Une personne a été grièvement blessée au niveau de la tête à coup de machettes par des employés d’un homme d’affaires sur la colline Butwe de la commune Matana. Les employés et les enfants de cet homme d’affaires ont vite été appréhendés par la police et se trouvent aujourd’hui entre les mains de la police judiciaire au chef lieu de la commune. Les habitants de la colline Butwe demandent que ces malfaiteurs soient punis conformément à la loi.

Cafouillage dans la matinée de ce Mardi au camp des réfugiés burundais situé à Nduta en Tanzanie. Le désordre a été amorcé par des réfugiés qui n’ont pas apprécié la nouvelle stratégie adoptée dans la distribution de vivres. La police a été contrainte d’user de gaz lacrymogène pour faire rétablir l’ordre.

Un burundais réfugié au camp de Nakivale en Ouganda a été attaqué le 14 janvier 2018 par des personnes non encore identifiées. Selon lui, les commanditaires de l’attaque seraient de Bujumbura. Depuis, il vit en clandestinité de peur d’être tué. Les malfaiteurs ont mis le feu à son véhicule et sa maison a été atteinte par les flammes.

Deux personnes ont été tuées ce vendredi et samedi sur la Colline Ruranga en Commune Bukemba de la Province Rutana. La première victime est une femme, assassinée par son mari, qui à son tour, a été lynché par les Imbonerakure de cette Colline. La population de cette localité s'insurge contre ce phénomène de justice populaire. 

Trois hommes ont été arrêtés par la police en zone Kinindo. Soupçonnés d’être des jeunes imbonerakure, ils circulaient pendant la nuit, armés de machette et de gourdins dans cette zone. Cependant les habitants de la commune Muha ne sont pas pour autant tranquillisés, car les malfaiteurs sont souvent relâchés après quelques jours de détention.

Une fouille perquisition de la police s’est opérée ce jeudi 18 Janvier dans la matinée, dans la zone Ngagara de la commune Ntahangwa au nord de la capitale de Bujumbura. Trois jeunes hommes ont été arrêtés sans mandat d’arrêt.

Les instructeurs dans la formation paramilitaire au camp des réfugiés burundais de Nduta en Tanzanie, parleraient le Kinyarwanda. Actuellement, ils seraient à la recherche des informateurs des médias. Une recherche qui a créé la peur au sein des réfugiés.

Une catégorie de réfugiés burundais du camp de Nduta en Tanzanie fait face à des enseignements à caractère divisionniste et ethnique. A cela s’ajoutent, des entrainements paramilitaires et des cotisations forcées. Les organes administratifs et sécuritaires du camp seraient déjà au courant de cette situation.

Les habitants de la province Karusi qui se rendent en Tanzanie à la recherche du travail font savoir qu’ils se heurtent aux jeunes Imbonerakure du parti CNDD-FDD et policiers qui leur barrent le passage et les dépouillent de leurs biens, accusés de vouloir boycotter les élections ou encore de rejoindre les groupes armés.

Une formation militaire se déroule au camp de réfugiés burundais de Nduta en Tanzanie. Sur 20 zones que compte le camp, 5 abritent cette formation. Ce qui a créé une peur panique au sein des réfugiés burundais. Ils craignent le retour dans le camp de certains réfugiés récemment rapatriés volontairement.