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“La voix des sans voix”

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Les mesures de contrôle prise par le gouvernement pour tenter de pallier à la pénurie auront des conséquences fâcheuses pour les transporteurs. La plus difficile de ces décisions vise à distribuer le carburant uniquement la journée. Pour les chauffeurs, convoyeurs et propriétaires des véhicules de transport, cette mesure est impensable étant donné qu’ils travaillent jusqu’au soir et la nuit pour les taxis. 
 
 
 
Les conducteurs de véhicules de transport s’alarment des conséquences de ces mesures et craignent que la vie ne soit plus possible pour eux si elles sont maintenues. Avec la pénurie de carburant qui persiste depuis plusieurs semaines, ils n’arrivent plus à gagner suffisamment pour faire vivre leurs familles. 
Ils ajoutent que la mesure prise par le gouvernement d’autoriser la distribution du carburant disponible uniquement la journée, va davantage pénaliser les transporteurs. 
 
« D’abord, elle va diviser les chauffeurs et les propriétaires des véhicules. Chaque fois que l’on clôture la journée de travail, on doit faire le plein de carburant avant de le remettre [véhicule] au propriétaire, en plus du versement journalier et il paie le chauffeur. Ceci devient maintenant impossible du fait que l’on sera obligé d’aller faire la chaine sur les stations de service dans les heures de grande affluence des clients. Dans ce cas, on va rater l’occasion de totaliser le montant du versement, et c’est un problème sérieux entre nous et le propriétaire », s’indigne un chauffeur de bus suite aux mesures restrictives imposées.
 
Avec cette pénurie de carburant, les chauffeurs des véhicules de transport affirment qu’ils passent jusqu’à trois jours en attente de carburant sur des chaînes interminables devant les stations-service. Ainsi, ils ne travaillent qu’une ou deux fois pendant la semaine. 
 
Les propriétaires des véhicules de transport pour leur part se dressent aussi contre cette mesure du Ministère de l’énergie. L’un d’eux témoigne qu’il « vit avec le revenu journalier » versé chaque soir par le chauffeur de son bus. Il estime que le gouvernement, en prenant de telles mesures aussi « opprimantes », ne se soucie plus des contribuables.  
Les habitants de la capitale Bujumbura souffrent aussi des conséquences de cette pénurie, notamment la hausse des prix des denrées alimentaires.
 
La pénurie de carburant : conséquence du monopole dans le commerce de ce produit.
 
Selon Faustin Ndikumana, président de l’association PARCEM, si le gouvernement n’avait pas fait recours au « clientélisme » en octroyant le monopole d’importer et de distribuer le carburant à une seule société, ce problème ne s’observerait plus.
 
« La rareté des devises ne permet  pas aux banques commerciales de payer l’importation des produits pétroliers. Le monopole des devises est assuré par la Banque Centrale (BRB) qui les donne à un seul opérateur économique pour approvisionner tout le pays en carburant ! Cela fait que les autres opérateurs soient obligés de s’approvisionner auprès du détenteur de ce monopole et ce, au coûts supplémentaires. Au niveau de cette échelle, vient donc les intérêts des uns et des autres, et la chaîne d’approvisionnement est perturbée », explique Faustin Ndikumana. 
 
Pour trouver une solution, il faut que les banques commerciales reçoivent des devises pour pouvoir payer les importateurs du carburant, poursuit le président de PARCEM. Le gouvernement devra aussi « rompre le contrat de monopole » pour l’importation et laisser la liberté de le faire à tous ceux qui le veulent.  
 

Les  prix du ticket de transport en commun ont de nouveau été revus à la hausse, au point de doubler pour certains itinéraires. C’est la conséquence de la pénurie persistante du carburant notamment l’essence. Les passagers et les usagers des véhicules expriment leur colère, mais ne voient aucune solution à l’horizon. 

Les propriétaires des camions-bennes qui transportent les matériaux de construction à l’intérieur du pays viennent de revoir à la hausse leurs prix. Ils expliquent cette hausse par la cherté des prix des pièces de rechange pour leurs engins, et de multitudes taxes qu'ils sont obligés de payer.

Dans la commune Mukaza en Mairie de Bujumbura, le manque de courant électrique se ressent fortement dans les ménages. Les habitants des quartiers concernés demandent à la Regideso de prendre conscience que des familles ne vivent que grâce aux différents métiers qui nécessitent absolument de l’électricité.

Les consommateurs du carburant en commune Kayogoro de la province Makamba se plaignent de l'irrégularité du prix du carburant. Si ce produit n'est pas vendu à 4.000 francs burundais le litre, les preneurs sont obligés d'y ajouter un surplus de 10.000 francs burundais. Cette situation est consécutive à une pénurie de carburant, également généralisée dans tout le pays depuis la semaine dernière.

Une pénurie de charbon se fait sentir dans certains quartiers de la ville de Bujumbura. Elle est consécutive aux contrôles plus stricts dans le transport des sacs de charbon par les camions. Pour des mesures de sécurité, le nombre de sacs transporté a été diminué, occasionnant la hausse du prix du charbon à l’arrivée dans la capitale.

Certaines institutions étatiques sont pointées du doigt dans le trafic du sucre vers la RDC entre autre. Ce trafic illégal expliquerait la pénurie dans le pays du sucre et son prix élevé. Pour le président de l’association PARCEM, il est regrettable que les burundais manquent de sucre alors que la Société Sucrière du Moso (SOSUMO) avait été créée pour permettre à la population burundaise qui n’a pas les moyens de s’offrir du sucre importé de s’en approprier.

La population de GITEGA reproche à l'administration locale de ne pas faire respecter les prix officiels des produits de la SOSUMO et de la BRARUDI. Les prix du sucre et des boissons de la BRARUDI sont élevés par rapport au pouvoir d'achat de cette population, selon plusieurs témoignages.

Sur 15 millions de dollars américain destinés à l’importation du carburant, 12 millions ont été détournés par certains proches du parti au pouvoir CNDD-FDD en complicité avec le ministre de l’Energie, d’après le président de l’OLUCOME.

La population de la Mairie de Bujumbura s’alarme d’un risque de famine à cause de la flambée des prix des denrées alimentaires. La situation est aggravée par la misère que connaissent les familles. Certains habitants font savoir qu’ils ne sont plus capables d’assurer la ration quotidienne. 

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