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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Gatumba : Les activités scolaires perturbées par les inondations

Gatumba : Les activités scolaires perturbées par les inondations

Certaines écoles  de la zone Gatumba, commune Mutimbuzi  de la province Bujumbura sont temporairement fermées suite aux inondations. La zone  Gatumba est de nouveau envahie par des eaux  de la rivière Rusizi depuis le début de ce mois de janvier 2024. Transférés à une école jusque-là épargnée par ces débordements, les élèves suivent tout de même difficilement les cours.

 Ces inondations qui menacent la zone Gatumba de la commune Mutimbuzi ont entre autres conséquence, l’arrêt des activités  sur deux établissements scolaires du secteur Kinyinya I,  l’école fondamentale Mushasha I et l’école primaire Warubondo. Bien  que cette dernière n’ait pas été inondée, elle a dû fermer temporairement ses portes pour éviter d’éventuels accidents car elle est entourée par beaucoup d’eaux.

Les élèves de ces deux établissements scolaires ont été transférés au Lycée Communal Gatumba où ont été construites des salles de classe en bâches. « Les élèves qui fréquentent le Lycée communal Gatumba sont pour le moment trop nombreux. Ils sont repartis en groupes. Les uns se présentent  l’avant midi, les autres dans l’après-midi. Certains d’entre eux étudient dans les salles de classe construites à l’aide des tentes. » Témoigne un  habitant de la zone Gatumba.

Beaucoup de ces élèves délocalisés se présentent  toujours en retard. Ils font de longs trajets pour y arriver. « Ce n’est pas facile pour ces enfants de bien suivre les cours car ils se présentent souvent en retard. Certains arrivent en classe à 15h alors que les cours commencent à 13h15min. Cela est dû aux longs trajets qu’ils doivent parcourir tandis que d’autres sont obligés de traverser ces eaux.» Témoigne toujours  notre source de Gatumba.

Certaines localités de la zone Gatumba se sont presque transformées en  lac, les déplacements s’y font par bateaux. Mis à part  ces retards d’élèves à l’école, des absences sont également enregistrées en grand nombre. Des enfants  s’absentent à l’école pour aller  pêcher les poissons  dans ces eaux qui ont envahi pour la énième fois cette zone.

Kirundo : Le directeur de l’Ecofo Gitwenzi arrêté pour vol des vivres du programme des cantines scolaires

Kirundo : Le directeur de l’Ecofo Gitwenzi arrêté pour vol des vivres du programme des cantines scolaires

Certains responsables des écoles constituent de plus en plus un obstacle au programme de cantines scolaires. A l’école fondamentale  de Gitwenzi  de la commune Ntega dans la province Kirundo (nord du pays), des cas de vols dans les stocks ont été   enregistrés au moins 3 fois en une semaine. Le directeur de cette école est cité dans ces vols.

 Le 1er lot des vivres volés dans les stocks de l’école fondamentale de Gitwenzi a  été saisi le 17 du mois courant. C’était 600 kg de riz saisi chez un commerçant de la localité. Ce commerçant a dénoncé 4 de ses collaborateurs, tous des responsables de cette école.

Le deuxième lot a été saisi le 18  de ce mois. Il s’agit de 17 sacs  de vivres dont 14 sacs de riz et 3 sacs de petits pois. Le 19  novembre, il a été saisi un  troisième lot. Il s’agissait de 2 sacs de petit pois.

Des gens soupçonnés  comme impliqué dans cette affaire ont été arrêtés. Le 1er est Innocent Nshemezimana, le directeur de cet établissement scolaire, Audace Nyandwi chargé du stock, Michel Ntahobarubika, chargé de consigner les entrées et les sorties du stock,  Clémentine Kubwimana, commerçante de la localité et Thomas Nzirumbanje,  veilleur de l’école.

Pour pallier à la  situation de pauvreté qui sévit dans les familles, le PAM et le Gouvernement du Burundi se sont  convenus  à travers un accord de financer des repas chauds de midi, pour motiver les enfants à regagner les salles de cours.

Le Programme National d’Alimentation Scolaire (PNAS)  intervient en faveur de 847 écoles fondamentales à travers 7 provinces du  pays à savoir Bubanza, Bujumbura, Cibitoke, Gitega, Muyinga, Ngozi et Kirundo . Le total des bénéficiaires du PNAS s’élève à plus de 650.000 écoliers sur une cible estimée à 2,8 millions d’enfants des  écoles  fondamentales. 

Liboire Bigirimana, le directeur national des cantines scolaires au Burundi et porte-parole du ministère de l’éducation nationale a déclaré avant la rentrée scolaire en cours que les montants alloués par le gouvernement à l’alimentation scolaire sont de l’ordre de 2 millions de dollars américains. Ces contributions du gouvernement devraient atteindre  6 millions de dollars américains  avec la rentrée scolaire 2023-2024, avait –il ajouté.

 

Rutana : Les élèves exigés à acheter l’imprimante de la direction de l’enseignement de la commune Bukemba

Rutana : Les élèves exigés à acheter l’imprimante de la direction de l’enseignement de la commune Bukemba

La direction de l’enseignement de la commune  Bukemba en province Rutana  exige  depuis plus d’un mois une somme d’argent à chaque élève de la commune.  Cette direction  explique que c’est pour l’achat d’une imprimante de la direction communale de l’enseignement. Certains parents s’insurgent contre la contribution exigée car selon eux, les directions communales sont dotées de  leurs propres fonds de fonctionnement.

