
Le cancer du col n’attend point le nombre d’années.
Les jeunes filles de 25 ans tout comme les femmes de 40 ans et plus sont sujettes à attraper le cancer du col. C’est le premier cancer gynécologique enregistré dans les pays de l’Afrique subsaharienne, et aussi au Burundi. Selon Dr HAKIZIMANA Sadoscar, gynécologue obstétricien, ce cancer est causé par un virus situé au niveau du vagin dénommé « papiloma ». Et de préciser qu’il existe plusieurs espèces de papiloma, qui ne sont pas forcément cancérigènes. Le col pouvant se cancériser au bout de 8 ou 10 ans de sa lésion.
Ce spécialiste en gynécologie ajoute que les facteurs de risque sont : les rapports sexuels précoces, les partenaires multiples (chez la femme comme chez l’homme), la malnutrition et les immunités basses (la faiblesse du corps).
Dr Hakizimana Sadoscar déplore le fait que les jeunes filles et les femmes ne se font pas soigner à temps alors que la lésion peut être traitée une fois au stade précoce. La plupart des patientes interrogées confirment qu’elles se présentent chez un gynécologue « uniquement lorsqu’elle sont enceintes » et qu’elles n’envisageraient d’y retourner qu’en cas de « malaise aigu ».
Vaut mieux prévenir que guérir
Dr HAKIZIMANA Sadoscar conseille toutefois aux jeunes filles vierges une vaccination y relative et aux femmes une consultation gynécologique chaque année. Il demande à toutes d’éviter les facteurs de risque et de se faire soigner rapidement en cas de lésion suspecte.
Au Gouvernement du Burundi, ce praticien recommande de créer un hôpital de cancérologie qui s’occuperait de tous les cancers, pour une prise en charge thérapeutique adéquate.
Ngozi : Les enfants de moins de cinq ans menacés par les infections respiratoires aiguës et le paludisme.
Depuis trois mois, les chiffres ne cessent de s’accroître. Mais, les responsables de la santé parlent de changements climatiques comme grands facteurs de toutes ces infections et le paludisme. Les responsables de la santé disent que les médicaments sont disponibles. Ce qui explique très peu de décès.
Depuis le mois d’avril de cette année, l’effectif des personnes atteintes de maladies mentales a augmenté. Affirmation du Directeur de ce centre situé au nord de la capitale Bujumbura. Frère Hyppolite Manirakiza précise que le centre Neuro-psychiatrique a une capacité d'accueil de 146 lits seulement.
Trop cher, le traitement de nombreuses hépatites virales au Burundi.
L'accès aux soins pour les malades des hépatites virales reste difficile au Burundi. La situation est pareille alors que les cas des personnes souffrant des hépatites virales augmentent au pays. Selon docteur Rénovat NTIGIRABIRI spécialiste dans le domaine, le pourcentage de ces malades varie entre 5 et 15% selon les recherches. Il précise toutefois que le vaccin contre l hépatite B est déjà disponible au Burundi et que les enfants de moins de 5 ans sont déjà protégés. Les médicaments traitant l’hépatite B sont aussi disponibles. Par contre il n’ya pas de vaccin pour l’hépatite C. Bien que le combat reste difficile, le docteur Rénovat NTIGIRABIRI conseille aux malades de cette catégorie de se regrouper en association pour s'entraider à l’achat des médicaments onéreux, il ajoute également que la grande responsabilité revient au gouvernement. Cette intervention du médecin spécialiste a eu lieu ce 28 juillet à l’ occasion de la célébration de la journée internationale contre les hépatites virales. Selon une source médicale, une seule injection coûte plus de cent cinquante milles franc burundais et une mère ayant voulu garder l'anonymat nous a révélé qu’ il y a plus d 'une année, elle dépensait au moins un million de franc burundais par mois pour acheter les médicaments traitant l' une de ces hépatites virales pour un membre de sa famille.
Indignation des syndicalistes à l’hôpital Roi Khaled
Le personnel regroupé au sein du syndicat SNTS à l’hôpital Roi Khaled observe un mouvement de grève de 2 jours depuis ce lundi. Ce personnel s’insurge contre leur représentant au Conseil d’administration qui n’a pas été élu, précise Alice Nduwimana, représentante du SNTS à l’hôpital Roi Khaled. Pontien Ndabashinze, médecin directeur de cet hôpital annonce que ce Conseil d’administration est mis en place par décret présidentiel et non par la direction de l’hôpital.
Inauguration ce mardi de l’hôpital Kira Hospital à Bujumbura. Cet hôpital s’engage à offrir des soins de qualités internationales, parmi lesquelles les opérations à cœur ouvert, a indiqué le directeur général de Kira Hospital, Christophe Sahabo. Le président Pierre Nkurunziza qui a inauguré cette structure sanitaire félicite les initiatives de cette activité louable et les médecins spécialistes burundais qui sont rentrés du pays pour y travailler. 28 milliards de francs Bu, telle est le montant global utilisé pour la construction de cet hôpital et les activités sont prévues pour débuter vers la fin du mois de mars.
Semaine bénéfique pour les enfants et leurs mères
La semaine santé mère-enfant a débuté ce mardi dans tout le pays. Le paquet pour cette semaine comprendra le supplément en vitamine A chez les enfants de 6 à 59 mois, le dépistage chez les enfants de 1 à 14 ans et les femmes enceintes à partir du deuxième trimestre de la grossesse. La vaccination de rattrapage pour la deuxième dose du vaccin anti-rougeoleux chez les enfants âgés de 18 à 23 mois. Les activités du lancement officiel de cette semaine santé mère-enfant ont eu lieu à Cibitoke, commune Rugombo et elles ont été rehaussées par le deuxième vice-président de la République.
Alerte de Jeanne Gapiya ce premier décembre
L’Association Nationale de Soutien aux Séropositifs et aux Malades du SIDA, ANSS, demande à l’Etat d’aider les malades affectés par cette pandémie qui prennent les molécules de la troisième ligne. La présidente de l’ANSS l’a déclaré dans une conférence de presse à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la lutte contre SIDA. Jeanne Gapiya alerte l’Etat pour donner aux associations luttant contre le SIDA tout ce dont elles ont droit pour bien mener la lutte.
Des amendements pour un CNTS efficace
La rupture des poches de sang observée au Centre National de Transfusion Sanguine classée parmi les défis du ministère de la Santé et de la lutte contre le SIDA durant ces trois derniers mois. Cela a été dit par la ministre de la Santé lors de la présentation du bilan trimestriel de son ministère. Sabine Ntakarutimana, précise que quelques amendements sont nécessaire dans un décret mettant en place ce centre pour qu’il soit réellement autonome et éviter ainsi les ruptures observées cette année.
Doute sur les capacités de l’hôpital Roi Khaled pour accueillir les malades d’Ebola
L’hôpital Roi Khaled pointé du doigt par certains élus du peuple pour négligence dans la prise en charge de certains malades. Cela a été dit ce mercredi quand la ministre de la Santé répondait aux questions orales des députés. Un député a déclaré qu’en cas de suspicion du cas d’Ebola, il ne faut pas compter sur l’hôpital Roi Khaled.
A ce propos, la ministre de la Santé, Sabine Ntakarutimana a répondu que cet hôpital n’est pas sans contrôle du ministère de la Santé et de la Lutte contre le SIDA.