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“La voix des sans voix”

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Les burundais exerçant le petit commerce à la frontière burundo-tanzanienne n'ont plus le droit d'importer plus de 10 kilogrammes de marchandises. Chose étonnante, les tanzaniens s'approvisionnent comme ils veulent du côté burundais. Ce qui ne fait qu'exacerber la colère de ces commerçants burundais qui dénoncent le deux poids deux mesures. 
La désolation totale, la colère mêlée d’angoisse ainsi que le désespoir se lisent sur les visages des grands et petits commerçants de la province de Cibitoke. 
Deux bureaux de change ont été fermés ce jeudi matin par la police. Il s’agit du bureau de change Face à Face situé sur le Boulevard de l’Uprona ainsi qu’un autre bureau de change situé à 10 mètres du premier. Le tort de ces bureaux est que les clients rebroussent chemin car non satisfaits des taux en vigueur, des taux exigés par la BRB depuis une semaine.
La décision de la Banque centrale d’exiger aux bureaux de change d’appliquer obligatoirement ses taux reste controversée. Alors que la mesure entrée en vigueur vendredi dernier était censée, selon la BRB, ramener à la baisse les taux des principales devises, cette mesure a plutôt fait place à une véritable spéculation. Les devises restent tout aussi rares qu’avant la décision qui a fait place au marché noir.
Les conséquences des mesures restrictives prises par les autorités tanzaniennes concernant l’exportation des produits alimentaires vers le Burundi se manifestent aussi dans la province Gitega. Les prix de ces produits ont augmenté à la grande consternation des consommateurs.  
La brasserie de Gitega (BRAGITA) vient de revoir à la hausse les prix de ses produits. Les responsables de la BRAGITA ont tenu des réunions lundi et vendredi de cette semaine à l'endroit des grossistes et détaillants de ces produits pour leur parler de ses nouveaux produits. Alors que les responsables de la BRARUDI niaient une quelconque hausse des prix, la BRAGITA a annoncé officiellement ce vendredi une hausse de 50 francs sur chaque boisson.

Le gouvernement a revu à la hausse ce jeudi le prix du sucre. Le communiqué du ministère du commerce qui annonce cette hausse fait savoir que désormais un kilogramme de sucre coûte 1900 francs au lieu de 1750 francs. Même si le ministère affirme que le sucre est disponible partout en Mairie de Bujumbura, la pénurie du sucre reste pourtant remarquable dans les magasins et boutiques.

Les taux de change des devises atteignent des montants record jamais vus au Burundi. Depuis quelques semaines, les principales devises que sont le dollar et l’euro se changent entre 2.340 et 2.550 francs burundais dans les bureaux de change officiels de Bujumbura. Dans les banques commerciales, les taux restent inchangés et varient de 1.670 à 1.880 francs selon la devise recherché. Mais malgré ces taux d’apparence bas, impossible de trouver des devises dans les banques.

Le ministère de l’énergie et des mines a revu à la hausse mardi les prix à la pompe du carburant. Il passe de 1.880 francs à 2.000 francs. Une hausse officiellement expliquée par celle du prix du baril de pétrole sur le cours mondial. Mais cette hausse des prix était en réalité prévisible après des séries de pénuries dues au manque de devises suffisantes suite à la crise.

Une pénurie de sucre s'observe de plus en plus et devient inquiétante au Burundi. Autant du côté des commerçants que du côté des consommateurs, c'est l'incompréhension totale. Là où ce produit est disponible, son prix actuel dépasse largement le prix officiel fixé par la SOSUMO, société étatique qui a le monopole de production et de vente du sucre au Burundi.

 

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