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Tanzanie : Une épidémie fait 8 victimes, l'OMS craint le Marburg et une propagation régionale

Tanzanie : Une épidémie fait 8 victimes, l'OMS craint le Marburg et une propagation régionale

Une épidémie présumée du virus de Marburg a tué huit personnes dans la région de Kagera en Tanzanie. L'Organisation mondiale de la Santé prévient sur le risque de propagation dans les pays de la région, dont le Burundi.

Les 8 cas de décès liés à une épidémie présumée de virus de Marburg ont été signalés en Tanzanie le 11 janvier dernier, précisément à Biharamulo et Muleba, deux districts de la région de Kagera.

Le risque de propagation régionale de cette maladie est considéré comme élevé, selon l’OMS, en raison de la situation stratégique de la région de Kagera en tant que plaque tournante du transit, avec d'importants mouvements transfrontaliers de population vers le Rwanda, l'Ouganda, le Burundi et la République démocratique du Congo.

Certains des cas suspects se trouveraient dans des districts proches des frontières internationales, ce qui met en évidence le potentiel de propagation dans les pays voisins. Selon l’OMS, les personnes décédées présentaient des symptômes de la maladie à virus de Marburg, notamment les maux de tête, une forte fièvre, les maux de dos, la diarrhée, les vomissements avec du sang et le saignement des orifices.

L’Organisation mondiale de la Santé signale que des échantillons de deux patients ont été prélevés et analysés par le laboratoire national de santé publique en Tanzanie et que les résultats étaient en attente de confirmation officielle. L’OMS conseille d’éviter le contact direct ou étroit avec des patients infectés, en particulier avec leurs liquides organiques. L’OMS ajoute que les personnes suspectées ou confirmées de Maladie à Virus de Marburg doivent immédiatement se faire soigner dans des établissements de santé et être isolées dans un centre de traitement désigné pour bénéficier de soins précoces et éviter la transmission à domicile.

 

 

Camp de Nyarugusu : Le paludisme menace la vie des réfugiés burundais

Camp de Nyarugusu : Le paludisme menace la vie des réfugiés burundais

Le camp de réfugiés de Nyarugusu (Tanzanie)  fait face à une recrudescence alarmante des cas de paludisme, mettant en péril la santé et la vie de milliers de réfugiés burundais. Cette situation critique soulève des inquiétudes quant à la capacité des services de santé à répondre efficacement à cette crise sanitaire.

Les réfugiés burundais rapportent une augmentation significative des cas de paludisme dans l'ensemble du camp. « Nous estimons que c'est une épidémie. Certains ménages ont 4 ou 5 malades de malaria, d'autres ont tous les membres souffrant de cette maladie », témoigne un résident du camp.

La situation est aggravée par un manque criant de ressources médicales. Les patients ne présentant pas de symptômes graves se voient souvent refuser un traitement adéquat. « Dans des structures sanitaires, seules les personnes gravement malades sont traitées, les autres ne sont pas correctement soignés », déplore un réfugié.

Face à cette crise, les réfugiés lancent un appel urgent aux autorités sanitaires du camp. Ils réclament des traitements efficaces à tous les patients atteints de paludisme, la réouverture des établissements de santé fermés ainsi que le déploiement de médecins expérimentés pour traiter les cas de paludisme.

Les responsables de l'Organisation non gouvernementale Medical Team International, chargée du secteur de la santé dans le camp de Nyarugusu, n'ont pas pu être joints pour s'exprimer sur cette crise sanitaire.

Burundi : Le Mpox envahit 93% des districts sanitaires

Burundi : Le Mpox envahit 93% des districts sanitaires

La variole du singe (Mpox) poursuit sa progression alarmante au Burundi, touchant désormais 93% des districts sanitaires du pays. Selon le dernier rapport de l'UNICEF publié le 12 janvier 2025, la situation s'est considérablement aggravée par rapport à l'année précédente, avec une propagation rapide et étendue de la maladie.

Au 5 janvier 2025, précise l’UNICEF dans son rapport, 46 des 49 districts sanitaires du Burundi ont signalé des cas de Mpox, contre seulement 33 l'année précédente. Sur 3 355 personnes dépistées, 1 767 ont été testées positives, révélant l'ampleur de l'épidémie. Les enfants sont particulièrement vulnérables, représentant 37% des cas positifs chez les moins de 15 ans, ce qui en fait la tranche d'âge la plus touchée.

La province de Bujumbura reste l'épicentre de l'épidémie, ses districts sanitaires étant les plus durement touchés.

Dans le même rapport, l'UNICEF souligne qu’il s'est engagé à poursuivre son soutien au gouvernement burundais, notamment en fournissant les kits nécessaires pour lutter contre l’épidémie.

 Burundi : Renforcement des laboratoires pour une riposte  au Mpox

Burundi : Renforcement des laboratoires pour une riposte au Mpox

Le Burundi intensifie sa lutte contre l'épidémie de variole du singe (Mpox) en renforçant son secteur laboratoire, un pilier essentiel jusqu'ici confronté à une pénurie de personnel qualifié. Selon un communiqué de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) publié le 27 novembre sur le site Web Relief, plus de 120 techniciens de laboratoire ont été formés aux techniques d'échantillonnage et d'analyse.

Cette initiative, menée par les autorités sanitaires avec le soutien de l'OMS, fait suite à une évaluation de la situation. Un technicien bénéficiaire de la formation a souligné son utilité pour mieux gérer les échantillons durant l'épidémie de Mpox. Les laboratoires ont également été équipés de matériel essentiel, notamment un séquenceur pour des tests de diagnostic rapide.

La situation antérieure était particulièrement critique à l'hôpital de Kamenge à Bujumbura, le district le plus touché. Un technicien de laboratoire médical y témoigne : « Nous n'étions que deux techniciens et prélevions au moins 10 échantillons par jour, parfois même en pleine nuit. Le manque de matériel d'emballage à trois couches rendait difficile la manipulation et le transfert des échantillons au laboratoire national. »

Dr Parfait Shingiro, Chef du Service de l'information et de la communication sanitaire du Centre d'opérations d'urgence de santé publique, souligne l'importance de cette formation pour décentraliser le dépistage au niveau des districts et impliquer le niveau local dans la gestion de l'épidémie.

Au 17 novembre, le Burundi était le deuxième pays le plus touché en Afrique avec 2003 cas confirmés de Mpox, selon l’OMS. L'épidémie a été déclarée pour la première fois dans le pays le 25 juillet.

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