Le secrétaire général des Nations-unies se montre pessimiste quant à l’amélioration de la stabilité au Burundi par le régime d’Evariste Ndayishimiye. Un point de vue qui transparait dans le rapport trimestriel sur le Burundi sorti ce mardi par Antonio Guterres.
Gitega n’est pas du tout chaud pour la normalisation de ses relations diplomatico-sécuritaires dans la sous-région. Ces derniers jours, il a refusé la main tendue par Kinshasa d’une part et multiplie des accusations contre Kigali d’autre part.
La commission d’enquête mise en place par les Nations-unies en 1995 a conclu que des actes de génocide ont été perpétrés contre la minorité tutsie au Burundi en octobre 1993. De plus, la commission a recommandé qu’une compétence internationale doive s’exercer non seulement à l’égard de ces actes de 1993 mais également à l’égard de ceux perpétrés dans le passé et en particulier en 1972.
Certains administratifs de la commune Mutimbuzi dénoncent l’ingérence du secrétaire du parti Cndd-Fdd en province Bujumbura, dans l’administration de cette commune. Evaluant la situation sécuritaire dans une réunion convoquée ce mercredi 30 septembre, ce leader du parti au pouvoir a menacé les administratifs de limogeage en cas de perturbation de la sécurité dans leur commune.