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La fuite des cerveaux en Afrique: Le Burundi, au dernier rang pour retenir ses cadres les plus compétents.
L’un des constats les plus remarquables à propos de la crise apparaît comme l’absence de la voix des intellectuels pour arraisonner le bateau qui coule. Le débat politique dans le pays a été dominé par les sympathisants du régime et les militants de l’opposition au moment où des voies neutres comme les médias indépendants étaient muselés.
L’association des commerçants ’’SOGEMANGO’’ n’est pas en bons termes avec le reste des commerçants. Cette association a imposé des mesures draconiennes visant à multiplier les amendes. Les commerçants prennent ces mesures comme une façon de les déloger pour que leurs échoppes et stands soient récupérés par les membres du parti CNDD-FDD.
« Alors qu’au cours de la période d’avril à septembre les importations atteignaient le point culminant au moment où les premiers mois de l’année sont normalement réservés aux bilans, cela a changé cette année ». C’est ce que témoigne un déclarant en douane qui a requis l’anonymat.
Les caféiculteurs de la commune Ngozi se lamentent qu’ils n’ont pas encore perçus l’argent de la dernière campagne caféicole. Selon la confédération nationale des associations des caféiculteurs du Burundi (CNAC) dans la province de Ngozi, elle est en pleine campagne de taille et de paillage pour augmenter la prochaine production.
Les agriculteurs du café, culture industrielle la plus cultivée dans la province de Ngozi, menacent d’abandonner cette culture. Les raisons : cette culture n’est plus rentable actuellement. Ils préfèrent cultiver d’autres cultures qui n’exigent pas beaucoup d’entretien. C’est entre autre le haricot, les bananes, etc. Ces agriculteurs précisent que les engrais chimiques utilisés pour l’exploitation du café coutent très cher actuellement alors que le prix de revient est très minime par kilogramme de cerise. « Pendant cette campagne de café, 1 kilogramme de café cerise varie entre 480 francs et 540 francs burundais », explique Lambert NUNZUBUMWE, coordonnateur technique au sein de la CNAC dans la province de Ngozi.
« Nous préférons la culture vivrière car un kilogramme de haricot coute entre 1000 francs burundais, un prix supérieur a celui du café », renchérissent les caféiculteurs. Certains de ces caféiculteurs affirment qu’ils n’ont même pas encore perçus leur argent de la part de certaines associations acheteurs alors qu’ils sont en pleine période agricole. Selon ces caféiculteurs, ils ne voient pas comment ils vont payer le matériel scolaire ainsi que les frais scolaires pour leurs enfants. « 90% des caféiculteurs n’ont pas encore été payés », confirme Lambert NUNZUBUMWE.
« Il faut revaloriser cette culture ».
Tels sont les propos des ces caféiculteurs. Ils demandent aux entreprises qui sont dans la filière café de disponobiliser les engrais chimiques et de les vendre à bas prix. Ils demandent aussi aux exportateurs de café d’augmenter le prix d’un kilogramme de café cerise et de leur payer le plus tôt possible les arriérés afin d’assurer la survie de leurs familles.
Dans le but de promouvoir cette culture, précise Lambert NUNZUBUMWE, la CNAC compte organiser une réunion de sensibilisation à l’ endroit des agriculteurs. Il lance un appel vibrant à tous les caféiculteurs et tous les acteurs dans la filière café de participer massivement à cette période de taille et de paillage qui a débuté depuis le mois de juillet, et qui va prendre fin ce mois d’août.
SONGAMBERE Radjabu, administrateur de la commune Ngozi fait savoir qu’ils vont mobiliser l’administration locale afin de revaloriser cette culture.
Dans la ville de Ngozi, la vie devient de plus en plus chère au vu des prix des produits de grandes nécessités. Ainsi un constat de hausse généralisé des prix s’observe dans quasiment tous les marchés : un kilogramme de riz de meilleure qualité coûte 1800 FBU ; les prix des pommes de terre varient entre 600 et 700 FBU le kilogramme ; un kilogramme d’oignons qui coutait 1000 FBU s’achète actuellement à 2500 FBU tandis que la farine de manioc s’achète entre 800 et 1000 FBU. Seuls les régimes de bananes sont au beau prix que ce soit dans les milieux ruraux ou les centres urbains.
