En ce moment, tous les lits sont occupés et il ya des malades dans les corridors. Le Directeur du CNPK ajoute que le gonflement des effectifs des personnes atteintes de maladies mentales est lié à la situation politico-sécuritaire qui prévaut au Burundi.
Dans leurs propos, certains malades évoquent les noms de parlementaires Burundais, du Président de la République en personne mais aussi des armes à feu. Frère Hyppolite Manirakiza dit qu’ils ont des difficultés pour nourrir ces malades. Aussi craint-il la rupture des stocks de leurs médicaments, car selon toujours ce Directeur du CNPK, la commande de ces médicaments coute très chère et se fait une fois par an en Belgique.