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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Gitega : paralysie administrative, la population dans l’impasse

Les habitants de la capitale politique du Burundi, Gitega, expriment leur mécontentement devant les perturbations observées dans la délivrance des documents administratifs. Alors que l’État procède à une réorganisation des structures provinciales, les citoyens se retrouvent confrontés à une impasse administrative. Même les démarches les plus basiques, comme l’obtention d’une carte d’identité, sont bloquées en raison de l’absence de signatures autorisées au sein des communes.

Les services communaux de Gitega ne délivrent plus de documents officiels depuis ce lundi. Un résident témoigne de son calvaire : « Je me suis présenté à l’État civil pour enregistrer la naissance de mon enfant, mais on m’a répondu que le service ne fonctionne pas, car les responsables ont changé et les nouvelles personnes habilitées à signer ne sont pas encore en place. »

D’après le témoignage recueilli, les citoyens doivent parcourir de longues distances pour se rendre dans les rares bureaux qui fonctionnent, pour souvent en ressortir bredouilles. Une situation qui, au-delà des désagréments pour la population, représente aussi une perte économique pour l’État. « Dès la commune, les recettes qui devraient alimenter le trésor public ne sont pas perçues. Imaginez une personne venant de Mungwa ou de Giheta, qui doit se déplacer jusqu’à Gitega dans un contexte de pénurie de carburant, pour finalement rentrer sans avoir été servie. Elle perd non seulement du temps, mais aussi de l’argent », déplore un autre citoyen.

Le problème concerne également le secteur de l’éducation. De nombreux parents, ayant perdu les actes de naissance de leurs enfants qui doivent entrer à l’école primaire, se retrouvent dans l’impossibilité de les inscrire faute de ce document exigé.

Le ministre de la fonction publique, Vénuste Muyabaga, a reconnu un relâchement au sein de certains services. Lors d’un point de presse tenu mardi 8 juillet, il a rappelé que les activités doivent se poursuivre malgré les changements dans l’administration. « Il est inquiétant de constater que plusieurs bureaux sont vides, alors que le service public doit fonctionner normalement. Tout fonctionnaire est tenu de se présenter à son poste et d’accomplir ses tâches », a-t-il déclaré.

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