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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La propagation de la variole du singe devient inquiétante au Burundi

La propagation de la variole du singe devient inquiétante au Burundi

Ce lundi, 02 septembre, s’est tenu à Bujumbura, la capitale économique, une réunion de mobilisation nationale à la riposte contre l’épidémie de la variole du singe ou Mpox.

Devant tous les acteurs impliqués dans la lutte contre cette crise sanitaire, la ministre en charge de la santé publique et de lutte contre le sida, a annoncé que depuis la déclaration de l’épidémie au Burundi, sa propagation est trop inquiétante.

Selon Lydwine Baradahana, cette épidémie se fait remarquer déjà dans plus de la moitié de districts sanitaires que compte le Burundi.

« Depuis le 25 juillet, date de déclaration de l’épidémie de la variole du singe dite Mpox au Burundi, la propagation de cette épidémie est inquiétante. Cette épidémie est déjà présente dans 29 sur 49 districts sanitaires du pays », a déclaré Dr Baradahana.

Au Burundi, plus de 1100 cas suspect de Mpox ont été jusque-là recensés, parmi ces derniers, 950 cas ont été testés, a fait savoir la ministre de la Santé publique.  « 313 cas parmi les cas testés se sont révélés positifs puis hospitalisés pour être soignés. Parmi ces 313 personnes, seulement 148 personnes sont guéries et les 163 qui restent sont toujours hospitalisés. »

Sur les 18 provinces du pays, la province la plus touchée est Bujumbura mairie, la capitale seule. À elle seule, elle compte 200 cas positifs au Mpox. La commune Ntahangwa, une des trois communes constituant la province Bujumbura Mairie, est plus affectée avec 125 personnes atteintes de la variole du singe.

………….

Photo : Le Premier Ministre (au milieu), la ministre de la Santé (à gauche) et le maire de la ville de Bujumbura (à droite) lors de la réunion de mobilisation nationale 

Mwaro : Des cadres détournent l’eau potable au détriment du centre de santé de Nyakararo

Mwaro : Des cadres détournent l’eau potable au détriment du centre de santé de Nyakararo

Manque criant d’eau potable au centre de santé de Nyakararo situé en commune Gisozi de la province Mwaro. Depuis plus d’un an, le personnel utilise l’eau des marais à la grande inquiétude des patients qui craignent pour leur santé.

Les habitants de Nyakararo qui se font soigner au centre de santé de la place disent être très inquiétés par le manque d’hygiène observé à cette structure sanitaire. Et pour cause, cela fait plus d’un an que ce centre de santé est dépourvu d’eau potable.

« Le dispensaire n’a plus d’eau potable. Pourtant, l’eau est disponible et en grande quantité, mais elle est détournée. »Témoigne un des habitants qui s’est confié à la RPA. Ce dernier fait savoir que l’eau qui devrait desservir cette localité a été détournée par certaines autorités militaires et autres cadres du pays. A titre exemplatif, cet habitant parle du Général de Brigade Manirakiza connu sous le sobriquet de Capable et d’un certain Patrice Gaceke, cadre de l’EAC.

Comme conséquences, le centre de santé de Nyakararo n’a d’autre choix que celui de se contenter d’eau des rivières et ruisseaux, mettant ainsi en danger la vie des patients, en plus de perturber le bon fonctionnement de ladite structure sanitaire étant donné que le personnel passe énormément beaucoup de temps à faire des va-et-vient entre le dispensaire et les marais. « Du matin au soir, on voit le personnel du dispensaire aller et venir avec des seaux remplis d’eau sur la tête. Et vous comprenez que ce n’est pas une chose facile vu la quantité d’eau nécessaire dans un milieu hospitalier. De plus, l’eau utilisée est très sale alors qu’ils devraient servir de bons exemples en ce qui est de l’hygiène. Cela va donc sans dire que même les outils récurés à l’aide de cette eau font craindre le pire et peuvent mettre en péril la vie des patients. » S’indigne ce patient.

Les habitants de Nyakararo qui fréquentent ce centre de santé de Nyakararo demandent aux autorités habilitées de faire de leur mieux pour remédier à cette situation afin de sauver la vie des patients qui risquent d’y contracter d’autres maladies, surtout celles des mains sales. 

Mpox : Le Burundi bénéficie de certains équipements de riposte

Mpox : Le Burundi bénéficie de certains équipements de riposte

L'Union Africaine a offert un don d'équipements de la chaîne du froid au gouvernement burundais ce vendredi pour riposter principalement contre la variole simienne. Le Burundi fait partie de rares pays qui ont bénéficié de ce don jusqu'à présent.

