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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Tentative d'assassinat sur un un refugie burundais de Nakivale

janvier 22, 2018 3455
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Un burundais réfugié au camp de Nakivale en Ouganda a été attaqué le 14 janvier 2018 par des personnes non encore identifiées. Selon lui, les commanditaires de l’attaque seraient de Bujumbura. Depuis, il vit en clandestinité de peur d’être tué. Les malfaiteurs ont mis le feu à son véhicule et sa maison a été atteinte par les flammes.

Dans la petite matinée de Dimanche 14 janvier 2018, des personnes jusqu’à présent inconnues ont incendié le véhicule d’Aimé Josias Kwizera, un burundais réfugié au camp de Nakivale depuis l’année 2016.

 

Aimé Josias Kwizera affirme que sans le secours des voisins qui ont éteint les flammes qui consumaient sa maison dans son sommeil, il n’aurait pas survécu : « C’était vers 4h du matin quand des personnes sont venues mettre le feu à mon véhicule que j’utilisais comme taxi voiture de Nakivale à Mbalala. J’ai été réveillé par les cris de mes voisins qui me disaient de sortir de ma maison en feu. Mes voisins ont pu éteindre ma maison, mais mon taxi était déjà en cendre. On a fait appel à la police mais elle nous a répondu qu’elle ne peut nous secourir pendant la nuit, qu’il faut attendre jusqu’au matin. J’ai eu par la suite une crise cardiaque. Mes voisins m’ont emmené à l’hôpital où j’ai passé toute la journée dans le coma. »

 

Selon Aimé Josias Kwizera, ces malfaiteurs sont envoyés par le gouvernement burundais. Il déclare avoir reçu des appels le menaçant : « Depuis 2011 jusqu’en 2014, j’ai travaillé comme chauffeur à la deuxième vice-présidence, à l’époque de Gervais Rufyikiri. C’est une des raisons qui faisait que je sois pourchassé au Burundi. Il y’a même des personnes qui me menacent en utilisant des numéros whatsapps du Burundi. »

 

Depuis l’attaque, la victime vit en cachette car ne bénéficiant pas de la protection des forces de l’ordre du camp de Nakivale, dit-il : « Ici en Ouganda, rien n’a été fait pour que ma sécurité soit assurée. La police a mentionné dans ses rapports que je suis en insécurité, mais rien de plus. J’ai dû quitter ma maison de peur d’être tué. Je vis maintenant en clandestinité. »

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