
RPA
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Le petit-déjeuner supprimé à l’Université du Burundi faute de budget
L’Université du Burundi a sorti un communiqué suspendant le petit déjeuner pour tous ses étudiants internes dès le 1er février 2016. Une décision prise à cause de la crise économique qui frappe le pays. Les étudiants de l’Université du Burundi se disent consternés et n’acceptent pas cette décision.
Le Gouvernement burundais adopte une politique d’austérité pour cette année 2016 au vu de son budget. Mais cette diminution des dépenses de plus de 300 milliards de francs comparé à l’année précédente est beaucoup plus liée à la crise politico-sécuritaire qui prévaut qu’à la volonté réelle du Gouvernement Nkurunziza de diminuer ses dépenses. Un constat amer cependant : les ministères sociaux et économiques sont les plus frappés par cette coupe drastique du budget que les ministères gérant la police et l’armée considérés comme les organes de répression de quiconque s’oppose au troisième mandat du Président Nkurunziza.
La morosité des vendeurs de sapins et de vêtements
Cette fin d’année 2015 marquée par les fêtes de fin d’année vire à la morosité pour les vendeurs de différents articles. Pour noël, ce sont les vendeurs de sapins qui ont été les premiers à être touchés par la mévente. La cause étant la crise qui secoue le pays depuis plusieurs mois.
Les propriétaires des bars dans la ville de Bujumbura disent qu’ils travaillent à perte depuis quelques mois. Selon eux, ils n’arrivent plus à avoir de clients mais continuent malgré tout à payer les taxes, les loyers des locaux du bar ainsi que le salaire de leurs employés.
Ngozi : Les fonctionnaires de l’Etat moins actifs que les commerçants dans le paiement des impôts.
Le service de recouvrement en commune Ngozi demande à ses contribuables de s’acquitter de leurs impôts sur revenus locatifs et fonciers. Le responsable de ce service à Ngozi fait savoir que le paiement de ces deux types d’impôts par les fonctionnaires de Ngozi est moins appréciable par rapport aux commerçants.
Burundi : Tête de liste des pays les plus pauvres au monde
Le Burundi vient en tête de listes des pays ayant le plus faible produit intérieur brut pour l’année 2015. Les analystes économistes craignent le pire dans les jours à venir avec une crise sociopolitique qui vient de secouer de pleins fouets l’économie burundaise.
ECLAIRCISSEMENT
En date du 21 Septembre 2015, un article intitulé: « Une partie des recettes perçues sur le carburant servirait à payer les Imbonerakure » a été posté sur le site de la RPA.
Après vérification, nous avons constaté que l’article comporte des irrégularités et des erreurs qui ont échappées à l’attention de l’auteur et du rédacteur. Le contenu mettait en cause les services de l’Office Burundais des Recettes (OBR), le président du conseil d’administration de l’OBR, Olivier Suguru ainsi que l’homme d’affaires Taruk Bashir sans que l’article ne mentionne la version de l’institution ni celles des personnalités citées. En attendant la clarification sur ce sujet, la RPA présente ses excuses à toutes les personnes lésées par cette information.
Le grand magasin T-2000 ravagé par le feu à Bujumbura
Un feu s’est déclenché au magasin chinois T-2000 vers 9 heures ce lundi matin, situé à la jonction du Boulevard de l’Uprona et de l’Avenue de l’Amitié à Bujumbura. D’après des témoins, l’origine de cet incendie serait des installations électriques de la Regideso situés juste à côté du magasin sur l’Avenue de l’Amitié. Les mêmes témoins précisent que ces installations présentaient des défaillances depuis quelques jours. Propos confirmés par le Commandant de la Police de Protection Civile. Selon le Commissaire de Police Antoine Ntemako, les fils dégageaient des étincelles peu avant le début de l’incendie, lesquelles étincelles avaient déjà été remarquées ce dimanche mais aussi mercredi de la semaine dernière.
L’Office Burundais des Recettes en mode ‘perte’ depuis fin avril 2015
L’Office Burundais des Recettes est en perte sèche au vu des recettes fiscales enregistrées depuis le début de la crise politique fin avril 2015. Depuis cette période, l’OBR enregistre un manque à gagner de 84.1 milliards de francs.
Ngozi/économie : Les anciens billets de banque, casse-tête pour la population rurale
Depuis le début du mois de septembre, les mouvements de va-et-vient s’observent devant la Banque Centrale, branche de Ngozi. Les commerçants qui ont de grosses sommes d’argent comme les populations rurales font des heures et des heures devant la Banque de la République à Ngozi pour échanger les anciens billets de 10.000, 5000, 2000 et 500francs. Les spéculations sont très prononcées dans des communes se trouvant loin de la ville.
Nkunzimana est originaire de la colline et zone Makaba, commune et province de Ngozi. Boutiquier sur sa colline natale, il a beaucoup de difficultés pour faire ce commerce. Les personnes âgées et d’autres qui n’ont pas les possibilités de se rendre dans la ville de Ngozi détiennent toujours les anciens billets de banque. Les billets de 5000francs et 2000 francs sont très nombreux dans cette localité. Ce commerçant comme ses amis boutiquiers livrent leurs marchandises à crédit en espérant que leurs clients vont payer après avoir échangés leur argent.
Même situation dans les communes des provinces de Kayanza, Ngozi, Kirundo, Muyinga, une partie de la province de Cibitoke, Gitega et celles de Karusi.
Spéculations sans nom, les commerçants en profitent.
Les témoignages font état de sentiment de frustration. Certains commerçants vendent leurs produits à des prix exorbitants. Cependant, ont-ils précisés, un kilogramme de farine qui s’achetait normalement à 1000 francs, coûte actuellement 1300 francs pour celui qui dispose de ces anciens billets de banque. D’autres commerçants achètent les anciens billets à un très bas prix pour gagner 20% d’intérêt, après les échanges officiels à la Banque Centrale de Ngozi. Les populations victimes de ces spéculations semblent satisfaites. Quelques unes rencontrées à Mutaho en province de Gitega préfèrent donner cet intérêt aux commerçants plutôt que de faire près de 40 kilomètres de marche pour aller soit à Gitega ou Ngozi, où se trouvent les agences de la Banque Centrale.
Les responsables de la Banque Centrale de Ngozi disent qu’ils ne sont pas au courant de ces spéculations parce qu’il est très difficile de détecter les spéculateurs des hommes de bonne foi, ajoutent ces banquiers.
Ainsi, des files indiennes se remarquent devant l’entrée principale de la Banque Centrale de Ngozi et les agents de cette institution se disent prêt à accueillir tous les anciens billets jusqu'à la fin de cette activité.