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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le phénomène enfants en situation de la rue inquiète à Bujumbura.

Persistance du phénomène des enfants en situation de la rue dans la capitale économique Bujumbura. Ces enfants volent dans les ménages et dérobent les passants de leurs biens.

Ces enfants fréquentent souvent le centre-ville de Bujumbura et se pointent tout près des feux de signalisation. Selon notre source dans la capitale économique, certains enfants quémandent à tout passant et autres  jouent des jeux au hasard. Ce travailleur des environs témoigne. « Dans toute la ville, certains enfants de la rue jouent  aux jeux de hasards en mendiant avec leurs mères. Maintenant, ils s’arrêtent et mendient aux véhicules au niveau des feux de signalisation. D’autres se rassemblent en groupes en quémandant. Pour le moment, c’est un va et vient des enfants de la rue ».

Notre source indique également que dans les quartiers de la commune Mukaza s’observent ces enfants de la rue. Ces enfants dérobent les gens qui passent et volent aussi dans des ménages. « Au centre- ville de Bujumbura et surtout au quartier asiatique, ces enfants errent et quand ils sous-estiment quelqu’un, ils passent au vol. Parfois, les policiers les arrêtent. Ces enfants se promènent dans les quartiers de Bujumbura comme à Nyakabiga et entrent dans les parcelles. Quand ils croisent des biens, ils volent », précise notre source.

Pire, ces enfants se soulagent partout et cela cause de l’insalubrité en mairie de Bujumbura. Egalement, ces enfants dorment sur des cartons et les laissent partout dans la rue.

Les habitants de Bujumbura demandent au gouvernement de trouver une solution à ce problème pour que ces enfants devenus très nombreux dans la rue soient rééduqués.

Manque d’eau potable au quartier Kinyami à Ngozi

Il s'observe une pénurie d'eau potable au quartier Kinyami de la ville de Ngozi depuis lundi dernier. Les habitants de cette localité indique qu’ils font un long trajet pour s’approvisionner en eau dans des bidons et à un prix exorbitant. Cette population demande à la REGIDESO de suivre de près ce  problème avant qu’ils n’attrapent des maladies des mains sales.

La partie la plus touchée par cette pénurie d’eau est la localité de Gatare. Les habitants de cette localité indiquent que la dernière fois où ils ont vu l’eau de robinets était lundi de la semaine dernière. Suite au manque d’eau potable qu’ils utilisent quotidiennement, ils font plus de 3 kilomètres pour s’en approvisionner dans un endroit appelé Vyegwa. Là aussi, il ne leur est pas facile d’en avoir vu un grand nombre de gens à la recherche de l’eau.  Ce qui fait qu’ils perdent un temps pour d’autres activités.

Selon la source de la RPA à Kinyami, ceux qui n’arrivent pas à se rendre à Vyegwa préfèrent en acheter aux livreurs qui vendent  un bidon de 20 litres à 500 francs burundais.

Pour le moment, les habitants de Kinyami disent ne pas comprendre la cause de cette pénurie et demandent à la REGIDESO de résoudre ce problème car ils craignent d’attraper des maladies de mains sales d’un moment à l’autre. 

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Bernard NKURIKIYE, chargé du département eau à la REGIDESO- Ngozi.

Enfants de la rue : une initiative mise à rude à Gitega

La ville de Gitega essaye de combattre le phénomène des enfants de la rue. Plus de 70 de ces enfants ont été rassemblés dans un centre de formation professionnelle. Cependant, presque la moitié d’entre eux s’est déjà échappée du centre.  

Les enfants de la rue de la capitale politique du Burundi avait érigé domicile dans des maisons encore en chantier ici et là dans les quartiers de la ville de Gitega ou dans des véhicules abandonnés surtout au quartier Swahili. Ils avaient surtout l’habitude d’y passer la nuit.

Depuis un certain temps, ces enfants sont peu visibles. Même pendant la journée, on ne peut  voir de ces enfants que sporadiquement et qui souvent tentent   de se cacher. Depuis un peu près  d’un mois, l’administration a décidé de rassembler ces enfants  dans   un centre  sis à  Songa où on leur apprend comment se débrouiller dans la vie à travers de petits métiers. Ils  apprennent aussi de cours de civisme.

Cependant,  des informations en provenance de ce  centre disent que sur plus de 70 enfants qui avaient été récupérés plus de la moitié aurait déjà désertéé le centre. Aussi,  racontent  nos sources à GITEGA, cela n’aura pas été la 1ère fois que l’administration  communale en collaboration avec l’administration  provinciale tente de mettre fin au phénomène d’enfants de la rue mais  en vain. Les enfants passent des  jours dans un centre et une fois ramenés  chez eux regagnent la rue .Des observateurs craignent  même l’échec ce cette dernière initiative.

La rédaction de la RPA a cherché à joindre  Venant MANIRAMBONA, gouverneur de la province Gitega,  pour lui demander les stratégies adoptées pour la réussite de cette nième tentative d’en finir avec le phénomène d’enfants de la rue   mais il était injoignable sur son portable.

Chaque 12 avril de l’année le monde célèbre la journée mondiale des enfants des rues.

Les retraités du secteur public mis à l’honneur.

Aucun fonctionnaire de l'Etat en retraite ne touchera plus une pension inférieure à 30 000 francs burundais  par mois. La nouvelle loi promulguée le mois dernier de mars fixe également la pension des retraités à partir de l'an 2020 à leur dernier salaire net. Une loi qui exclut les fonctionnaires du secteur privé et du para- étatique. Ce qui suscite des inquiétudes du côté du secteur privé.

Les fonctionnaires, les magistrats, les mandataires politiques et publics, les agents de l'ordre judiciaire, les cadre et agents du secteur public ainsi que les membres des corps de défense et de sécurité partis en retraite à partir de 2020 pour âge limite, retraite anticipée ou pour des raisons d'invalidité recevront désormais une pension égale à leur dernier salaire net perçu avant cette retraite.

La loi No1/09 du 14 mars 2022 portant modification de certaines dispositions du code de la protection sociale au Burundi parle aussi de la hausse de la pension octroyée aux fonctionnaires d'Etat partis en retraite avant l'an 2020.

En effet, la pension minime a été fixée à 30 000 francs burundais  par mois alors qu'elle était à 2400 francs burundais. Les fonctionnaires d'Etat qui dépassent la pension de 30000 francs bénéficieront aussi d'une augmentation qui sera déterminée par une ordonnance des ministres des finances et de la protection sociale. Ces deux ministres préciseront également, lit-on à l'article 9 de la même loi, non seulement le montant plafond de la pension qui sera octroyée aux cadres qui perçoivent un salaire net dépassant un montant fixé par une ordonnance mais aussi la pension des mandataires politiques et publics.

L'entrée en vigueur de cette nouvelle loi attend la sortie de ces ordonnances d'application.

Toutefois,  cette application suscite déjà des inquiétudes en rapport avec les fonds nécessaires, lesquels fonds l 'INSS, l’Institut National pour la   Sécurité Sociale, ne possède pas et ne voit pas jusqu'à présent la provenance.

De plus, l’attribution de ces fonds poserait problème car les fonds de l'INSS appartiennent à tous ses affiliés tant du secteur public que privé. Or, les fonctionnaires du secteur privé et para- étatique ne sont pas concernés par cette loi alors qu'ils alimentent les caisses de l'INSS à plus de 65%. Dossier à suivre…

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