Le Burundi vers un calvaire économique.
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La crise politique que traverse le Burundi vient d’empirer la situation économique du pays. Selon Faustin NDIKUMANA, président de la PARCEM, le gel de la coopération
De nouveau de l’essence dans les stations-services
L’on s’acheminerait vers la fin de la pénurie du carburant. Depuis ce jeudi matin, il est servi à certaines stations-services de la mairie de Bujumbura. La pénurie du carburant s’était fait remarquer au début de ce mois. Pénurie également observée le mois passé. Jusqu’à présent, la cause de cette pénurie répétitive n’est toujours pas connue. Des raisons contradictoires ont été données.
Au début du mois de mars de cette année, la première pénurie du carburant se fait remarquer. La raison officielle évoquée par la ministre du Commerce est le manque de devise. La banque centrale qui s’est sentie viser monte au créneau est déclare qu’il y a assez de devise dans leur réserve. La première vice-présidence emboite le pas à la banque centrale et affirme que depuis septembre 2014, les devises sont suffisantes pour assurer l’importation du carburant d’une façon régulière. Dans l’entretemps, des organisations de la société civile engagée dans le combat contre la vie chère menace d’initier une grève générale, l’un des motifs est la pénurie du carburant. 2 jours plus tard, le ministre du Commerce organise une conférence de presse conjointe avec ces organisations où ils déclarent que les pétroliers vont redistribuer le carburant. La pénurie aura duré trois semaines. Les usagers de ce produit enregistrent un répit d’une semaine et demi. Avec la fête pascale du 5 avril, une autre pénurie du carburant débute. La ministre du Commerce, Marie Rose Nizigiyimana, parle d’un long weekend et que les pétroliers n’ont pas pu s’approvisionner pour justifier cette nouvelle pénurie. Elle promet qu’elle ne va pas duré. Depuis cette explication, plus de 2 semaines se sont écoulées sans que la pénurie du carburant cesse. De leur côté, les pétroliers parlent de dette qui s’accumulent chez leurs fournisseurs qui ne les approvisionnent plus. Cependant, une promesse de la fin de la pénurie vers la semaine dernière est faite par les pétroliers. Depuis la semaine dernière jusqu’à ce jeudi, que ce soit la ministre du Commerce ou les pétroliers, personne ne veut s’exprimer sur les vraies raisons de la pénurie du carburant.
Les administratifs et techniciens agricoles appelés à combattre le déficit alimentaire
La production agricole reste faible au Burundi. Selon l’étude faite par le directeur général de l’Agriculture la raison est que plus de 90 % d’agriculteurs utilisent des semences non sélectionnées. D’où la tenue d’un atelier de sensibilisation sur la situation semencière au Burundi et la lutte contre les maladies qui menacent l’agriculture burundaise, annonce Salvator Sindayihebura, directeur général de l’agriculture. Atelier auquel conviés tous les gouverneurs de province et les directeurs provinciaux de l’agriculture et de l’élevage.
Au deuxième jour des consultations avec des pétroliers, le ministre du Commerce n’a pas voulu révéler les causes de cette nouvelle pénurie du carburant. Le porte-parole adjoint de ce ministère nous a dit d’attendre la communication que la ministre du Commerce est en train de préparer. Pour rappel, c’est le troisième jour de pénurie de l’essence, une pénurie qui refait surface en moins de 2 semaines de la dernière pénurie. Certains consommateurs de ce carburant n’hésitent pas à verser des pots de vins aux pompistes pour avoir ce produit, d’autres vont jusqu’à la frontière burundo-congolaise pour acheter l’essence.
On observe une pénurie du carburant dans la province Rutana. Ceux qui l’utilisent ne sont pas satisfaits de la distribution dudit carburant. Ils demandent à l’administration d’aider dans cette distribution car ceux qui s’approvisionnent avec des bidons revend ce produit à des prix exorbitant.
La pénurie de carburant refait surface également dans certaines stations services de la capitale. Depuis ce mardi matin, on observe de longues files de véhicules à la recherche de l’essence sur les stations services en ville. En moins de 2 semaines de la dernière pénurie l’essence est à peine servi, mais certains responsables des stations que nous avons approchées dans l’après-midi nous ont dits qu’ils vont s’en approvisionner ce mardi soir.