Un corps sans vie a été retrouvé ce vendredi 16 Février près des champs des réfugiés burundais du camp de Nyarugusu en Tanzanie. Un corps que les tanzaniens clament être un des leurs. Ils accusent ces réfugiés burundais d'en être les auteurs et promettent par conséquent de venger leur frère.

La famille de Pascal Bigirimana serait menacée de ne plus livrer aucune information concernant sa disparition. Porté disparu le 10 Février, sa famille n’a aucune nouvelle de lui.

Tous les hommes hébergés au camp des réfugiés de Nduta en Tanzanie sont contraint de faire des rondes nocturnes dans ce camp, depuis ce lundi 12 Fevrier. La mesure a été prise par le chef du camp ce Jeudi. Il a intimé l’ordre aux chefs de Zones de mettre en application ladite mesure.

Les parlementaires et le Ministère de l’intérieur tanzanien se sont rassemblés ce 5 Février 2018. A l'ordre du jour, de nouvelles mesures qui régissent les réfugiés se trouvant sur le sol tanzanien.

Une tension règne au camp des réfugiés burundais de Nduta en Tanzanie suite aux arrestations systématiques opérées par la police tanzanienne. Les entrainements militaires qui ont été dénoncé seraient la principale cause de ces arrestations. Mais paradoxalement, ceux qui sont visés par ces arrestations sont ceux-là même qui ont révélé l’existence de ces entrainements, à la grande inquiétude de ces réfugiés.

Les burundais demandeurs d’asile à Kamanyola en RDC s’inquiètent de l’interpellation de leur chef suite à un burundais non encore identifié qui a été tabassé vers la fin de la semaine passée dans cette localité. Ces réfugiés s’étonnent de la façon dont toutes les autorités ont pris en main cette question, ce qui cacherait un non-dit derrière cet incident.

Trois personnes dont deux militaires burundais seraient mortes dans des affrontements qui ont opposé les rebelles du FNL d’Aloys NZABAMPEMA et l’armée régulière burundaise ce mercredi 31 Janvier, dans la réserve naturelle de la Rukoko située en commune Gihanga de la province Bubanza. Les habitants de cette localité se disent très inquiets pour leur sécurité et signalent la présence de plusieurs mouvements rebelles dans cette région.

Le groupe rebelle MAÏ MAÏ de la Republique Democratique du congo collaborerait avec le Service National de Renseignement burundais et les jeunes imbonerakure. Une collaboration qui inquiète les habitants de la colline Kigwena située le long du Lac Tanganyika. Ils craignent de voir leur sécurité perturbée à tout moment.

Des entrainements paramilitaires sont dispensés à des jeunes écoliers de la colline et zone KIGOMA, en commune BUGABIRA de la province KIRUNDO. Des sources sur place affirment que ces mineurs sont formés par des imbonerakure de cette colline avec à leur tête, un enseignant de l’école fondamentale BAMBU. Les habitants de la localité s’inquiètent de l’endoctrinement de cette jeunesse qui fait actuellement des patrouilles nocturnes.