La bourse du mois de Février pour les Etudiants de l'école normale supérieure a été perçue depuis le 12 courant. Comme le révèlent certains étudiants, une somme de 4.000 franc a été retenue sur la bourse de chacun.
Les mêmes Etudiants font savoir que le Directeur Administratif et Financier dans cette institution leur a dit que c'est une contribution pour les élections. Les Etudiants de l'ENS indiquent que cette somme est loin supérieure à celle annoncée par le ministère de l'intérieur qui est fixée à 1.000 franc par an.
« Si on demande au chargé de la bourse à l'ENS Suedi Juma, il nous a dit que c'est dans le but de contribuer pour les élections. C'est au moment où le ministre de l'intérieur avait fixé cette contribution des élections de 2020 à 1.000 franc burundais pour chaque étudiant. Cette décision a été prise sans nous consulter », indique un étudiant sous anonymat.
Ces Etudiants de l'école normale supérieure se demandent s'ils vont continuer à donner la contribution à hauteur d'un tel montant chaque mois. La situation se présente ainsi, au moment où leurs camarades de l'Université du Burundi ont perçu la totalité de leur bourse du mois de Février.
« Nous ne savons pas si les quatre mille francs vont continuer à être retenus. L'administration de l'ENS n'a pas voulu s'exprimer. Si une fois cette somme de quatre mille francs continue à être retenue chaque mois, nous allons vivre mal. Pourtant, nos camarades de l'Université du Burundi ont perçu la totalité de leur bourse », se lamente un autre étudiant de l’E.N.S.
Selon ces Etudiants, cette bourse devrait être revue à la hausse au lieu de faire des retenues. Ils donnent l'exemple de certains besoins dont le prix a grimpé.
« Chaque étudiant perçoit 31.031 franc burundais. Je demande aux responsables que la bourse soit majorée au lieu de continuer à faire des retenues car la vie est devenue chère. Tenez : une lame de papier alors à 8.000 s'achète maintenant à 15.000,un stylo qui était à 200 coûte 500. Dans un restaurant, une petite assiette alors à 70 franc s'achète pour le moment à 1.000 », explique une étudiante.
Ces étudiants demandent que de telles décisions soient prises sur consensus avec les concernés.