjà fragile, se trouve maintenant menacée par des obstacles financiers insurmontables pour de nombreuses familles.

Burundi : La pénurie de médicaments met des vies en danger

Burundi : La pénurie de médicaments met des vies en danger

La situation sanitaire au Burundi est inquiétante, avec une pénurie critique de médicaments et une flambée des prix qui menacent la santé de nombreux citoyens. Cette crise, principalement causée par le manque de devises étrangères, affecte particulièrement les patients atteints de maladies chroniques.

Dans les rues de Bujumbura, la capitale, les témoignages de patients désemparés se multiplient. « Nous sommes très fatigués. Les prix des médicaments ne cessent de grimper alors que nous n'avons pas de moyens pour s'en procurer. Nous sommes dans la peine », confie un habitant à la RPA. Cette détresse est partagée par de nombreux malades chroniques qui voient leurs traitements devenir inaccessibles, tant par leur coût que par leur rareté.

L'ampleur de la crise se mesure à travers l'augmentation vertigineuse des prix de médicaments essentiels. L'Omix, utilisé pour traiter les problèmes de prostate, a vu son prix bondir de 108 000 à 128 000 francs burundais. L'insuline Mixtard, vitale pour les diabétiques, est passée de 35 000 à 50 500 francs. Le Triovarsan, prescrit pour l'hypertension, a grimpé de 85 000 à 128 000 francs. Ces hausses spectaculaires s'accompagnent d'une pénurie inquiétante : certains médicaments comme le Varoxa ou le Bisopro, cruciaux pour les hypertendus, sont introuvables depuis plusieurs mois.

La situation est particulièrement critique pour les patients atteints de maladies chroniques nécessitant un traitement continu. Les personnes souffrant de troubles psychiques, par exemple, doivent débourser jusqu'à 150 000 francs par mois pour se procurer le Gamalate, un médicament aidant à retrouver la mémoire. De nombreux traitements ne sont plus couverts par la mutuelle de santé, obligeant les patients à payer l'intégralité des coûts, souvent hors de portée pour la majorité d'entre eux.

Les pharmaciens de Bujumbura, en première ligne face à cette crise, témoignent de l'aggravation de la situation. Ils soulignent que la pénurie et la hausse des prix sont directement liées au manque de devises étrangères. Les importateurs de médicaments, contraints d'acheter leurs stocks en devises, se heurtent à la rareté de celles-ci au Burundi, entraînant des ruptures d'approvisionnement et une inflation des coûts.

Les citoyens burundais lancent un appel pressant au gouvernement. Ils demandent des solutions durables pour résoudre la crise des devises et une priorisation urgente du secteur de la santé.

 

 

 

Bubanza : Un hôpital sans eau depuis un an

Bubanza : Un hôpital sans eau depuis un an

L’hôpital de la commune Bubanza, situé dans le secteur de Cona, en zone de Gahongore, est confronté à une pénurie d’eau qui dure depuis une année entière. Ce manque d’approvisionnement impacte gravement les patients et le personnel médical, suscitant des appels urgents à l’action.

Les patients et leurs accompagnateurs doivent désormais apporter eux-mêmes de l’eau pour répondre aux besoins essentiels. Cette situation est particulièrement critique pour les femmes enceintes qui viennent accoucher, nécessitant de grandes quantités d’eau pour l’hygiène et la lessive. « Si tu viens te faire soigner ou accompagner un malade, il faut absolument apporter des bidons d’eau », déplore un témoin.

Malgré la gravité de la situation, les habitants affirment que les autorités locales, notamment le chef de zone, le chef de colline et le chef de sous-colline, sont bien au courant du problème. Ces responsables résident même à proximité immédiate de l’hôpital, mais n’ont pris aucune mesure concrète pour y remédier. « Tout le monde sait ce qui se passe ici, mais rien n’est fait », s’indigne un habitant.

Les habitants et les patients appellent à une intervention rapide pour résoudre cette crise qui menace la santé publique.

La rédaction n’a pas pu obtenir de réaction des responsables communaux ni de la direction de l’hôpital concernant cette situation préoccupante.

Burundi : Le Mpox en recul

Burundi : Le Mpox en recul

Le Burundi connait une amélioration significative dans sa lutte contre le Mpox, avec une diminution notable des cas depuis le début de l'année 2025. Selon le rapport de l'Organisation mondiale de la Santé en Afrique, la stratégie burundaise s'est concentrée sur la prise en charge adéquate des patients, un élément clé de la riposte.

Les chiffres sont encourageants : le pays a enregistré une moyenne de 70 nouveaux cas par semaine durant les neuf premières semaines de 2025. Plus précisément, 21 nouveaux cas ont été confirmés pour la semaine se terminant le 27 février 2025, une baisse drastique par rapport aux 222 cas confirmés lors de la semaine du 21 au 27 octobre 2024, représentant une réduction de près de 95%.

Depuis la déclaration de l'épidémie le 25 juillet 2024 jusqu'au 26 février 2025, le Burundi a enregistré un total de 3568 cas. Parmi ceux-ci, 3420 personnes sont déjà guéries, tandis que 147 patients restent hospitalisés. Le pays n'a déploré qu'un seul décès dû au Mpox, mentionne l’OMS.

Les autorités sanitaires burundaises, avec le soutien de l'OMS, poursuivent leurs efforts pour améliorer la réponse à l'épidémie. L'organisation internationale insiste sur l'importance d'une compréhension globale de l'épidémie par tous les acteurs impliqués, en particulier ceux en première ligne, afin d'arrêter efficacement la progression de la transmission.

Cependant, des défis persistent. Selon les données du ministère de la Santé publique, 60% des cas de Mpox se concentrent dans la capitale économique du pays, principalement en raison du non-respect des mesures préventives.

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