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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

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Les écoliers de 6ème année ont passé le second tour du concours national ce jeudi. Ces derniers n’avaient pas passé le premier test du mois de mai suite à l’insécurité qui régnait dans la capitale Bujumbura à l’ issue des contestations contre la candidature de Pierre NKURUNZIZA pour briguer un 3ème mandat. Cinq centres ont accueilli ces écoliers. Au sud de la capitale Bujumbura, cette épreuve a eu lieu à Kibenga.

Depuis le mois d’avril de cette année, l’effectif des personnes atteintes de maladies mentales a augmenté. Affirmation du Directeur de ce centre situé au nord de la capitale Bujumbura. Frère Hyppolite Manirakiza précise que le centre Neuro-psychiatrique a une capacité d'accueil de 146 lits seulement.

Depuis 2005 dès l’accession du CNDD-FDD à la tête du pouvoir, le nom du Général Adolphe NSHIMIRIMANA a toujours été cité comme l’éminence grise  à la base de tous les actes d’envergure, qu’il s’agisse de la formation des gouvernements successifs ou de l’organisation des crimes d’Etat.

Au fur et à mesure de la progression répressive du régime, Adolphe NSHIMIRIMANA a toujours été pointé du doigt comme instigateurs des crimes de sang, assassinats ciblés et d’autres financiers ou mafieux.

Petit a petit, le pouvoir d’Adolphe NSHIMIRIMANA s’est  étendu par la terreur et a imposé la philosophie de l’allégeance au CNDD-FDD par la peur. Toutefois son côté populiste était applaudi par une foule de quémandeurs. Ce 2 Aout  aux alentours de  huit heures du matin, la nouvelle de son assassinat est tombée ; qu’il venait d’être abattu par un cammando non encore identifié. A partir de cet instant, pour les observateurs de la galaxie CNDD-FDD, le pouvoir venait d’être atteint en plein cœur.

D’après des informations proches des cadres du CNDD-FDD, cette disparition du  Général Adolphe NSHIMIRIMANA risque de précipiter l’effondrement du pouvoir NKURUNZIZA. Les mêmes informations notent que cet assassinat crée une peur panique au sein du régime.

La mort d’Adolphe NSHIMIRIMANA annonce le début de l’effondrement du système CNDD-FDD dont il était la pierre angulaire.

De ce fait, militaires et policiers du CNDD-FDD ont déjà manifesté leur désapprobation de certaines décisions du pouvoir allant dans le sens de venger la mort d’Adolphe NSHIMIRIMANA.

Nous assistons là à l’affrontement de deux camps. L’un penche pour une répression sélective qui ciblerait certaines grandes figures politiques ou militaires taxées d’anti troisième mandat ; l’autre pense que cette stratégie de l’effet boomerang du retour du balancier de la violence contre son propre camp a attiré les foudres qui se sont abattues sur le Général Adolphe NSHIMIRIMANA. A cet effet, le deuxième courant prône une démarche pacifique de négociation avec l’opposition en vue de restaurer un climat de concorde dans le pays.

Sans trop nous étendre sur ce sujet, la même source observe ce comportement de colombe au sein des corps de défense et de sécurité.

                La date et le lieu de l’enterrement du Général Adolphe NSHIMIRIMANA  toujours bloqués par cette forte décision.

La même source parle d’une discorde au sein des dinosaures du CNDD-FDD qui ne sont pas encore parvenus à s’étendre sur le lieu et la date des funérailles du Général Adolphe NSHIMIRIMANA.

Certains souhaitent qu’il soit enterré au mausolée des martyrs de la Démocratie appelé communément « kwa NDADAYE », d’autres suggèrent qu’il soit inhumé dans la permanence du CNDD-FDD pour avoir symbolisé sa puissance, enfin les derniers proposent la domiciliation de son dernier repos a la place de l’Indépendance.

Bref tous ces courants sont divisés et sont hantés par l’appréhension de leur proche avenir, de celui de leur propre famille politique et surtout de leur propre sécurité physique. Toujours est-il qu’en dépit de toutes ces divergences, des gens continuent d’être assassines impunément à Bujumbura après la mort du Général Adolphe NSHIMIRIMANA.

A côté de l’attentat qui a failli couter la vie au célèbre défenseur des droits humains Pierre Claver MBONIMPA, une dizaine d’autres personnes ont été tuées  à Buterre, Kabezi, Kanyosha et Cibitoke. Visiblement des mobiles politiques se cachent derrière ces crimes.

C’est dans une lettre adressée ce mercredi 5 août 2015 aux avocats du Président de l’APRODH que le Procureur en Mairie de Bujumbura autorise Pierre Claver Mbonimpa à franchir les frontières du Burundi. Pierre Claver Mbonimpa a été blessé à la joue et au cou après une tentative d’assassinat lundi en début de soirée alors qu’il rentrait à son domicile à Carama. Depuis lundi soir, il se fait soigner à la Polyclinique centrale de Bujumbura (Polyceb).

Depuis dimanche 2 août 2015, la date qui coïncide avec l’attentat qui a emporté le tout puissant Lieutenant Général Adolphe Nshimirimana, aucune nuit ne passe sans que des tirs de coups de feu et explosions de grenades ne retentissent dans les quartiers comme Musaga, Nyakabiga, Ngagara, Cibitoke et Mutakura.

Dans la matinée du 04 août 2015, le colonnel Damas a été attaqué par des gens armés à Kabondo. Ce haut gradé de l’armée assurait la garde extérieure de la RTNB. Ceux qui l’ont attaqué étaient à bord d’un véhicule de marque Toyota-Probox.

Le président de l’Association APRODH a échappé à la mort ce lundi dans la soirée. Il se trouve sur un lit d’hôpital où son état de santé est stable mais la famille demande son évacuation sanitaire à l’extérieur pour sa propre sécurité.

L’attaque a eu lieu aux environs de 17 heures. Pierre Claver Mbonimpa rentrait chez lui à Carama dans la commune de Kinama. Arrivé sur la route communément appelée « Ku Kanga », route qui traverse Kinama en direction de Bubanza, une moto transportant deux hommes a dépassé le véhicule du président de l’APRODH, comme nous le rapporte certains témoins. Un des deux hommes a sorti son pistolet et tiré sur Mbonimpa avant de prendre fuite.

A contrario des propos du Président de la République qui faisait l’éloge d’un ancien maquisard devenu chef d’Etat-major de la rébellion du CNDD-FDD, Adolphe Nshimirimana apparait plutôt comme un sanguinaire connu pour avoir trempé dans de nombreuses exécutions extra-judiciaires. C’était à l’époque où il dirigeait le Service National des Renseignements jusqu’à Novembre 2014.

L'ancien patron du Service National des renseignements Adolphe Nshimirimana a été tué ce dimanche matin à Kamenge au nord de la capitale burundaise. Selon des
sources à Kamenge, le Général Adolphe Nshimirimana et sa garde ont été attaqués par des hommes à bord d’un véhicule militaire de type pick up qui venait juste de dépasser le pick up Toyota hilux de couleur noire dans lequel se trouvait l’ancien chef du SNR.

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