Cette somme exigée est de 500 BIF par élève et est perçue depuis mi-octobre dernier, selon des sources de la RPA parmi certains parents d'élèves de la direction communale de l'enseignement  de Bukemba  en province Rutana. Ces parents disent être étonnés par cette mesure prise par Nazaire Ndayiragije, responsable de l'éducation dans cette commune de Bukemba. ‘’ Nous avions payés  les frais scolaires mais nous avons entendu dire  au milieu de ce trimestre qu’il y a une autre somme qui n’a pas été payée, destinée à l’achat d’une imprimante pour la direction communale de l’enseignement. Chaque élève, même de la maternelle, est obligé  de  payer 500 BIF pour l’achat de cette machine.’’ Dénonce un des parents de la commune.

Des parents de la commune Bukemba rappellent que les directions communales de l’enseignement reçoivent des frais de fonctionnement qui peuvent servir à l’achat du matériel scolaire. Ces parents indiquent en outre qu’ils craignent un détournement surtout qu’ils n’ont pas été consultés pour être informés  sur le prix  de cette imprimante. ‘’Comme nous ne sommes pas informés sur  la valeur de cette machine, nous voyons qu’il  pourrait  y avoir  des détournements. Nous ne savons pas  l’effectif  des élèves que comprend la commune. Comme ça, on aurait  su  le montant total qui sera collecté, savoir si ça  sera juste  l’équivalent de la machine, sinon, nous avons besoin de connaître  comment  la somme restante sera utilisée.’’

La direction communale de l’éducation à Bukemba  compte 19 écoles fondamentales et 8 Lycées communaux. Selon des sources sur place, chaque établissement scolaire compte au moins 500 élèves. Au cas où tous les élèves paieront les 500 exigés, le montant  collecté  pourrait  avoisiner 7millions de francs burundais.

Sur certaines écoles, les élèves qui n’ont pas encore payé  cette somme de  500 BIF sont en train d’être chassés comme  l’indiquent nos sources. C’est par exemple au Lycée communal de Butare,  à l’école fondamentale de Ndoba, au Lycée communal de Muyombwe.

Nous n’avons pas pu recueillir le directeur de l’éducation dans cette commune de Bukemba.

Des centaines d’enseignants sollicitent le déblocage de leurs carrières qui tarde à être effectif

Des centaines d’enseignants sollicitent le déblocage de leurs carrières qui tarde à être effectif

Plus de 300 enseignants continuent à réclamer d’être rétablis dans leurs droits. En effet, près de 2 ans après leurs revendications, ils n’ont toujours pas obtenus gain de cause malgré les promesses leur données.

Ces enseignants lésés sont au nombre de 330. Leur point commun : avoir des matricules débutant par le nombre 10. Ils viennent tous de passer 17 mois à réclamer le déblocage de leurs carrières, c’est-à-dire leurs indemnités suspendues il y a 8 ans. Un avantage que les autres enseignants bénéficient pourtant déjà depuis au moins 2 ans. D’où la frustration de ces plus de 300 enseignants qui ne comprennent pas pourquoi ils se font toujours balader chaque fois qu’ils veulent s’enquérir de leur situation. ‘’Après 5 ou 6 mois d'attente, on nous disait de patienter un peu car nos dossiers étaient en cours de traitement. Mais après,  ils ont commencé à nous expliquer que nos dossiers ont été mis de côté pour solder d'abord les dossiers des fonctionnaires qui partaient à la retraite.’’ Témoigne l’un d’entre eux.

Le traitement des dossiers des retraités est un prétexte, estiment ces enseignants car Déo Rusengwamihigo alors ministre de la fonction publique, expliquait au départ  que les dossiers de ces enseignants étaient  introuvables car confiés à des plantons analphabètes. ‘’Avant qu'ils ne mettent sur le tapis  cette question des retraités,  le ministre de l'époque,  s'exprimant sur la question lors d'une descente qu'il avait effectué en province Ngozi, avait dit que nos dossiers ont été perdus à cause de l'incompétence des plantons qui avaient été chargés  de les regrouper après qu'ils aient été endommagés par les eaux des pluies. Il avait même dit que même son dossier faisait partie du lot,  même s'il a fini par être retrouvé. Alors on se demande comment ces gens qu'il a qualifiés d'analphabètes ont pu reconnaître son dossier avant de retomber dans l'ignorance ?’’ S’indigne un de ces enseignants lésés.

Ces enseignants  trouvent qu’il y a eu une mauvaise fois dans le traitement de leurs dossiers. En effet, lesdits fonctionnaires de l’Etat ne s’expliquent pas comment les agents de la fonction publique leur disent qu’ils ne les voient nulle part dans les machines alors qu’ils n’ont jamais cessé de percevoir leurs salaires durant ces deux dernières années. D’où ils demandent d’être rétablis dans leurs droits comme leurs confrères.

Vénuste Muyabaga, actuel ministre de la fonction publique, et  Docteur François Havyarimana, ministre de l’éducation,  n’ont pas encore réagi au dossier.

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