Le don remis vendredi, 30 août 2024, au gouvernement burundais par les Centres Africains de Contrôle et de Prévention des Maladies est composé de 28 réfrigérateurs solaires et électriques, 2 chambres froides, 20 glacières et 162 porte-vaccins, selon le ministère de la santé publique. Ces équipements vont contribuer au renforcement de la capacité de stockage des vaccins au niveau du Programme Elargi de Vaccination et des districts sanitaires, explique sur son compte X le ministère, qui ajoute que cela renforcera l'efficacité de la qualité et la gestion des vaccins.

Ces équipements serviront, entre autres, à conserver les vaccins contre la variole simienne, selon le chef de la division de la préparation et de la réponse aux urgences d’Africa CDC. "Nous sommes confrontés à de nombreuses maladies qui peuvent être évitées grâce aux vaccins, notamment la variole. Nous avons besoin que ces équipements soient fonctionnels et efficaces pour accueillir nos vaccins. Et c’est ce que nous fournissons aujourd’hui au gouvernement du Burundi", a déclaré le Docteur Merawi le jour de la remise de ces équipements, selon the East African.

Le journal kenyan signale que c’est un don dont la valeur s’élève à plus de 314 mille dollars et qu’avant le Burundi qui a déjà identifié plus de 230 cas de variole siminienne, d’autres pays comme le Cameroun, la Guinée équatoriale et le Congo-Brazzaville avait reçu ce type d'équipements.

Le HCR appelle à la solidarité internationale pour éviter le pire causé par l’épidémie de la variole du singe au sein des camps des réfugiés en RDC

Le HCR appelle à la solidarité internationale pour éviter le pire causé par l’épidémie de la variole du singe au sein des camps des réfugiés en RDC

Le Haut-Commissariat pour les réfugiés, HCR en sigle, a sorti ce 27 Août un communiqué dans lequel il tire une sonnette d’alarme. Cette agence onusienne estime qu’une solidarité internationale est plus que nécessaire et de toute urgence  pour développer les services de santé et permettre aux réfugiés de faire de la propreté, une des mesures indispensable dans la prévention contre ladite pandémie.

Au moins 42 réfugiés sont suspectés d’avoir été contaminés par l’épidémie de la variole du singe, MPOX, au sein des camps de réfugiés situés dans la province du Sud-Kivu en RDC considérée comme faisant partie des régions les plus touchées par la dite épidémie. Ces camps abritent également des réfugiés d’origine burundaise, d’après l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. A part ces cas suspectés, le HCR indique aussi qu’il existe des cas déjà confirmés. Un constat qui pousse cette agence onusienne à considérer que,  sans une solidarité internationale urgente, l’épidémie de la variole du singe pourrait être dévastatrice au sein des camps des réfugiés.

Le HCR trouve que la lutte contre la variole du singe est compliquée au sein de ces camps des réfugiés.

La surpopulation qui se remarque au niveau des camps des réfugiés ainsi que le sous-financement des activités de la santé pourraient, selon le HCR, être l’origine d’une forte propagation de la variole du singe au sein des camps de réfugiés.  A cela, lit-on dans ledit communiqué,        s’ajoute le contexte d’insécurité qui prévaut dans les régions où sont érigés ces camps, ce qui fait que la mise en place des mesures de prévention contre l’épidémie de la variole du singe rencontre des obstacles.

Le HCR précise que des suites de cette situation d’insécurité, les dépistages rapides de cas suspects deviennent difficiles à opérer, poussant ainsi des retards dans l’acheminement des échantillons vers un laboratoire. Ce qui renforce les difficultés de compter les résultats de tests permettant de briser les chaînes de transmission.

Et pour ce qui est du sous-financement remarquable des activités de la santé, ‘’la solidarité internationale urgente, qui aiderait au renforcement des activités de la santé,  est nécessaire car même la réponse humanitaire du HCR en RDC n’a jusqu’à présent reçu que peu de financements, c’est-à-dire 37 % seulement des 250 millions de dollars nécessaires en 2024 pour répondre aux besoins urgents.’’ Constate le responsable de la santé publique au HCR, Allen Maina, qui insiste sur cette solidarité mondiale qui, pour lui, permettrait de développer les services de santé, les centres d’isolement, les abris humanitaires ainsi que l’accès à l’eau et au savon indispensable dans la lutte contre la propagation de la variole du singe. Qui plus est, ‘’la solidarité internationale sollicitée par le HCR aiderait également dans la protection contre la variole du singe chez les déplacés internes de nationalité congolaise, rassemblés dans des camps en raison de l’insécurité qui prévaut dans leurs régions d’origine.’’ Conclut ce communiqué.

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