La politique étrangère d’Evariste Ndayishimiye est, jusqu’ici, quasiment similaire à celle de son prédécesseur. A part un apparent renforcement des relations avec la Tanzanie, la diplomatie et la politique étrangère des 100 premiers jours de règne du nouveau chef de l’Etat burundais n’ont pas beaucoup bougé.
Un groupe de réfugiés burundais du camp de Nakivale en Ouganda fait le tour dudit camp enregistrant d’autres réfugiés burundais en leur expliquant qu’ils veulent leur faciliter la tâche en ce qui est de la perception de leur ration alimentaire. Mais tous les réfugiés inscrits se sont plutôt retrouvés sur des listes de réfugiés présentés comme volontaires au rapatriement. Mais le HCR dans ce pays a déjà annoncé qu’il ignore tout de ce rapatriement.
Le discours de haine n’a jamais été aussi décomplexé. La période des cent jours du Général Evariste Ndayishimiye a vu éclore un genre nouveau de ceux qui se font passer pour des porte-parole de tel ou tel groupe sans se cacher et en toute impunité. Des institutions aux individus, en passant par les plus connus de tous : les Imbonerakure.
Après plus de 5 ans qu’un président du Burundi ne se rencontre avec celui du Rwanda, une recontre pourrait finalement avoir lieu. L’occasion se présenterait dans un mini sommet des président de la sous-région initié par le président Tshisekedi de la République Démocratique du Congo. La securité figure parmi les sujets qui seront abordés dans ce mini-sommet.
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