Les taxes annuelles menacent les vendeurs de cartes de recharge en commune de Rugombo.

Les vendeurs de cartes de recharge de la commune de Rugombo en province de Cibitoke s’insurgent contre les taxes annuelles exorbitantes exigées par la commune. Ces vendeurs font savoir qu’ils ne peuvent pas avoir le montant exigé dans ce petit travail de services.
Ces vendeurs des cartes recharges sont composés en grande partie par des jeunes sans emploi. Suite au fardeau de la pauvreté, certains décident d’emprunter peu d’argent pour avoir une occupation dans la vente des cartes de recharge. Ces vendeurs révèlent qu’actuellement ’ ils sont menacés par la police qui les empêche de travailler puisqu’ ils ne sont pas à mesure de payer la taxe annuelle de quinze milles francs burundais exigée par la commune comme l’indique l’un d’entre eux. « Moi par exemple, mon capital varie entre cent mille et cent cinquante mille francs. Je n’ai pas de parapluie pour l’abri. Elle coute cinquante mille. J’ai voulu l’acheter mais j’ai remarqué que mon capital sera très réduit. J’ai décidé de travailler sous le soleil devant les échoppes. Mais actuellement, les policiers nous pourchassent. Ils nous disent de rentrer si nous ne sommes pas à mesure de payer .Comme nous avons de petit capitaux, nous sommes obligés de rentrer ».
Ces vendeurs de carte de recharge en commune de Rugombo demandent aux administratifs de diminuer ces taxes surtout qu’ils ne bénéficient pas comme dans le temps les commissions données par LUMIETEL, selon toujours notre source. « Nous demandons que ces taxes soient réduites. Avant LUMICASH donnait des commissions. Mais comme on l’exige plusieurs taxes, il a diminué nos commissions. Tu peux manquer ta commission alors que tu as travaillé tout le mois. Nous sommes vraiment menacés par la pauvreté. Nous voulons demander que ces taxes soient réduites ».
La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre l’administrateur de la commune de Rugombo pour qu’il exprime à ce sujet.